Test Compression mollets BV Sport

Voici mon article concernant la compression mollets de chez BV Sport, les Booster, prêté généreusement par mon sponsor, le magasin Culture Vélo Running Alès.

Abordons avant tout le côté « scientifique » de cette compression:

Avant tout, il faut savoir que notre volume sanguin est constitué par des artères qui apportent l’oxygène et par des veines qui éliminent les toxines. Situé à distance du coeur et des poumons, le sang au niveau des mollets va avoir du mal à remonter. Lors de la pratique sportive, les mollets vont se comporter comme de véritables éponges et se remplissent rapidement. Si l’effort est intense, le débit cardiaque peut augmenter de 5 à 6 fois et le débit musculaire de plus de 20 fois, se traduisant par une dilatation des veines et une hyperpression pouvant entraîner une mauvaise oxygénation musculaire. La répétition de ces conditions va aboutir à une fragilisation des fibres musculaires du mollet avec augmentation du risque de blessure.

L’effet contention, appelée également aponévrose, par ses pressions adaptées aux mollets, permet une meilleure oxygénation et un meilleur rendement du muscle à l’effort. Par ce maintien spécifique sur le mollet, le BOOSTER optimise la tonicité musculaire. Porter régulièrement ce concept réduit les risques de blessures comme les tendinites, les claquages, …. car ces pressions exercées sur les mollets permettent l’élimination plus rapide du sang veineux mal oxygéné et rempli de toxines (acides lactiques, radicaux libres, CO2 …).

 

Sur le plan pratique:

étant sceptique quant aux réels bénéfices d’un tel produit, j’ai eu l’opportunité de pouvoir le tester lors de 3 sorties intenses: un 10.5km 400+ , 10.5km 510+ et 11.5km 580+. Et bien l’intérêt d’une telle compression est visible, dans mon cas, immédiatement, dès la première ascension. Aucune gêne, douleur, pression néfaste sur les mollets. On ne les sent pas forcer, c’est vraiment une sensation agréable lors d’un tel effort. Je craignais aussi d’être un peu gêné par ces manchons, une mauvaise sensation de compression, mais il n’en ait rien. On les oublie vite.

Après restait la question et le doute sur la récupération. C’est un produit qui se porte uniquement lors de l’effort. j’ai donc décidé cette fois-ci de ne pas utiliser mes chaussettes de récupération afin de me rendre compte de sa répercution sur « l’après effort ». Et bien je suis également bluffé! Nullement besoin de ces chaussettes de récupération, aucune douleur ou fatigue. C’est surement dû au fait de faire une petite distance, ne faisant pas plus long, je ne saurai dire, à vous de nous faire partager vos expériences!

La semaine d’après j’enchaîne 2 sorties en 3 jours totalisant 22km pour 1090+ et les résultats sont les mêmes: rien !!! ni même en récup sans chaussettes. Et bien ces tests me permettent de m’apercevoir qu’on peut réellement se faire aider lors de nos efforts et pour cettte compression, il s’avère qu’elle est très importante et bénéfique pendant et même après l’effort finalement. Il en va de soi que le résultat final se traduise par une commande auprès du magasin Culture Vélo Running Alès!!! le modèle noir pur aller avec ma nouvelle tenue de compétition du club :-)

Photo dès réception des BOOSTER.

L’aquisition des manchons de cuisses Power Thigh devrait être pour le mois de mai.

Compression SKINS A400

Le magasin Culture Vélo Running d ’Alès, mon sponsor, m’a généreusement prêté pour l’essai, la compression de chez SKINS, l’A400, débardeur et cuissard.

N’ayant jamais utilisé de compression, c’est une bonne occasion !! Ce test s’effectue sur un parcours de type foulée, 12.5 km pour 108m +, en nocturne. Température -1°, brise glaciale. 3 autres couches seront les bienvenues

Pour le côté technique:

- Débardeur « Sleeveless Top  » et cuissard « Half Tights »:

• La compression livre le sang rempli d’oxygène aux muscles actifs pour plus de pouvoir et de résistance.
• La Mémoire « MX » maximise votre stabilité et contrôle en canalisant la direction de vos muscles de base.
• Moins de post-exercice font  »mal » en raison de la réduction d’accumulation acide lactique et de moins de vibration de muscle.
• « Skin Dry » pour la respirabilité
• « Skin Fresh » pour limiter bactéries et odeurs
• « Skin Temp » pour l’optimisation de la température
• « Skin UVBlock » pour la protection contre le soleil

Pour la pratique:

Dès que l’on essaye de les mettre (débardeur), on voit desuite que ça va compresser le haut, et on rigole d’avance en imaginant le retirer lol. Le contact avec la peau est super agréable: 65% nylon, 35% spandex. Moi qui n’aime pas être serré dans mes habits de course, je craignais le pire, mais pas du tout car il épouse bien la forme du corps.  C’est fait pour !!!!

