Trail du Capuchadou – Trans Aubrac (12)

Posté par mescourses le 5 mai 2017

Laguiole, le 22 avril 2017

  • 48.5km 1300+
  • 10h00

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Ca y est, j’y suis !! l’objectif de l’année se présente à moi. Le trail du Capuchadou en Aveyron et ses 49km ! De retour en Aubrac pour réaliser une nouvelle fois ma plus longue distance, après le 30km (2015) et le 43 (2016) de Courir en Aubrac à Nasbinals. Cette fois-ci ça sera lors de l’événement de la Trans-Aubrac. IL s’agit d’une course en ligne rejoignant Laguiole à St-Géniez d’Olt, via notamment le célèbre village d’Aubrac. Comme à chaque fois, j’ai embarqué avec moi mon ami Jérôme. Une bonne prépa depuis novembre, sans incident : 1 CAP + 2 cani-cross + 1 vélo et de la PPG ainsi que de la rando par semaine. Formule gagnante j’espère. GG en délicatesse avec sa cuisse depuis des lustres vient courageusement avec moi, on croise les doigts pour que ça tienne. La course étant samedi, on s’est pris un we de 3 jours au pays de l’aligot et on ne va pas se priver !!! Super bien installé dans un village vacances sur Ste-Eulalie d’Olt (un des plus beaux villages de France), on s’est bien bardé au restau vendredi soir pour prendre des forces ! Côté météo il fera un beau soleil pour la course, seule la température et surtout le ressenti reste à connaître.

Levé 6h45, un bon petit dej, on met le nez dehors et on se pèle avec cette humidité !! mais le départ n’étant qu’à 10h … c’est toujours l’interrogation. On part sur St-Géniez pour prendre la navette qui nous emmènera à Laguiole. Une heure de trajet en bus, mais en papotant ça passe ! Arrivé sur place, au soleil il fait bien chaud déjà. Au briefing on nous annonce qu’on aura bien chaud. J’enlève tout et j’opte pour le débardeur. Un seul ravito sur le parcours, au 20°km. Sur les conseils de GG, je dois y arriver les deux gourdes aux ¾ vides. Faut vraiment que je me force à m’hydrater pour éviter les crampes qui devraient arriver passés les 35Km. Me basant sur les burons de l’année dernière, je vise les 6h15 max de course, sachant que l’état du terrain est nickel, tout dépendra des genoux et des muscles. Je sors l’appareil photo, un cliché puis plus rien ! le bug au très bon moment …. Moi qui comptais faire un reportage photo c’est la tuile. Dégouté ! décidément j’aurai du matos de trop dans mon sac !

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10h on lâche les 350 partants (record cette année). Je prends ça pour une magnifique rando course où je marcherai dans les pourcentages les plus importants et en faisant très très attention aux chevilles dans les pâturages ! Principalement on va monter jusqu’à mi-parcours puis descente sur l’arrivée avec 3 principales côtes, mais ça c’est sur le papier ! Un petit km en gros faux-plat d’entrée pour sortir de ce très joli village, placé bien au chaud au milieu du troupeau je pars trankilou avec la banane en me disant que je vais en prendre plein les yeux. Passé l’entreprise de couteau laguiole, on quitte le bitume et nous voici partis arpenter l’Aubrac. 4km d’ascension d’entrée (200+) pour étirer le peloton avant de « souffler » sur du plat. 10km de montée entre-coupés de zones de récupe et avec un passage à la station de ski de Laguiole (km9). Sans forcer je remonte la file de coureurs (partis un peu trop vite ou bien encore plus prudents que moi ?)

Nous voilà désormais partis pour 10 autres km mais de montagnes russes, afin d’aller chercher le seul ravito du parcours sur les hauteurs d’Aubrac. Je ne me lasse pas de venir courir dans cette région (4° course), les paysages sont splendides, la difficulté de courir sur les alpages, les tourbières et cerise sur le gâteau, c’est la période des jonquilles ; et je fais tout mon possible pour ne pas en écraser ! Côté sportif, tout va bien, je ne casse pas la baraque mais les km défilent. Je suis en mode balade, peut-être un peu trop d’ailleurs. Entre les km 15 et 19, on roule entre 3 départements ; un coup dans l’Aveyron puis le Cantal et la Lozère. Egalement le passage au point culminant du parcours à 1426m (dans le Cantal) où d’ailleurs on peut me voir sur la vidéo à la 3° minute. Le point de vue est tout simplement magnifique. Une vue à 360°, avec un ciel sans nuage. Quelques secondes à profiter du moment présent et pour souffler un peu puis je repars en faisant très attention dans la descente. On croit que c’est roulant mais ces pâturages sont de véritables pièges à chevilles. Alors prudence, je ne suis qu’au premier tiers de la course.

