Défi des plages (13)

Posté par mescourses le 4 décembre 2018

Saintes Maries de la mer, le 18/11

  • 20km
  • Départ 10h

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Retour a la compétition un mois après le marathon de Toulouse. 3 semaines passées à reprendre le trail et retravailler le dénivelé en vu de mon objectif de cette fin d’année : le marathon des barjots dans 3 semaines. Beaucoup de pluie ces derniers temps, mais une journée d’accalmie pour profiter du cadre en ce bord de mer. L’occasion de découvrir une nouvelle course également avec la particularité de courir dans le sable. Rencontre avec Christophe, un varois de Raidlight, la joie de passer du virtuel à la réalité. Nous serons tous les 2 sur le 20k. Pour ma part, cela me servira de sortie « longue », sans difficulté histoire de tourner les jambes à allure régulière pendant 1h30. Départ retardé d’une demi heure (comme pour Toulouse ….), du coup j’alterne papotages et footing pour éviter d’avoir froid car le vent est présent et il n’est pas loin d’être glacial. J’opterai pour les manchettes d’ailleurs.

Un 10km au programme également et nous partiront ensemble. Tout ce petit monde se place sous l’arche de départ. On papote encore et toujours puis vient le décompte et enfin le signal. Je ne pars pas du fond mais bien dans le paquet. Toujours pareil, ne pas se laisser entraîner quand on veut garder un rythme correct sans taper dedans. Un gros km pour sortir de la ville et on se dirige vers la plage. Premières foulées sur le sable, c’est parti pour des km et des km de ligne droite. Tout le monde court au plus proche de l’eau histoire d’avoir des appuis importants et de perdre le minimum de forces. Les conditions sont parfaites finalement, très peu gêné par le vent. J’ai pris un rythme de 13km/h, et je profite pour prendre quelques photos afin d’immortaliser ces moments là. Quand on court sans pression, faut en profiter ! Je commence même à remonter quelques coureurs pour l’anecdote.

Défi des plages
Album : Défi des plages
Saintes-Maries-de-la-mer 18 nov 2018
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Passage au km4 et séparation des 2 distances. Le 10km retourne par la digue tandis que nous continuons tout droit. La bifurcation a fait le vide chez nous. Pas grand monde devant, ceci dit, ce n’est pas évident de voir à l’horizon non plus. Du coup je me dis qu’il y a peut-être quelque chose à faire. J’avoue que je n’ai strictement aucune idée de mon éventuelle place, mais je hausse le rythme en ciblant les coureurs les uns après les autres. 5 en vue, la machine est lancée. Quelques bancs de sable viennent couper l’allure et casser la monotonie du rythme qui peut s’installer, mais courir en bord de mer relativement déchainée c’est bien sympa. 1er coureur repris. Les autres semblent si loin mais proches à la fois, perspective troublante que ces lignes droites sans relief. Je prends mètre après mètre sur ma nouvelle cible, sans me mettre dans le rouge et surtout pour préserver mes tendons. Je mettrai presque 3km pour le passer lol. Les km défilent donc et du coup j’aperçois au loin la zone où on quitte la plage pour amorcer le retour par la digue. Le coureur devant moi (V2 ou V3) profite du ravito tandis que je coupe au plus court et passe sans m’arrêter. Du coup j’ai recollé.

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La petite surprise (annoncée par le speaker au départ) de dame nature, 400m à courir dans la mer grâce au vent qui a parmi à l’eau de reprendre du terrain plus tôt que prévu. Par endroit nous aurons de l’eau jusqu’au bas des mollets. Je lève la foulée et passe devant le coureur sans problème, mais 400m dans de telles conditions ce n’est pas évident, puis on ne peut pas dire que l’eau soit chaude. Je ne sens plus mes voûtes plantaires lol. Une fois remonté sur la digue, les sensations sont bizarres, anesthésié des jambes et surtout des pieds et la foulée se fait ressentir. Il me faudra plusieurs minutes pour retrouver les sensations, le temps que la circulation sanguine se refasse correctement. Désormais je me retrouve seul, un petit coup d’œil derrière moi et la petite marge est faite. 2 coureurs au loin, ça semble plus dur tout de même. Je reprends un rythme soutenu car j’espère faire une bonne place au général et par conséquent je vise le podium catégorie. Super site pour courir, cela me rappelle bien entendu le marathon en Camargue il y a un peu plus d’un an et si cela se trouve on a parcouru ce sentier. Une dernière photo et c’est reparti pour l’esprit compète jusqu’à l’arrivée. Ca peut sembler monotone à voir toujours le même paysage mais ça passe, me concentrer sur ma foulée et viser devant moi ! Je pense gratter mètre après mètre sur mon prédécesseur mais je n’ais pas vraiment l’impression d’en gagner suffisamment pour un éventuel retour.