En course, on les « oublie » vite, aucune gêne de compression, mieux, même, ça tient chaud surtout les cuisses !!! Bien sûr on ne ressent pas dans l’immédiat les effets bénéfiques de ces tels produits, mais c’est sur la fin du parcours (suivant les courses, ici 12km) que je m’aperçoit que je n’ai aucune gêne ou souffrance aux cuisses. Alors que d’habitude je sentais mes cuisses lourdes ou des pointes de douleurs diverses et variées! En analysant après coup, on se dit que sur du long, ça doit aider énormément !!!

Par contre pour le haut, je ne vois aucune différence que sans, surement plus intéressant en course de montagne/ascension ou sur du long (trails et Ultras, marathons ….)

Le débardeur à enlever, c’est un coup à prendre lol

Une très bonne « surprise » que ce test de l’A400 de chez SKINS, principalement le cuissard. Je pense que je ne vais pas tarder à m’en prendre un car visant des courses d’ascension principalement, c’est clair que son utilité est assurée!!!

Prochain test:

• manchons « Calf Tights » (mollet ) de SKINS

 

Test: Hoka One One Mafate

Très généreusement proposé par le magasin « Culture Vélo Culture Running » d’Alès, me voici chaussé d’une paire de shoes pour le Trail: les Hoka One One Mafate..

Je vais alors tester leur amorti qui semble être leur point fort face à la concurrence. D’après la marque, elles sont « les seules de leur catégorie à utiliser la technologie unique Oversize. Avec 2,5 fois plus de volume d’EVA dans l’interface comparé aux chaussures de running standard, elles offrent une absorption des chocs exceptionnelle ainsi qu’une sensation de confort sous le pied. Cette conception surdimensionnée permet une foulée naturelle des routes les plus lisses aux parcours les plus accidentés ».

Du point de vu esthétique, elle me font penser à de gros chaussons, aux couleurs simples mais flashy. Je me chausse et là, j’ai l’impression d’avoir un matelas gonflable sous les pieds. Drôle mais très agréable sensation. Je pense alors de suite au modèle route, les « Bondi.B ».

Moi qui souffre beaucoup des genoux dans les descentes, ça devrait être d’une bonne aide! Maintenant, plus qu’à les tester sur le terrain, pour son grip et donc amorti. La semelle comporte de nombreux crampons, mais je ne les trouve pas très prononcés pour du pur trail.

 

Pour ce test, je décide de faire une sortie nocturne, terrain très humide, feuilles mortes, passage de rivière. Un petit 8km 250m D+ environ. Je pense d’abord à mes genoux, je ne peux faire plus sans souffrir à l’heure actuelle. Direction l’ermitage, le château de sauvage et leurs monotraces. La première partie c’est du bitume et ces chaussures s’adaptent très bien, on se sent à l’aise. L’amorti est bien présent !!! Les 3/4 de la partie qui relient l’ermitage au château de Sauvage, le terrain est acidenté, en faux plat et je peux alors tester l’amorti en augmentant l’allure. Et c’est bluffant !!!! J’ai l’impression d’avoir un ESP aux pieds !! Elles absorbent les chocs, et on ne sent pas du tout les petits cailloux ou imperfections du terrain. Je ne crains pas pour mes chevilles, elles semblent très bien maintenue, mais je pense que c’est dû au fait de l’absorption des chocs: le pied n’a pas besoin de se restabiliser par rapport au terrain.

Je prends le monotrace du château de Sauvage pour revenir sur Alès. Monotrace assez technique qui ne pardonne pas l’erreur, attention aux chevilles. Tête baissée, j’hésite pas à prendre un peu de « vitesse » pour voir ce qu’elles ont dans le ventre, tout en gardant une « fenêtre de sécurité ». C’est un entraînement avant tout. Petit détour involontaire dans la rivière et je ne sais où, j’avoue je me suis perdu lol alors que je connais très très bien le circuit!!! Je remonte la rivière, escalade par moment pour avancer; c’est plus de la course d’orientation qu’autre chose maintenant!! Je suis coincé, impossible d’avancé, donc on va grimper la colline et se repérer!

Et là, les Hoka One One font super bien leur boulot, je grimpe (sans courir) assez aisément le  »mur » qu se dresse devant moi: 50m D+ sur 100m. Et là je me retrouve tout connement sur le DFCI au pied des tables d’orientation. J’ai fais un petit détour d’un km et demi environ et 150m D+ . Ma sortie se transformant en un bon 13km 460m D+.

En résumé, une sacrée bonne paire de shoes, dont seul le prix peut faire grincer !! Un amorti extraordinaire, une très bonne tenue de « route », un poids raisonnable comme la plus part du marché. A essayer en sortie pur Trail, pour les pousser un peu plus. Mais en mode « course nature », elles sont super sympa à chausser !!

Encore un grand merci au magasin Culture Vélo Culture Running d’Alès