Descente sur le buron des Bouals, lieu du ravito. J’ai bien descendu mes gourdes comme mon GG me l’a conseillé. En rentrant dans cette salle, un buffet gargantuesque s’offre à nous !!! Je n’ai jamais vu ça !! On pourrait dire qu’il y en a à perte de vue. Côté gauche les liquides et à droite la nourriture. Je remplis les gourdes et descends 2 verres de jus de fruits, un de coca et un d’eau. Je prends quelques minutes mais je ne m’attarde pas sur la nourriture car j’y passerai des heures à tout goûter. J’attrape un abricot sec été 2 morceaux de banane et me dirige vers la sortie pour me faire pointer. Et c’est reparti !! Plus de ravito donc faudra que je profite des ruisseaux qui seront présents sur cette partie pour ravitailler. Première partie alpage on va dire et place désormais à une partie qui devrait être forestière car on va descendre de 1000m. Passage au village d’Aubrac, toujours boueux ! Souvenirs de mes deux dernières années à courir ici (km8 après le départ de Nasbinals).

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Présent sur la vidéo à la 3° minute ;-)

Ce petit arrêt ravito m’a fait le plus grand bien, j’ai l’impression d’être frais musculairement. Les coureurs se font rares, la ravito a chamboulé cette longue file étendue. Pour une fois je m’alimente correctement jonglant entre pom’potes, gels et sucres. Près de 3km à descendre avec passage en forêt qui est super agréable. On longe par endroit la Boralde se St-Chély d’Aubrac (affluent du Lot). Puis place à près de 4 km de montée. On sort de la forêt et on regrimpe sur les alpages. Pause pipi au grand air. Je me retourne et contemple la vue sur le lac des moines. J’ai grappillé quelques places en 6km. Tous les voyants sont au vert à mi-course, ça donne des idées mais un peu trop tôt, il me reste encore 23 km. Tactique : je continue comme ça.

La petite pause ravito a du me faire plus de bien que je le pensais car les jambes tournent mieux et j’ai même envie d’augmenter l’allure. Aucun gêne musculaire, les genoux fidèles à eux-mêmes mais ne me donnent pas ce sentiment de défaillance. 26° km on finit de grimper et on bascule sur 7km de descente (pour 500-) en sous-bois. De mémoire c’est dans la descente que l’on a eu la joie de trouver un ravito « sauvage ». J’en profite pour boire 2 verres sans remplir les flasks étant encore bien remplies. Puis on déroule en longeant un ruisseau, Le Merdanson,  donc aucun souci de ce côté-là. J’en profite pour envoyer quelques messages aux amis qui m’encouragent depuis le départ !

Un bon moment tout seul, j’aperçois 3 coureurs espacés les uns des autres. Voilà mon objectif. Je rattrape assez vite le premier et j’enchaîne sur les suivants. Bien plus rapide qu’eux et sans forcer ça me donne des idées pour la fin. J’augmente l’allure et j’arrive au pied d’un beau mur : 110+ sur 600m (oui ça peut faire sourire, mais cavaler 7km et d’un coup cette bosse, ça parait un mur). 5 coureurs sur cette zone en marche désespérée ! Ils y passent aussi, je monte en marchant mais d’un pas décidé, les mains sur les cuisses et le torse en avant, et une fois au sommet je relance sans sourciller dans la descente. Petits coup de fil pour dire que tout va bien et le fait de discuter recharge les batteries.

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Pas de répit, km 35.8 une petite bosse, j’arrive à courir si ce n’est pas trop raide et je rattrape encore des coureurs. Toujours pas de douleurs, je relance dans la descente, passage dans un hameau (je ne retrouve pas sur la carte son nom … ), une fontaine mais l’eau n’y coule que goutte par goutte donc pas de perte de temps, je trace. Grosse montée pour enchaîner : 1km 100+. Belle vue dans notre dos du hameau traversé. A nouveau seul, je relance une fois au sommet, 2km de descente. Je suis dans les 10 derniers km, dernière difficulté avalée avec un passage à proximité de Crespiac où de nombreuses personnes sont là pour nous encourager (et voir surtout passer leur proche). Quelques blagues échangées et c’est reparti. Grosse descente en forêt assez raide de plus de 3km, très roulante mais gaffe avec la fatigue. Je rattrape 3 autres coureurs et les dépose sans sourciller. Que c’est bon quand on n’a pas de douleur après tous ces km !! Désormais en bas, je longe le ruisseau. Un coureur me laisse passer et je poursuis de plus belle. Ca sent bon la fin !!! Je rentre dans Saint-Géniez en longeant le Lot, un dernier coureur en point de mire pour faire la cerise sur le gâteau. Traversée du camping avec dernière bosse pour le fun et entrée dans le gymnase pour en finir !!!!!

