1er défi de France (78)
Posté par mescourses le 13 janvier 2019
Cernay la ville, le 6 janvier 2019
- Marathon, 323m D+
- Départ 8h45
Nouvelle année, premier week-end et premier rendez-vous running très intéressant. Direction les Yvelines pour participe au 1er défi de France, à Cernay la Ville dans la vallée de la chevreuse. Un marathon vallonné avec plus de 300+ annoncés, ce sera donc un très bon test pour savoir si je peux toujours passer sous les 3h30 sans forcer et sans entraînement spécifique. Le but étant toujours de pouvoir recourir dans la semaine post compète. Plusieurs objectifs cette année dont principalement parcourir plus de km avec comme ambition franchir la barre mythique des 100km en 2020. En attendant petit séjour en région parisienne. Hôtel à quelques km du départ pour la facilité, mais avec un gps qui tombe en rade cela rajoute du piment et voulant arriver à 20’ max du départ, on se retrouve plus qu’à la bourre. S’ajoute la difficulté de se garer (1000 coureurs attendus sur les différentes épreuves au programme), donc ce qui devait arriver, arriva : garé à 8h40, je balance ma clé à mon amie venu profiter (et subir lol) de ces moments mémoriaux. Après un sprint qui finalement me servira d’échauffement, je brûle la politesse à tous les coureurs du semi venus retirer leur dossard et récupérer le mien. Le point positif c’est que le lot offert est un coupe vent et non une bouteille, car sorti à l’arrache du gymnase j’entends le décompte du départ, le temps de glisser le haut sous mes couches et je me lance à la poursuite du peloton.
Accroché un dossard en courant ….. c’est une nouvelle expérience. Tout remis en ordre, je remonte le peloton dopé par l’adrénaline. Pourtant je ne suis pas là pour un chrono mais tout se bordel m’a chargé à bloc en énergie. Moins d’un km pour sortir du village et nous sommes plongé en pleine campagne. Le cadre est très sympa, je n’ai entendu que du bien de cette vallée alors je vais essayer d’en profiter un max lors de cette balade buccolique. En quelques km j’ai pu prendre ma place dans le peloton, je trouve que l’allure est bien élevée. Je tourne à 4’40 au kilo ce qui est pas mal je trouve, trop vite en songeant à ma ligne de conduite prévue mais les jambes semblent être là donc on verra bien. Km 5 passage au hameau des Bordes, vraiment très joli avec ce qui semble être un petit château en bordure de route et ses fermes en pierres apparentes. Sortis de ce lieu, nous nous enfonçons dans la campagne, et sur le bord je remarque un panneau affichant « marathon 21k ». Donc on repassera par là. N’ayant pas regardé ni le tracé ni le profil, je suis vraiment en touriste aujourd’hui.
Dans un faux-plat descendant, un coureur en fauteuil roulant me dépasse, respect car un parcours vallonné comme celui-ci ne sera pas une mince affaire dans ces conditions. Immédiatement s’enchaîne une petite « côte » où l’on repasse ce participant. Les km s’enchaînent dans la campagne. Ce tracé me fait beaucoup pensé à celui du Lubéron. Les places sont plus ou moins figées, chacun semble avoir trouvé son allure. La différence se fera peut-être une fois passé le 30°km où la fatigue pourra se faire sentir. J’ai ralenti légèrement le rythme, je suis descendu à 4’45 au kilo, soit 10 seconde au km de moins que la limite que je m’impose. En remontant sur un faux-plat vers un petit hameau, je vois des coureurs venant de la gauche. Il s’agit du fond du peloton du 10km parti 1h après nous. Ce petit bourg est en fait celui du début de notre parcours (5°k), nous partons donc pour une 2° boucle avec ce passage au semi et sa petite pancarte en bord de route. Du coup je connais le tracé. Mise à part le 1er ravito que j’ai zappé, je profite de chacun d’eux afin de boire un coup et surtout de manger quelques morceaux de banane histoire d’avoir quelque chose dans le ventre, car parti à la bourre, je n’ai pas eu le temps de préparer mes ravitos perso. 3h30 à courir, je ne vais pas risquer l’hypoglycémie ou autre défaillance.
Tout va bien pour ma part et je peux continuer mon petit bonhomme de chemin. Un peu plus loin nous repassons dans le village des Carneaux où étonnement je croise un coureur en sens inverse….. nous étions partis à droite mais cette fois-ci, une bénévole nous annonce que nous partons pour une petite boucle de 4km. Ceci explique cela. Encore du vallonné au programme, et un petit passage sur un chemin dans un cadre magnifique, champêtre avec le petit ruisseau pour la photo. J’ai rattrapé un petit groupe de 3 coureurs dans cette partie et je passe devant sans avoir besoin de forcer. On en finit avec cette boucle et en repassant au croisement, j’aperçois un coureur non (mal ?) voyant !!!! Pour l’anecdote, il s’agit de Clément Gass, recordman du monde pour déficient visuel en autonomie de la distance et qui va aujourd’hui battre son propre record en 4h04 ! Epoustouflant ! Quelle force de caractère et de volonté pour établir de telles prouesses ! Nous sommes désormais au km 29 et nous repartons pour ce qui sera le plus dur de ce parcours à mon sens. De bon gros faux-plat bien longs pour certains d’entre-eux où je ressentirais leurs effets sur mon allure. Je baisse même parfois à 5’45 au kilo. J’ai de l’avance donc pas de souci. Je passe 3 coureurs sur ces parties. Au sommet d’une belle côte, je m’arrête au ravito, celui du 30°k, j’en profite bien d’ailleurs et regonflé à bloc pour la dernière heure.
J’ai passé le 35°km, plus qu’à rentré tranquillement. Un peu plus loin je retrouve un semblant de plat, l’arrivée se rapproche avec au loin le complexe sportif. Les jambes sont là, sur le plat je peux retrouver l’allure de départ, mais inutile de d’enflammer, aucun intérêt. Les premières foulées en ville et dernier km. J’en termine tranquillement, 3h34m44s, à 1’ de mon meilleur chrono obtenu à Albi. Parcours pas évident du tout, pas beaucoup de répit mais cette diversité le rend très intéressant. On a eut le temps presque idéal pour la région, la meilleure météo qu’ils ont eu depuis le début de ce RDV ! En courant il faisait presque bon, mais une fois arrivée, la chaleur du gymnase est salutaire ! Je retrouve mon amie qui a eu la patience de m’attendre 3h30 et me prendre en photo à l’arrivée J. Pour repartir à la voiture c’est une autre histoire, les ligaments (ou tendons) refroidis au niveau de l’aine droite m’infligent une belle petite douleur à la marche et c’est un calvaire à chaque pas. Puis transi de froid sur la sueur cela n’arrange rien. Heureusement notre salut viendra d’une bénévole me voyant ainsi, nous proposa de nous remmener à la voiture (car comme mentionné au début, nous sommes garés à perpette). MERCIIIII !! Pour le résultat, je verrai le lendemain que je fais 39° au scratch sur 300. Impressionnant le niveau des coureurs car avec un tel chrono sur un tracé comme celui-ci et avec le peu de coureurs, je pensais être dans les 25 au minimum. Mon prochain RDV devrait être le duo de Mauguio (14k) avec mon ami Lionel dans un mois. Place à la préparation du 30km du Nîmes Urban Trail (17/02).
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