Les km défilent, je me rapproche de plus en plus. J’en termine avec la digue et retour sur la plage. Devant moi ça pique immédiatement vers la mer pour retrouver un sable dur, mais je tente un coup de poker en prenant la diagonale pour aller au plus court. Le sable est bien entendu beaucoup plus mou mais en forçant le rythme ça devrait passer. J’arrive à rattraper mon retard et récupère de cet effort une minute. Je reste dans son angle mort pour l’effet de surprise et j’en place une belle pour le passer et surtout pour le dissuader d’essayer de suivre, la tactique habituelle dans ces moments là. Je tiens et sorti de la plage, un petit coup d’œil derrière pour m’apercevoir que ma place est faite. Trop loin devant pour faire mieux et le trou est fait sur mon poursuivant. Je termine en roue libre sur les dernières centaines de mètres. Super séance active finalement. Cette fois-ci je n’ai pu m’empêcher de m’investir comme à la bonne époque, c’était trop tentant ! Je finis 5eme au scratch et 1er V1 !! J’espérais être bien classé et je ne suis pas mécontent ! Belle réussite. Place aux 20k bitume de Montpellier dimanche prochain.

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Semi-marathon de Marseille (13)

Posté par mescourses le 30 mars 2018

Marseille, le 18 mars 2018

  • Semi marathon
  • Départ 8h30

Exit la trans-st-paulienne annulée à cause des intempéries, me voici parti sur marseille pour ma 2° compétition de l’année. En pleine prépa pour le Lozère trail de mai, ce semi sera l’occasion d’accompagner Luc et de faire un super reportage. Egalement présent ce week-end, notre ami Fred de Raidlight qui s’alignera sur le marathon. Initialement j’avais prévu de participer à ce dernier, mais s’agissant d’une course en ligne avec un départ très matinal, je n’ai pas eu le courage de me lever aux aurores une nouvelle fois. Marre de ces courses en ligne !!!! Direction le vieux port afin de retirer le dossard et d’y retrouver mes hôtes, une belle galère vu le monde et des parkings fermés pour l’occasion de cette manifestation … bref, c’est fait ! Le dossard, le t-shirt pourri, la photo souvenir, et direction la maison pour aller voir le rugby :-)

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Fred en grand courageux, est parti très tôt pour rejoindre les navettes et le point de départ, nous trankilou à une heure raisonnable. Petit-déj, on s’habille, sac poubelle sur les épaules et c’est parti pour quelques minutes de métro afin de rejoindre le vieux port et les sas de départ à Notre Dame de la Major. A l’ombre il ne fait pas bien chaud, principalement à cause du vent qui souffle dans la cité phocéenne. A la base j’avais demandé le sas moins d’une heure trente au vu de mon programme Objectif Peynier, mais m’étant rabattu sur le trail, du coup je rentre dans le 1h45 avec Luc pour « balader ». La mission du jour, suivre de A à Z la meneuse d’allure. Notre tour est annoncé, GoPro allumée, on part à faible allure car on ne peut pas dire que l’avenue soit large pour l’occasion. On prend petit à petit notre rythme de croisière pour aller tourner à la tour CMA CGM, et prendre une longue avenue, direction la canebière.
La meneuse d’allure est en ligne de mire, on doit être à 2 ou 300m d’elle, tout va bien, on garde notre rythme. On passe la canebière et on se dirige vers la place Castellane qui est le lieu de départ du 10km. Ambiance très sympa, pas mal de spectateurs nous encouragent. On passe le km 7 et on aperçoit le stade Vélodrome au rond point du Prado. Pour les sportifs, c’est également jour de match, un petit olympico ! Au rond point on bifurque vers la mer, direction le parc borély, haut lieu d’entraînement de beaucoup de coureurs locaux. On rattrape la meneuse aux 8km. Je profite du passage dans ce parc pour faire du repérage car en novembre j’y viendrai faire le marathon de l’espoir, 42km dans son antre lol. Une vidéo de plus, quelques clichés et c’est reparti pour un nouveau fractionné afin de rattraper Luc. Très joli parc avec sa fontaine aux oiseaux et son château du 18°s, très joli tour (passage aux 10km) ! Retour sur le bitume et on croise des coureurs qui sont sur « le retour ».

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Demi tour au niveau de l’hippodrome Borély et c’est parti pour la plus belle partie de ce tracé, la corniche ! On commence par longer les plages du Prado puis on prend de la « hauteur » pour surplomber la mer et avoir de magnifiques points de vue ! Qui dit bord de mer, dit vent, et ça souffle pas mal ici. Je continue mon « fractionné » en revenant sur Luc après avoir pris d’autres photos. Il ne lâche pas la meneuse d’un cm, l’objectif se fera les doigts dans l’nez ! Passage sur le pont de la corniche avec vue sur le très célèbre vallon des Auffes, petit quartier singulier de la ville. Une dernière « bosse » et on plonge sur le vieux port. On accélère naturellement et on prend un peu d’avance sur la meneuse. De plus en plus de monde nous encourage. On fait le tour du port et dernière ligne droite ! On finit en 1h44m33s, contrat rempli sans difficulté, super séance ! Fred conclura son marathon en 3h12, en manque de préparation …. Un ultra runner d’exception !