5h15 pour ces 48.4 km et 1230+ ! Objectif réalisé avec brio ! 22° au scratch et pointé 58° au ravito du 20°km. C’est ce qu’on appelle une remontada !! Aucune douleur ou alerte d’aucune sorte ! Tout bon pour la suite. Le temps de récupérer au ravito en dévalisant, comme à mon habitude, les boissons. Je continue de marcher car le fait de rester statique me gêne plus qu’autre chose. Bain de pieds dans le Lot, bain de soleil sur le gazon, j’attends mon GG !! Il en finira frais comme un gardon 3h plus tard. La cuisse a tenu et cet écart de temps est dû au ravito du buron où Mr a goûté à tout !!! Trop fort GG !

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Le soir nos farçous,  Aligot et pavé de bœuf de l’Aubrac sont bien mérités !!! un pur régal pour se raconter notre escapade de la journée. On ne trainera pas en soirée, la fatigue se pointant rapidement sur la digestion. Lendemain balade décrassage avec visite de Ste-Eulalie d’Olt un des plus beaux villages de France. Là au moins j’ai pu faire des photos avec le tel !

Dans un mois, bel enchaînement 24h de Peynier en relais + Marathon du Mont-St-Michel le we d’après.

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La nantaise, hospitaliers (12)

Posté par mescourses le 11 novembre 2013

Nant, le 2 novembre 2013

  • Festival des hospitaliers
  • 14.5km 460+
  • Départ 14h15m

Me voici de retour à Nant pour le festival des hospitaliers et la 2° édition de la Nantaise. C’est mon objectif de 2013, le résultat d’une année de travail. La forme est là, les voyants sont au vert. Une montée – une descente, 460+, mon type de course de prédilection. Seul petit hic pour moi, l’interminable faux-plat pour rallier l’arrivée, 3 km le long de la Dourbie !! Une bonne occasion pour vérifier ma progression. L’année dernière un peu plus d’1h19m. Nous sommes 3 du SMAC avec Florence et Fabrice (alignés sur le 29km) et 4 du CTC, avec Romain et Fréd sur le 29 et Freddy sur l’Ultra. Première course si longue pour Florence, courage, ça va le faire !!

La nantaise, hospitaliers (12) dans 10 à 20 km l-hospitalier-2013-003

La météo est avec nous, quelques éclaircies même !! Après avoir les avoir encouragé et suivi sur leur départ, c’est notre tour! 400 environ au départ (alors que les inscriptions étaient closes, donc 500 ….). Je me place aux avant-postes. Objectif TOP 30.  Et c’est parti!! Je prends le bon wagon et le bon rythme sans trop m’enflammer car avec l’ascension, mieux vaut pas se cramer d’entrée. Désormais je ne compte plus trop sur le fait que certains coureurs partent trop vite pour gratter des places, car à chaque fois c’est une désillusion. Il faut que je me batte avec moi même pour garder un bon rythme en côte. Je veux éviter d’être lâcher au sommet, car je mise tout sur la descente.

Après ces 500 me plat pour étirer le peloton, la pente commence à se durcir. Je prends la tête d’une petite colonne. Le premier km et demi de montée passe bien. J’appuie ensuite quand le % s’élève un peu plus. Je pars « en solitaire » et récupère petit à petit quelques coureurs. Au 3°km, une petite zone de descente tout en monotrace histoire se souffler un peu. Puis on rentre dans le dur, 210+ en moins de 2km. Je lâche rien, je marche dans les moments durs, recolle dès que je relance. Pour une fois, personne ne me reprend dans une côte. Sur la dernière partie d’ascension je lâche prise sur les 3 coureurs en point de mire. Je passe au sommet, sur le Causse Bego,  je sais que je suis dans les 30. Le plus dur est passé.

