Marathon d’Albi (81)
Posté par mescourses le 6 mai 2018
Albi, le 29 avril 2018
- Championnat de France de marathon
- Départ 8h30
Premier marathon de l’année, prévu il n’y a pas bien longtemps. Ayant participé au semi il y a 3 ans, je ne pensais pas revenir un jour sur ces terres, mais voilà que l’occasion s’est présentée et à venir dans le coin, pourquoi ne pas le faire un jour de course ! J De belles balades au programme : Cajarc, St-Cirq Lapopie, Ambialet et Albi. La météo n’est pas trop top pour ce week-end là mais on a connu pire donc pas de problème on s’en accommodera. Une fois toutes les balades d’effectuées et le dossard de retiré (t-shirt et sac pour chaussures en dotation), place au sport ! Pluie orageuse prévue en fin de matinée, donc en fin de parcours pour ma part. Départ à pied de l’hôtel, 1.5km pour activer les muscles. Je « croise » 2 alésiens et un de St-Christol , championnat oblige ! Egalement au programme un semi et un 10km en décalé d’un quart d’heure à chaque fois. Notre parcours (comme celui du semi) est composé d’un passage dans le centre historique et d’un aller-retour dans la vallée du tarn. Par rapport à la météo annoncée, je décide de ne pas prendre la GoPro.
5’ avant le départ, je me mets en place juste derrière le meneur d’allure des 3h30m. J’ai hésité longtemps entre celui-ci et le meneur 3h45 par rapport à mes tendons. Je tente le coup et au pire je lâcherai prise. Le troupeau est libéré, les élites devant. Je déclenche la montre sous l’arche pour avoir mon temps réel. Un km de ligne droite sur le boulevard avant de tourner dans la ville en direction du centre historique et sa cathédrale Ste-Cécile de toute beauté. Un régal de courir dans ces ruelles pittoresques. Puis on sorts de la ville direction St-Juery et la vallée du Tarn. Cette partie n’est pas super fun, voir même « moche ». Nous sommes un gros paquet avec ce meneur. Physiquement tout va bien, on a un bon rythme avec 1 minute d’avance sur le créneau horaire, étant parti un peu vite je pense. A la sortie de cette ville nous attaquons enfin la vallée et sa verdure éclatante. Nous longeront quasiment tut le temps le Tarn. Cette vallée me fait penser immédiatement à celle du marathon des Oussaillès d’août dernier dans l’Ariège, les montagnes en moins J. Passage aux 10km en 49’, tout va bien.
J’ai l’impression que nous descendons en faux-plat depuis un petit moment. Si ce n’est pas une impression, le retour peut-être dur lol. Les tous premiers du semi partis un quart d’heure après nous, viennent de nous dépasser. On passe leur zone de retournement et nous enfonçons dans la vallée. Moment sympathique, on traverse un premier pont au km 15, long de 965m, éclairé heureusement, et moins d’un km après sa sortie on pénètre dans un 2°, bien plus court, moins de 400m. Et c’est dans un de ces 2 tunnels que l’on croise les premiers coureurs du marathon déjà sur le retour. Et j’ai un grand plaisir d’apercevoir des maillots d’Alès. On arrive à notre tour au retournement, km 23. J’ai de très bonnes jambes, malgré les « douleurs » dûes peut-être au manque d’entraînement, mais je me surprends même à hésiter à partir du groupe ! Nous sommes une bonne vingtaine et je sens que je peux aller plus-vite. J’attends tranquillement, on verra plus-tard, je ne vais pas m’emballer car il y a encore 20 bornes !
Le groupe est toujours bien garni, je me place au côté du meneur, on échange quelques minutes. On est repassé sous les 2 tunnels et j’attaque le 30°km. Nous sommes plus que 10 à suivre le rythme. Je me tâte une nouvelle fois à partir en solo, mais un peu frileux à 12km de l’arrivée, mais si tout va aussi bien d’ici là, je passerai à l’action à 5km de l’arrivée. Le ciel est de plus en plus menaçant, jusqu’à présent on y a échappé, la température est parfaite pour courir. On revient sur St-Juery au km 35 et je profite d’un faux-plat pour hausser le rythme et fausser compagnie au groupe qui perdait de plus en plus d’unités au fil des km. 1000m plus loin la pluie fait son apparition et ma montre m’indique 4’30 » et je sens que j’en ai encore sous la godasse. Après de savants calculs je réalise qu’à 5’ au kilo d’ici la fin je pourrai accrocher mon meilleur chrono sur la discipline réalisée à St-Girons. Alors je redouble d’effort ! Je ramasse un à un les concurrents, les km défilent, les coureurs aussi. J’en rattrape un qui à une allure très élevée et est dans la même dynamique. Il prend le train en route et on s’encourage mutuellement pour finir à ce rythme. On arrive sur la dernière ligne droite du boulevard, on rentre sur la piste d’arrivée, 300 derniers mètres en sprint pour doubler un dernier coureurs et j’en finis ! 3h23m28s !!!! record pulvérisé, 4’ de moins et vu les dernières semaines …. On peut encore espérer mieux avec de la prépa spécifique. 338° au scratch, et 91° sur l’Open, anecdotique. Place au repos une semaine, et reprise par le vélo dimanche prochain. On verra pour la suite de la CAP
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