Un grand merci à ma « famille » marseillaise pour cet accueil toujours aussi chaleureux ! ça fait plaisir de se revoir ! Retour aux choses sérieuses dans ma préparation trail, avec dans 15j un test grandeur nature sur le 35k du trail Stevenson (48).

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Maratrail de Camargue (13-30)

Posté par mescourses le 9 octobre 2017

Départ des Saintes-Maries de la Mer, 30/09/2017

  • Arrivée à Vauvert
  • 48km
  • Départ 11h

4 mois, 4 marathons, voici le deuxième et il s’agissait même de mon 2° objectif de l’année. Le maratrail du grand raid de Camargue, 48km quasi plat. Malheureusement, celui des Oussaillès un mois auparavant a laissé des traces et je m’y présente avec seulement 26km dans les jambes en ce mois de septembre. Donc le but c’est tout simplement de croiser les doigts et de franchir la ligne d’arrivée. Grand jour aussi pour moi, notre toute première aventure avec les amis sous nos nouvelles couleurs du Team Running Stones. Valéry aligné sur le 102km, Luc et moi-même sur ce 48. Le départ s’effectue sur la plage du Grand Radeau aux Stes-Maries de la Mer (13), site protégé, un cadeau pour nous de pouvoir courir dans ce cadre magnifique et désert.

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Je retrouve Luc à l’hôtel pour les derniers préparatifs, puis direction les arènes. Course en ligne, l’arrivée s’effectuant dans les arènes de Vauvert (30), on mettra une heure en bus pour nous rendre sur la plage avec une grosse centaine d’autres coureurs. Sur place, l’immensité s’offre à nous. Le temps couvert gâche un peu cette perception mais on devine toute la beauté du site. La zone de départ est définie par quelques drapeaux plantés dans le sable. Les gardians nous accueillent et nous accompagneront pour les premiers km dans le sable. Un peu avant 11h, tout ce petit monde est rassemblé, petit briefing et on lâche les fauves. Allure tranquille pour moi, 5 km pour sortir de la plage. On longe le littoral et on essaie de courir au plus près de l’eau afin d’éviter le sable mou qui est une véritable galère ! Quelques franchissements de digue pour casser la routine et on sort de la plage sous les encouragements des gardians qui s’arrêtent là.

Maratrail de Camargue
Album : Maratrail de Camargue
Stes-Maries de la mer (13) - Vauvert (30) 48KM
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Cette 2° partie nous fait découvrir l’île de Stel, la plus longue vigne d’Europe ! Et effectivement elle est longue ! Cette partie de dur permet enfin de prendre un vrai rythme. Les tendons sont bien réveillés mais rien d’alarmant pour l’instant. Je garde mon allure à 5’05″ au kilo. Je profite un max du paysage. Malgré ce côté désertique, c’est à coupé le souffle, une vaste étendue sauvage qui nous tend les bras. Nous sommes entourés des clos, sympa de courir sur de tels sentiers, inutile de chercher un raccourci lol. Beaucoup de coureurs éparpillés, un petit groupe de 4 coureurs au loin, si je peux revenir je m’y joindrai, c’est toujours plus intéressant à plusieurs pour faire toute cette route. Au km12 au jeu des ravitos j’arrive à le rejoindre, j’y suis le bienvenu et on échange quelques mots.

Dur passage pour ma part dans l’herbe à vache mélangé au sable, qui me coupe tout mon élan. Ces 2km m’ont fait sortir du groupe et du coup je vais devoir faire le yoyo parmi les coureurs errants. Je maintiens la distance avec le groupe. Au km22 on arrive au mas de Jarras-Listel. Un peu de flottement pour trouver son chemin, un fanion pas très intelligemment placé mais bon …. On repart de plus belle direction Aigues-Mortes et les salins du midi. Une première pour moi de les voir de si près et c’est génial qu’on puisse tous en profiter. Puis on longe les remparts de la ville pour aller chercher la voie verte. Un long long calvaire que cette partie, 2.5km interminables ! Heureusement on court désormais à deux depuis « la ville », on s’encourage et il nous tarde le prochain ravito J