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Le sommet vallonné permet de relancer la machine, faut en avoir gardé sous les pieds. A défaut de revenir, je ne perds pas de terrain, mais les 3 sont relativement loin. Au km 6.1 on bascule sur la descente. 4 km de descente à fond. J’envoie tout ce que j’ai, premièrement pour éviter/limiter les retours éventuels et dans l’espoir de revenir sur des coureurs. Mise à part une toute petite partie au début, tout se fait en monotrace, en sous-bois ou légèrement dégagé. Le cadre est somptueux, les couleurs automnales sont maître des lieux. La grosse difficulté se trouve sous nos pieds. Pas tant la technicité du sentier mais par le fait qu’il est recouvert par un tapis de feuille. Ca glisse fortement par moment, mais surtout on ne sait pas où on met les pieds! PIEGEUX.

Et ce qui devait arriver, arriva. Dans la partie en lacets, magnifique chute dans une piscine de feuilles, un finish en glissade sur 3 mètres digne des plus grands. Les genoux et les coudes tapent durement, de suite dans la tête je pense à la peur de l’abandon !! Il me faudra un petit peu de temps pour pouvoir recourir normalement, le genoux gauche à morfler. Mais je ne veux pas perdre tout le bénéfice de ce début de descente. Quelques centaines de mètres me seront nécessaires pour reprendre mon rythme. Personne n’est revenu sur moi, bonne nouvelle. Je reprend ma marche en avant.

Je récupère 2 coureurs, les passe et prends le large immédiatement. Ca booste un peu plus le moral,  et rapidement 2 autres coureurs en point de mire. Le premier « saute » de suite, le second est un poil plus loin. Je le rattrape sur la fin de la descente, le double mais sans le lâcher. On récupère le lit de la Dourbie. Maintenant place au faux-plat de 3km. Comme prévu, dur moment pour moi. J’invite le coureur à me passer pour ne pas le ralentir. Il a plus de jus pour finir. Une petite « bosse » finit par me couper les jambes. Je sais que maintenant c’est du plat mise à part l’arrivée, donc j’essaie de tenir un petit rythme de croisière surtout pour éviter le retour de coureurs pris dans la descente. Cette partie est longue et interminable. On longe la Dourbie sur un terrain mou le plus souvent, heureusement que cette portion zigzague un peu pour casser la monotonie !

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J’entends revenir derrière, je me retourne, 2 coureurs! On retrouve la civilisation. On passe le pont à l’entrée du village, la foule est présente à cet endroit et leurs encouragements font plaisir!!! Les poursuivants sont juste derrière. Il me reste que 500m à tenir, hors de question de perdre 2 places. Il reste la dernière bosse à franchir, courte mais raide surtout après 14km de vitesse dans les jambes. Je pensais qu’ils me doubleraient sur le pont, mais rien. Je lâche tout ce que j’ai dans la pente et sans me retourner j’accélère en rentrant dans la zone d’arrivée. Et j’en finis !!! 1h14m35s, 5 minutes de moins que 2012 ! Et une 22° place au scratch sur 395! Je n’ai pas raté mon RDV cette fois-ci.

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Et la cerise sur le gâteau est le super résultat de Romain (95° en 3h40) et de Florence qui a pris son pied sur ce parcours et en redemande !!!! Freddy aussi sur l’Ultra en 11h32m a réussi!! BRAVO à vous tous !!

Désormais, repos, coupure 1 grosse semaine, puis je tournerai les jambes avant de reprendre l’entraînement vitesse à partir du 18/11. Retour à la compète prévue le 1° décembre sur l’Oenotrail du lunellois.

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Trail Tana Quest (12)

Posté par mescourses le 26 septembre 2013

Flagnac, le 21 Septembre 2013

  • 12.4 km 520m D+
  • Départ 16h30
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Me voici au pays de l’aligot pour regoûter au trail et commencer à préparer les hospitaliers. Et rien ne vaut une bonne compète dans un endroit qui dépayse. Je me demande tout de même si c’est une bonne idée suite à mes pâles prestations à Ponteils et Brésis et surtout il y a 15 jours à Saint-Mamert. La semaine de repos après la ronde des vendanges m’a fait du bien, physiquement tout va bien. Autre incertitude, le départ en après-midi, qui n’est pas forcément ce que j’apprécie le plus, mais bon ….

 

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2h avant notre départ, les coureur du 30km se sont élancés, une centaine, puis une heure après, 180 marcheurs !!!! Nous sommes 164 sur le 12km. Le site est très agréable, la campagne aveyronnaise s’offre à nous à perte de vue. Après un bon échauffement, place sur la ligne de départ. Toujours le même objectif : viser le podium de catégorie et/ou rentrer dans les 10%. Je me place en première ligne pour prendre le bon wagon. Et le départ est lancé au coup de fusil !!

 

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Petite partie de faux-plat pour commencer et sortir du centre village. Entre parenthèse, très joli petit bourg, typiquement aveyronnais, j’adore !! Ca part bien sûr très vite ! Je me retrouve en 15° position à la sortie, à l’affut. On attaque alors une bonne descente pour aller récupérer un pont enjambant le Lot. Déjà je me dis qu’il faudra sûrement remonter tout ça lol. Depuis ce pont débute la première boucle du parcours, la plus dure selon l’organisation. On emprunte un escalier étroit pour atteindre la rive et la longer en forêt. Très joli passage, très agréable malgré l’effort fournit.

 

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Place alors à la difficulté majeure, la première ascension. Tout en monotrace en sous-bois, un plaisir pour les yeux, moins pour les jambes !!! 1.8km à grimper, les places commencent à se dessiner. Entre les « je te double – tu me doubles » depuis la sortie du village, je dois me positionner 13°. Sur une partie, je me retourne, personne derrière, on a fait le trou ! Au km 3.8 on termine l’ascension avec l’arrivée au château deGironde, site très agréable et une vue qui l’est tout autant !!!

 

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Je profite du ravito pour sauter 3 coureurs. Une petite partie de bitume en faux-plat montant sur le plateau campagnard histoire de relancer la machine. Un coureur me rattrape, on fait ce petit bout de chemin ensemble jusqu’à la bifurcation avec un nouveau monotrace. Cette fois-ci on va se barder et lâcher les chevaux en descente, sur plus de 2km. Au bas, nous récupérons une prairie, 500m pour la traverser à un rythme soutenu. Nous en terminons avec cette première boucle en remontant sur le pont.

On se présente ensuite devant un véritable mur, 120m D+ sur 800m en monotrace. Ce qui me rassure, c’est que nous sommes tous dans la même situation : on souffre !! Les places se figent, plus qu’à limiter la casse éventuellement et pourquoi gratter encore une place ou deux. Au sommet on bascule sur 1.5 de descente, pas de répit, faut tout envoyer à nouveau. Depuis un petit moment, nous sommes un groupe de 3 dont la 2° féminine. Je suis bien moins fort qu’eux 2 en montée, mais les descentes et relances me permettent de revenir sans difficulté.

 

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Au km 9.5, on repart à nouveau dans une ascension, très courte heureusement. La féminine prend le large petit à petit. La dernière bosse lui permet de nous lâcher définitivement. Enfin on en termine avec le D+. La dernière descente, de plus d’un km, est une formalité. On dévale à 2 et décidons de terminer ensemble. 2 coureurs derrière basculent, on appuie alors pour éviter un retour, on sait jamais. Ne pouvant suivre, il me donne « un bon de sortie ». Je maintien le rythme et franchis a ligne d’arrivée en solo.

 

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Au final, 1h08m11s pour parcourir ces 12.4km 520+ et une magnifique 11° place et 4° de catégorie hors scratch. A 30s d’un podium, rageant mais inespéré au vu des dernières semaines. Rien ne vaut un bon trail pour se remettre sur de bons rails. Et en plus c’est l’occasion de faire de bonnes connaissances, on trouvera bien une course du côté de Rocamadour ;-)

Prochain RDV, le 13 octobre à Marvejols (48) pour un 14km 800+ qui promet !! La préparation des Hospitaliers est lancée.

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Trail du Pic du Pal (12)

Posté par mescourses le 26 février 2013

Séverac-le-Château (12), le 24/02/2013

  • Trail du Pic du Pal
  • 12km 450m D+
  • Départ 10h30

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Départ du 30km 8h30

Me voici de retour sur les sentiers de la compète, un mois après la course d’Estézargues. Il s’agit du trail du Pic du Pal à Séverac-le-Château dans l’Aveyron, le 12km 450+. Les conditions météorologiques de ce 24 février sont très difficiles : neige, glace, vent avec une température de -5°C à l’abris … une première pour moi. Arrivée la veille, j’en ai profité pour visiter le château avant de vite me replier au chaud à l’hôtel :-)