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J’avoue que j’en ai plein mon c… j’avance plus et il reste encore des bornes lol le ravito du 32° fait le plus grand bien même si je n’ai pas plus faim que ça. Je remplis les gourdes histoire d’être tranquille jusqu’à la fin et je repars de plus belle. Je me dis qu’il me reste 15k environ, faut tenir au mental. La pluie fait son apparition, elle qui nous menaçait depuis le départ. Quelques gouttelettes pour rafraichir on va dire. Passage à la tour Carbonnière, encore une première pour moi. Petit passage à nouveau dans l’herbe à vache, heureusement de courte durée. Le paysage à totalement changé, on court désormais dans les prés de Saint Laurent et du Cailar, une longue longue longue ligne droite de 5km. J’alterne course et marche, je suis seul, un coureur au loin, je ne me retourne pas, une féminine me double. Malgré la difficulté du moment, j’essaie de profiter encore une fois du cadre qui est à l’opposé de ce que l’on a pu parcourir depuis le début. Mais cet interminable sentier tape sur le système et je me dis que je n’en verrai jamais le bout J Encore une fois c’est dans la tête, un pied devant l’autre et je me rapproche petite à petit des arènes.

Les km défilent comme ils peuvent et finalement je sors de cette monotonie passagère pour retrouver, en compagnie d’une féminine, une petite partie « trail » type Aubrac, herbe à vache. Et c’est à ce km 40.5 que l’on se prend la bosse du profil, 24+ lol. Ca passe trankilou et on descend le sentier DFCI ce qui permet de relancer un peu sans forcer. La tête dans les chaussures, on « dévale » sans faire gaffe et on se retrouve à couper une route sans bénévole, étrange ! Un coureur vient en contre-sens. On s’est planté ! Finalement on remonte le chemin et on trouve la bifurque. La loose ! Le manque d’attention due à la fatigue se paye cache ! 5’30″ de perdues et 650m de plus, bravo ! Je n’en avais pas assez fait.

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Km44, on attaque la voie verte qui doit nous remmener sur Vauvert, soudainement je me sens pousser des ailes et passe sans problème sous les 6’ au kilo, je rattrape une féminine et récupère celle avec qui je m’étais égaré. On fait ces derniers km ensemble en échangeant quelques mots. La encore c’est interminable. La pluie est fine, le cadre est fort sympathique là aussi, on sait qu’on en finit mais il nous tarde désormais !! Un peu moins de 4km de voie verte pffff, puis on bifurque enfin dans la ville et quelques centaines de mètres plus loin on aperçoit les arènes !!!!! On franchit enfin cette arche synonyme de soulagement !! 4h50m d’effort, bien loin de mon objectif initial, mais l’essentiel était bel et bien de terminer sans souci physique, mission accomplie, sans gloire certes mais c’est fait !

La pluie fine me glace le sang avec la fatigue et la douche chaude me fait le plus grand bien ! Luc arrive 25’ plus tard, toujours au top l’ancien, fidèle à lui-même un exemple de régularité ! Les coups de tel passés durant ces heures ont fit du bien au moral, un grand merci à ma sandrinette qui m’a encore soutenue à 100% et à Véro toujours au top pour nous encourager aussi grâce à ces messages et pour son sens de l’organisation d’avant et après course !!! UN GRAND MERCIIIII Place au repos une semaine et on verra le we prochain ce que ça donne. Objectif les côtes du Rhône dans 3 semaines.

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tracé

 

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24h de Peynier en relais (13)

Posté par mescourses le 5 juin 2017

Peynier, le 20 mai

  • 24h en relais de 5
  • Départ 11h

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Me voici avec la famille Raidlight P.A.C.A. pour participer à ces 24h de Peynier, en relais de 5 (mixte). Format totalement inédit pour ma part où je pars encore une fois dans l’inconnu. Je vais repousser une nouvelle fois mes limites : augmentation de la distance parcourue prévue, environ 60km. Et l’interrogation réside dans le fait de savoir comment le corps va réagir à ces alternances de course/repos. J’arrive sur place au camping, j’installe la voiture et la tente de repos, la chaleur est présente, le vent aussi malheureusement. Terrain type chemin/trail au programme sur une boucle de 930m. J’ai pris 3 paires de chaussures différentes, les débardeurs/manches courtes et bas à la pelle. Retrait du dossard, toute l’équipe arrive au fur et à mesure : Luc le grand sage et Véro notre intendante, Fred notre boss, Valéry le roi du ravito et Hélène qui nous permet de basculer dans la catégorie mixte ! Objectif du grand sage : la victoire ! Pour le reste de l’équipe : se faire plaisir et remmener ce qu’on pourra accrocher.