Trail du Pic du Pal (12) dans 10 à 20 km dossard

Bien couvert, je me rends sur le lieu du départ pour voir partir les courageux du 30km, 8h30 !! J’en profite pour retirer mon dossard. Dans 2h ça sera notre tour. Et il ne fait pas plus chaud, ou moins froid plus exactement ! Plus d’une centaine sur notre 12km, je me place aux avant-postes. 11km officiellement et 900m rajoutés. Départ lancé, et ça part très vite en faux-plat descendant sur un km. Je suis vite débordé de toute part, ceci en étant à 16 de moyenne …. Je n’essaie pas de suivre le rythme, les muscles sont encore froids et je ne veux pas risquer la blessure.1.3km de bitume avant de récupérer le sentier. 4 ascensions au programme sur ce circuit, la première est la plus longue et débute au km 2. Il faut que j’en profite pour remonter au classement, je me situe entre 30 et 40 à vu d’œil. J’attaque sur un bon rythme la montée, 1km pour 110+ sur sentier large recouvert de neige glacée. Nous restons en file indienne sur les seules parties non glissantes ; étant plein Nord, on est pas loin d’être sur une patinoire, une première pour moi dans de telles conditions. Je lâche la 3° partie du peloton et remonte petit à petit, j’en double quelques uns.

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Arrivés au plateau à 800m d’altitude, nous sommes balayés par les rafales de vent glacial. Je relance immédiatement pour accentuer mon avance sur les poursuivants. Je double 2 coureurs. Il s’agit maintenant d’attaquer la descente. 700m pour dévaler 100- sur le premier monotrace du parcours !! Les 2 coureurs en profitent pour me repasser. Zone ultra glissante, ils y sont plus à l’aise que moi, certainement plus habitués aussi :-)

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Arrivés sur le plat, je relance sur ce km et demi et reviens et dépasse facilement les 2 même coureurs ainsi qu’un 3°. Je me lance maintenant à la chasse. Km 6.5, une rampe de 700m pour prendre 80+ avec en prime un bon faut plat au sommet. Je marche à quelques reprises pour reprendre mon souffle. J’ai en ligne de mire 1 coureur proche et un autre plus loin, tel est mon objectif. A nouveau au sommet on se remange les rafales glaciales et les sentiers glacés. Bien 15cm de neige glacées par endroit !!! Et c’est là que mon genou droit décide de faire des siennes, le froid doit accélérer le phénomène qui survient habituellement vers les km 15. On verra bien. Puis on repique au km 8 vers les « profondeurs ». On plonge à travers un immense champ glacé sans en voir le bout, et de suite je songe aux navigateurs d’en-temps qui pensaient trouver le vide au bout de l’océan ; la même sensation !! A nouveau je suis distancé par mes prédécesseurs. On prend en contre-bas un monotrace très sinueux avec le vide comme accompagnateur. J’envoie tout ce que je peux sur cette partie et frôle la correctionnelle à plusieurs reprises.

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Puis quelques centaines de répis avant d’attaquer la troisième difficulté, l’ascension de la chapelle Notre-Dame de Lorette. Grimpette courte mais raide, impossible de courir sur cette partie : 60+ sur 250m !! Arrivé au sommet, quelques secondes pour reprendre le souffle et contempler furtivement cette chapelle, puis je repars de plus belle. On replonge désormais vers la ville au pied de la cité médiévale. Et il faut grimper maintenant aux ruines du château, dont les portes ont étés spécialement ouvertes pour l’occasion. 1.1km de montée en 2 parties : la première à travers les ruelles de la cité où j’en profite pour rattraper le coureur que je suivais depuis 5km, et la deuxième, où je le doublerai, la montée au château  »hors sentier » avec l’aide des cordes qui n’étaient pas en trop!! Arrivé au site, je récupère 3 coureurs du 30km. J’attaque la descente vers l’arrivée en compagnie d’un autre coureur. Grosse frayeur dans les escaliers, belle glissade, merci aux rampes pour m’avoir soutenu et éviter la catastrophe, et tout ceci sous les yeux d’une caméra de l’organisation ;-) si je suis « sélectionné » pour le clip officiel de la course je vous en ferai part histoire de rigoler. Dans les ruelles monotraces de la cité, après avoir échangé quelques brèves, mon partenaire du moment me laisse passer me voyant plus rapide et surement pressant j’avoue. Je dévale à bloc les derniers mètres et passe la ligne d’arrivée.

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Epreuve éprouvante pour moi par rapport aux conditions climatiques, pour pouvoir tenir un rythme soutenu constant. Mais courir sur (et sous) la neige et glace (pour la première fois) restera un excellent souvenir. Après un retour à l’hôtel pour une bonne douche chaude, je reviens prendre connaissance du classement. Au final je finis 21° sur 128 arrivants, 12.48km au GPS 450+ en un peu plus d’1h04m. Un peu déçu tout de même, mon objectif étant le top 15 au vu du nombre d’arrivants, mais bon …. Courir reste un plaisir et c’est bien là l’essentiel. Finalement le genou a tenu, je le paierai demain :-)

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Repos désormais, pour être en forme pour le 1° objectif de l’année, le trail du pays viganais de samedi !! Objectif Top 20 quelque ce soit le nombre de participants ; les yeux plus gros que le ventre ?? réponse samedi soir.

 

 

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La Nantaise, festival des Hospitaliers (12)

Posté par mescourses le 8 novembre 2012

Nant (12)

  • Festival des Hospitaliers
  • Samedi 3 novembre 2012
  • 14.3km
  • 530+
  • Départ 14h30

Fort de ma prestation à St-Roman de Codières, me voici avec des amis du Cévennes Trail Club, à Nant pour le festival des Hospitaliers. Perso je suis engagé sur la nantaise, course de 14.3km pour 530m D+, comme 373 autres. 500 sur l’Ultra de 75km et 500 sur la « Larzac-Dourbie » de 29km. Objectif, le Top 50.

Temps menaçant, frais, mais on devrait passer entre les gouttes. Le 29 s’élance 1/2 heure avant, avec de très grosses chances de podium avec notre chef de file Françoise Barrière. 14h40, avec 10m de retard du fait des courses d’enfants, on s’élance enfin et comme les « grands », on a droit à l’hymne des Hospitaliers. Placé dans les premières lignes, je me fais vite déborder de toute part. Certains d’entre eux seront partis trop vite comme d’habitude. Au programme, une unique ascension, un plateau vallonné au sommet avant d’entamer la longue descente en forêt pour finir par du plat le long de la Dourbie. Ma tactique est simple, tout envoyer dans la montée, se maintenir sur les plats et appuyer dans la descente. Tactique gagnante il y a 15j.

500m après le départ, l’ascension commence. Je maintiens mon rythme pour arrêter « l’hémorragie ». Au bout d’un km, j’inverse la tendance et commence à remonter les concurrents. Longue montée sur DFCI, monotrace, accidenté et roulant, tout est réuni! Au km 3.5 les allures se figent, je relance ce que je peux aux endroits propices et marche pour récupérer à d’autres sur le dernier kilo. 8.5 de moyenne, il y a encore du boulot pour retrouver mon niveau d’ascension de la première partie d’année.

On en termine alors avec cette montée par un monotrace en sous-bois débouchant sur le plateau, type DFCI, 2km vallonnés environ. Impossible de relancer, musculairement tout va bien, le souffle aussi, mais 2 point-de-côté me brident. Je maintiens un rythme tant bien que mal tout en lâchant petit à petit du terrain sur le groupe me précédant. Mais le principal est que personne ne me reprend! Place désormais à la descente, le sentier se réduit immédiatement.

La Nantaise, festival des Hospitaliers (12) dans 10 à 20 km hospitaliers

Le terrain est piégeux mais pas technique. Un lit de feuilles le recouvre en bonne partie, parfois même entièrement. J’entends gueuler au loin, certains semblent chercher leur chemin. Débalisage? Bingo !! A un croisement, ça court à droite et à gauche à la recherche de la rue-balise. Avec d’autres, je reste sur place et en profite pour récupérer. Au bout de 2 minutes on décide de repartir dans une direction où sont partis quelques coureurs – qui ne sont jamais revenus, donc par déduction, c’est le bon choix ! Choix judicieux, 200m plus loin, le repère! Le coureur me suivent rappèle tout le monde, et commencera alors la déferlante de coureurs !! Une grosse partie de la tête de course je pense au vu de leur cadence et aisance à doubler sur ce monotrace où se mêlent racines et caillasses. Une bonne quinzaine passent! Pas d’affolement, je garde mon bon rythme, les points-de-côté sont un mauvais souvenir.

On en finit enfin et attaquons la dernière partie, vallonnée en son début le long de la Dourbie. Les places sont figées et sommes un petit groupe de 5. Je retrouve un coureur avec qui j’ai fait la majeure partie de l’ascension, perdu sa trace au sommet. A nouveau 2km ensemble.

  • « Allez, on a commencé ensemble, on finit ensemble? »
  • « Non, vas-y je suis cuit, ne m’attends pas »
  • « A toute! »

Je reprends ma cadence de finish sur ce monotrace en « pif-paf » sur un terrain en champ de patates recouvert d’herbes hautes! Que du bonheur lol, mais le cadre est très buccolique, un régal à longer la rivière en ce sous-bois. Je me raccroche alors à un petit groupe me précédant, et dans les 300 derniers mètres sans en rajouter une couche, je reprends 3 de ces coureurs et c’est le Finish !!