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Une fois tout le monde installé, on se dirige vers la zone de départ. Une centaine de solos et seulement 12 équipes, donc on peut dire que c’est porte ouverte pour nous normalement. Tactique prévue : je pars en premier pour placer l’équipe dans de bonnes dispositions, relais de 30 à 40’. Départ lancé et immédiatement un coureur un relais part comme si il faisait un 10km …. Mon rythme prévu est de 4’30 » au kilo. Le premier tour me sert de repérage et à la fin de celui-ci je peux dire qu’on ne va pas s’ennuyer : que de la relance, une seule partie de répits au point le plus bas du tracé avant de revenir sur la zone camping. 10+ par tour et un pur régal en forêt sur la partie la plus haute. Mes vieilles hayate 1 aux pieds, trouées de partout, je pense que la nouvelle génération (les 3) serait le top sur ce tracé car sur cette première il manque cruellement d’amorti. Je finis ma rotation en pleine forme et c’est au tour de Luc. 8.18km en 37’04 pour 92+.

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Album : 24h de Peynier

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Valéry puis Hélène prendront la suite et Fred terminera la rotation et me redonnera le témoin à 13h14. Changement de pneumatique, deux rotations avec des running, les Mizuno Ultima 6. Le corps suit sans problème (heureusement) et je repars pour une même séance. Il fait bien chaud, mais le vent nous évite une petite canicule. On se barde sur la partie forêt tout en relance, le vent nous balance un peu de poussière en y rentrant mais pas trop gênant. 37’17 » et 8.3km 96+. Les deux premières équipes ont une tactique radicalement différente de la notre : ils passent le relais à chaque tour. Curieux de savoir comment ils vont passer la nuit …  Après chaque passage, direction le ravito pour grignoter régulièrement, car 600 calories de perdues à chaque fois, faut quand même en reprendre.

Mon troisième passage s’effectue à 15h35, pour 33’28 » et 7.33k 90+ ; on commence à diminuer la durée de nos relais afin de « préparer » la nuit. 4’34 » au kilo su ce passage, tout va bien, je me freine afin de ne pas aller plus vite car je suis loin d’avoir fini ! Changement de chaussures et j’enfile des trails cette fois-ci pour soulager les muscles et les articulations, Mizuno Mujin 2. 4° relais à 17h56, 6.46km en 29’25 69+ et donc 4’33 » au kilo. Arrêt au stand Osthéo pour massage de la jonction tendon d’Achille/mollet qui est dans le rouge. Massage très douloureux ….. mais faut ce qu’il faut ! 5° séquence à 20h26, on est encré à la 4° place, on ne perd pas trop de distance, et on est largement devant les 5°. La nuit sera le juge de paix. Je ralentis un peu car le démarrage commence à se faire délicatement. Je comptabilise 5.53km en 26’, 60+ et 4’43 » au kilo.

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De nouvelles têtes semblent apparaître dans les deux premières équipes, et on l’a tous remarqué …. Etonnant et « déroutant » on va dire ! Et en discutant avec les 3°, eux aussi l’ont remarqué, bref …. De toute manière ils semblent intouchables et sauf accident on devrait rester à notre 4° place. De notre côté on change de cap pour la nuit et à mon 6° relais on partira sur une rotation d’une heure afin que chaque membre puissent se reposer 4h. 23h c’est parti pour une heure de frontale, mp3 sur les oreilles, un tour de me chauffer les muscles car là ça devient dur pour repartir. La machine tourne ensuite comme une horloge, 11.31km en 1h02, 117+ et 5’29 » au kilo. Au tour de Luc. Direction le ravito et le plat de pâtes bolognaises qui fait le plus grand bien, puis sous la tente afin de se reposer un bon moment. Levé une demi heure avant mon relais, là ça commence à être vraiment dur musculairement. Impossible de marcher normalement, on est à deux doigts de basculer dans la catégorie handisport. Quelques AR pour essayer de s’échauffer, puis Fred me passe le relais à 4h00. Deux tours pour essayer de relancer tout ça, puis au 3° ça se détend et je peux augmenter l’allure. Je ferai  11.38km en 1h06 pour 117+ et 5’53 » au kilo (les deux premiers tours passaient en plus de 7’ au kilo lol). Le relais de Luc est le bienvenu ! Ravito avec potage de nouilles et vite repos à la tente. Massage et étirements. La cuisse droite commence à céder. Je croise les doigts.

8h du matin, on y arrive !! plus que deux passages de prévus, on a raccourcit et on fait au feeling désormais, entre 3 et 5 tours chacun. 5.83km en 34’pour ce 8° relais et je finis sur un misérable 3.72km en 23’ avec un plus que pitoyable 6’15 » au kilo, mais physiquement ça sent le roussis. Direction le ravito et surtout la doucheeeeeeee !!! 11h, on fait la dernière ligne droite tous ensemble. Ayez !!!! on l’a fait ! 4° au général avec 273 tours effectués derrière 3 clubs de running venus pour la gagne. Pour ma part j’aurai effectué 68km 767+ en 5h49m. Un grand moment de passé tous ensemble, l’assistance fut parfaite, la tactique aussi pour soulager les organismes, des fous-rires tout au long de ces 24h. Equipe soudée (j’étais prêt à vendre père et mère pour rejoindre un team où les supportrices pouvaient faire lever les morts), où seul le soutien sans faille de son partenaire ne comptait (génial les rotations la nuit ou on pouvait venir chercher du soutien moral qu’auprès de la table de marque), des échanges philosophiques pour montrer que nous ne sommes pas que des sportifs (plus personne ne me réveillera à 7h du mat pour partir courir après une nuit de run).