Système à puce oblige, je vois immédiatement mon chrono et classement sur l’écran de contrôle: 39° au scratch, 17° de catégorie en 1h19m. Objectif atteint, super content de ma course au vu de ce résultat.

profil-hospitaliers dans Aveyron

Maintenant une bonne douche et retour sur l’arrivée pour accueillir les coureurs du 29 et surtout Phil et Françoise !! Cette dernière finissant 3° scratch féminin !!! Superbe journée pour le CTC !!! Demain journée sur l’Ultra pour suivre Isa, Thierry et Denis. Départ 5h, arrivée prévue 18h

Pour ma part, prochaine course, éventuellement à Orange (84) pour le 12km de la course de la Colline.

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Trail des Puechs (12)

Posté par mescourses le 2 juin 2011

Viala-du-Tarn, le 8 août 2010

  • 15 kms
  • Départ 10h
  • Dénivelé: 500m+

Me voici au rendez-vous de mon trail de l’été. 30°C, Ciel bleu, pas de vent, excellentes conditions.

Moins de 80 participants au départ, très surprenant, même si ce village est assez perdu (entre Millau et Saint-Afrique), on peut voir pas mal de pubs de ce trail sur le net.

Concernant le 35kms, seulement 32 à l’arrivée et 5 abandons.

layrissejeanmilelespuechs.jpg

Le départ commence très rapidement par une descente légèrement technique d’environ 1km. Je me retrouve très rapidement vers le fond du peloton. Je vais à mon allure, je sais que de suite après on doit tout remonter afin de revenir au centre du village en repassant la ligne de départ. La montée est très sélective, 200m D+, le peloton s’étire immédiatement, je remonte petit à petit plusieurs coureurs. Arrivée au point de départ on sent déjà que les places ne changeront pas trop car cette montée à dû en calmer beaucoup d’entre nous, et ce n’est que le début! Elle laissera surement des traces aux organismes alors que ce n’est que le début.

La descente (100m D-) fait du bien mais ma cheville n’est pas de cet avis. Peut-être un manque de concentration, “CRAC”, elle se dérobe sur une « Rolling Stone » ça calme lol. Dans des cas comme ça, la plus part du temps ce n’est pas grave, donc je continue à trottiner voir ce que ça donne. Ca passe, ouf!! Une alerte qui me rappelle à l’ordre!

On enchaîne dans la foulée la deuxième montée sur route cette fois-ci, 220m D+. Moi et la chaleur ça fait 2, et je commence à en souffrir. 30 minutes pour faire ces 5 kms environ! Ca craint. Pas d’ombre, 30° plein soleil, sans vent. Atmosphère étouffante. Je rallie le ravito qui se situe à 1 petit km du camping à la ferme où je « loge », je bois un coup, on recharge les batteries . Et c’est reparti sous le soleil!!

layrissejeanmilelespuechs2.jpg

 

La fin est une succession de descente et petite montée que j’effectue en compagnie d’un “vétéran”, qui m’a plus que soutenu sur cette fin, et je l’en remercie encore!! Merci Robert. Il me laisse partir au km 14.5 dans la dernière bosse en sous-bois où je revis immédiatement. Arrivée au sommet 300m après, c’est le début de la descente qui se révèle assez technique, surtout comparé au reste du parcours. Je dévale à vive allure pour conserver ma place au cas où, 120m D- sur 1km environ. On retrouve au pied de cette belle descente le village, ça sent bon la fin !!! un bon faux plat qui contraste avec les dernier km parcouru et qui coupe les jambes! J’en termine! Le ravito de l’arrivée est un soulagement! Il a fait très chaud aujourd’hui.

Pour les infos courses, je termine à la 29° place (sur 67) en 1h42m56 pour 16 km et 530m D+. 12° de catégorie. 9,4 km/h de moyenne.

J’ai souffert de la chaleur, je suis un peu déçu du parcours par rapport au % de bitume présent trop élevé à mon goût, petite course, petite organisation, mais irréprochable. Que de la bonne humeur, un cadre idyllique (surtout le camping), superbe week end !!!

Prochain Rendez-vous, La Rieucrossette à côté de Mende, 18kms et 750m D+ …. on corse un peu plus !!!

trac1despuechs.jpg profildespuechs.jpg

tracdespuechs.jpg

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