Conclusion de ce we : pour faire un podium à Peynier, il faut être aveugle  avec un seul orteil et venir du bangladesh avec un pistolet à eau ……. Oui fallait être présent pour comprendre !  Sinon y a le C.R. de Valéry qui résume bien ces 24h avec un autre regard !

Place au repos désormais, une semaine sans rien faire, car se point dimanche prochain le marathon de la baie du Mont St-Michel.

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Marathon de Salon de Provence (13)

Posté par mescourses le 16 novembre 2016

Salon de Provence, le 13/11/2016

  • Départ 9h

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1976 Salon de Provence, élue ville la plus sportive de France par le magazine l’Equipe.
2016, pour fêter le 40ème anniversaire de cet événement, organisation unique du Marathon. Le rendez vous est pris avec les amis de la section PACA de Raidlight depuis l’ouverture des inscriptions. Mon 3° marathon pour moi après celui du Lubéron et le maratrail des burons en juin. La distance ne me fait plus « peur », j’y vais serein même si le manque d’entraînement principalement de sorties longues, me fera défaut si j’espère un chrono. Mais comme toutes ces contraintes me passent désormais au dessus, j’y vais avec la banane pour passer un super moment avec les amis.

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Dimanche matin, départ aux aurores, histoire de se garer sans trop de difficultés vu les milliers de coureurs présents. Je retrouve sur place toute la bande: Ma p’tite Hélène, notre meneur Fred, mon jumeau d’hygiène de vie Valéry et marathon’man Luc dit « le grand sage ». La fine équipe. Véronique va s’occuper avec brio de l’intendance et des photos et du soutien moral de l’équipe. Concernant le parcours, après un départ place Morgan, direction la campagne salonaise , puis, traversée de la ville par les rues les plus symboliques, beffroi, fontaine moussue, hôtel de ville, château de l’Emperi, entrée sur la prestigieuse école de l’air, passage sur la piste, au plus près des alphajets de la Patrouille de France. Traversée du petit village provençal de Lançon de Provence, et après un passage sous les pins parasols, retour vers la base, coté golf, avant de fendre la foule pour rejoindre l’aire d’arrivée. Tout ça est alléchant!

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Tout le monde sur la zone de départ, minute de silence, marseillaise et lâché de ballon en mémoire aux attentats de l’année dernière. Les meneurs d’allure sont placés et c’est parti ! Je passe le premier km à m’échauffer en compagnie d’Hélène, puis naturellement je prends une allure ascendante, entraîné par la foule comme dirait la Grande Edith! Le meneur 3h30 passe et je prends la foulée. L’objectif est de le suivre sur 41km :-) Etant des milliers, l’avantage c’est qu’on est pas seul, en ville c’est plus embêtant lors des virages ou des passages de rues plus serrés. On sort de la ville pour aller faire un premier tour dans la campagne. Cette boucle est bien sympathique. Sportivement, aucun souci à suivre le 3h30, nous sommes un bon nombre à le faire, je me mets dans le paquet pour rester au chaud car sur les extérieurs ça caille encore.  On rentre sur Salon, passage par la très belle fontaine moussue. Véro est présente pour la photo et pour récupérer des affaires si on veut se débarrasser d’épaisseur. Nous somme au km8, tout va bien, j’ai adoré cette première partie et le retour en ville. Beaucoup de spectateurs sur le parcours et surtout en ville bien sûr, je n’ai jamais vu ça, mise à part à l’arrivée du semi Marvejols-Mende.

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Place désormais au plus dur, 34 km à tenir avec passage à l’aller et surtout au retour par la base 701 et ses longues longues pistes d’envol !!! L’entrée est prenante, très beau bâtiment avec un appareil au beau milieu! on zig zag dans les allées histoire de faire les km nécessaires. Ravito vers le 12°km, le meneur s’arrête, moi je trace, je suis bien et je ne compte pas me refroidir, il me rattrapera surement avant la fin lol. On contourne les bâtiments et on sort sur le pistes: hélicopter, hydravion de la sécurité civile, avion de la patrouille, … tout y est! L’avantage de ces pistes c’est que c du bitume plat !! De très nombreux bénévoles de la base sont présents pour la sécurité et nous encourager ! Comme attendu c’est très long ce moment mais en pensant au retour ….. mais nous y sommes pas encore :-)

Le terrain après piste pour sortir de la base est assez pourri, du gravier noir pour reboucher des trous, terre, herbe, … pas le plus joli non plus comme lieu. On en finit pour partir direction Lançon de Provence, célèbre pour son ….. péage :-) ! mais ce passage au semi est vraiment sympa! Encore beaucoup de monde présents. Petit passage en côte où je suis bien à l’aise. Le meneur 3h30 n’est toujours pas revenu sur moi. Une bonne partie vallonnée où on prend l’essentiel du faible D+ du parcours.  Je tiens plus ou moins mon rythme mais avec ces faux-plats …. dur dur, puis les km commencent à se faire ressentir. Il y a toujours du monde devant, derrière et c’est le top dans ces moments là. De 4’50 au kilo je tombe à 5′/5’10, ça devient dur, le manque d’entraînement est là et se paye cache. 27° km, le meneur et son petit monde (une dizaine) me passe, je m’accroche comme je peux, je fais le yoyo, mais je sens que ça va être dur de rester au contact. On va tout faire pour.

Les douleurs aux genoux sont présentes depuis le 10°km, j’ai toute la jambe droite « douloureuse »: cuisse, rotule, ligaments du genou, mollet, et coup de pied. Côté gauche ça va, mise à part aussi le coup de pied! Pourquoi j’en sais rien, peut-être ais-je trop serré les chaussures . Je tiens tant bien que mal mais au km 31, je ne peux suivre le petit groupe. Je tombe à 5’30 au kilo et ça me va, je ne peux pas faire mieux actuellement. Nous sommes un petit groupe plus ou moins étiré. Les km défilent, on retourne sur la base pfffffff!!! La piste d’envol semble encore plus lonnnnnnngue!! Terrible !! Je m’accroche à un coureur qui me passe. On prend le même rythme, ça fait du bien, on court côte à côte. Dernier ravito à la fin de la piste. On sort de la base, je remercie les élèves de la base à la sortie! C’était vraiment génial de nous avoir permis l’accès !!

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Retour aux portes de la ville, on rentre sur le long boulevard par une côte, mais on est à 2km de l’arrivée, c’est tout bon!! Beaucoup de spectateurs encore sur ce retour, tout le monde nous encourage et plus on s’enfonce vers le centre plus il y a du monde c’est impressionnant!! J’ai l’impression de voler, porté par ses encouragements ! J’en finis !! Yes !!! 3h36m11s mais ça je m’en moque un peu lol. Je me suis régalé malgré les douleurs (habituelles sur du long pour moi) mais je n’ai pas souffert comme au Lubéron, même si il y avait moins de dénivelé: 150 ici contre 400 dans le Vaucluse. C’est définitif !!! j’adore le marathon ! :-) Fred a frappé encore un grand coup après tous ces ultras très récemment courus, 3h14, Valéry et Luc passent sous les 4h comme convenu et Hélène à fait ce qu’elle a pu avec ses problèmes de santé rencontrés tout au long de ce parcours !

Médaille, on se change, la famille PACA se renforce avec les conjoints et direction au chaud pour l’after! Apéros, bière, biscuits, jus d’orange, sauciflard et ….. champagne !!!!! Que du bonheur !! Une super journée de passée !!

Infographie-Maratho-Salon

tracé salon

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Montée de la Sainte-Anne (13)

Posté par mescourses le 26 décembre 2015

Lambesc , le 6 décembre 2015

  • 15km 330+
  • Départ 9h30

Voici ma dernière course de l’année, la montée de la sainte-Anne de Lambesc. Course mi-route mi-chemin avec la seule difficulté, cette fameuse montée principalement sur bitume. Grosse coure populaire dans le département, environ 600 coureurs. C’est l’occasion de clore en beauté avec les amis de Raidlight cette magnifique saison. Je retrouve sur place Luc, Fred et Pierre. Aucune véritable ambition ce matin, juste essayer de rentrer dans le TOP30 sous l’heure 05 et me tirer la bourre avec notre fusée Pierre. La météo est avec nous, menaçante toute la semaine avec cette pluie puis une accalmie rien que pour nous. Tout est réuni pour s’éclater. Le départ est commun avec le 6km donc ça va faire vraiment beaucoup de monde.

lambesc

Après un petit échauffement, avec Pierre on essaie de bien se placer sur la ligne car si on est enfermé c’est fichu pour la suite. Placé comme on a pu, le départ est lancé, coincé légèrement par ces habituels coureurs « du dimanche » qui se placent devant alors qu’ils viennent pour faire un footing, mais bon …. On fait avec. Ca part très vite et ça commence d’entrée à montée avec ce beau faux-plat. On est parti pour 5.70km d’ascension. Dur dur d’attaquer ainsi d’entrée, le rythme est très élevé, ça va être chaud de tenir. Pierre est devant à 50m, ça sera mon lièvre. J’espère bien que l’entraînement va payer dans la montée. Il me faut bien 2km pour trouver mon rythme (pas bien élevé à mon goût), je ne perds que quelques mètres sur Pierre. Ca va être dur de revenir vu comme c’est part mais c’est motivant, de la bonne pression ! Au km 3 environ, séparation des 2 parcours, et la plus-part font le 15 lol bon pas grave.

Passage très hard au vu de la vitesse voulue, des lacets bien pentus. Petit coup d’œil en contre-bas et Fred pointe le bout de ses chaussures. En pleine forme après sa Diagonale des fous !! Impressionnant ! Fini le bitume, Pierre à une grosse centaine de mètre d’avance. On attaque les chemins désormais, en espérant que ça ne soit pas boueux. Au 4°km on passé le plus dur, on attaque des petites montagnes russes. La forme semble être là, je peux relancer dans les bosses, mais pas de risque dans les descentes, même si c’est quasi un tapis roulant. L’objectif n’est pas de débrancher le cerveau, 2016 sera encore plus magnifique donc ne faisons pas le con ! Belle erreur de ma part : ne pas avoir regardé à quel km on passe le sommet pour amorcer la très longue descente. Sachant qu’au sommet il y a pas mal de bosses ….. Bilan j’ai laissé filé du monde et mon Pierre doit avoir pas loin d’une minute, donc pas le choix, faut envoyer même si il reste plus de 7km.

tracé

On change la tactique et on attaque pour essayer de revenir et surtout éviter des retours. Aucune idée du classement virtuel, je pense que je suis bien quand même. J’ai beau faire tout ce que je peux sans prendre de gros risque, je n’arrive pas à revenir sur le groupe de Pierre. La bonne nouvelle c’est que je n’ai pas perdu de place. Les km défilent. Au km8, la pente s’adoucit et je tiens peut-être là ma chance de revenir. Mise en application de l’entrainement fractionné long ;-). Je pense grappiller des mètres mais rien de très flamboyant. 3 coureurs étirés en ligne de mire, fut au moins que je me les fasse ! On a retrouvé le bitume et on est sur du faux-plat descendant. Je rattrape enfin un premier coureur.

ste anne

Je maintiens l’effort sans problème je récupère les 2 autres coureurs, mais Pierre toujours inaccessible, à 30s je pense. J’attaque les 2 derniers km, je me retourne, personne n’a suivi. Je relance pour une dernière tentative, mais même à 3’10 » au kilo rien à faire. Il me faudrait 3 km de plus ainsi pour espérer peut-être quelque chose, mais bon. Je passe la ligne en 1h02m15s et 32° au général finalement. Pierre 30s devant, bravo poto toujours en pleine forme !!!! Fred et Luc tardent pas non plus, tout le monde satisfait c’est l’essentiel !!

Fini l’année en beauté avec les amis ! Que du bonheur !!!! Place à l’entraînement pour 2016 avec des grosses courses pour moi donc y a du boulot mais que du PLAISIR !!!

ste-anne

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Course du bailli de suffren (13)

Posté par mescourses le 26 novembre 2014

St-Cannat, le 23 Novembre 2014

  • 11.5km
  • Départ 10h00

De retour en région PACA en ce mois de novembre pour ma 24° course de l’année. St-Cannat, entre Aix et Marseille, pour la course du bailli de Suffren. Course nature de 11.5km et 170+. Egalement un parcours de 7km. L’occasion de passer un week-end dans ma famille d’adoption marseillaise. Nous serons 3 de Raidlight PACA à nous aligner sur ce 12km : Luc et Valéry les ultras marathoniens et moi-même. Pour ma part, l’objectif est simple : podium de catégorie.  Près de 650 coureurs sur ces 2 courses, avec un départ commun, et un temps idéal pour courir, presque inespéré pour une fin de novembre.

La tactique du jour devient une routine. Partir vite en prenant le bon wagon et tenir ma place. Le seul handicap du moment est ce départ commun qui va brouiller les pistes et le danger est de me faire enfermer au départ. Direction la ligne de départ. Placé en embuscade, près à en découdre. Et c’est parti ! Je joue des coudes pour remonter et mieux me placer. Toujours le même problème avec  des coureurs qui se placent aux avant-postes et partent comme pour faire un marathon ! Ils auront surement des bleus le lendemain. Principalement en faux-plat descendant, le premier km se passe très vite. Je remonte quelques places mais m’enflamme pas pour ne pas me cramer d’entrée. Y a du monde devant, pas très rassurant mais bon … je fais ma course et on comptera les points à la fin.

3 km de passés, je gagne des places mais rien d’extraordinaire qui pourrait me faire penser que je suis en bonne position pour mon objectif. J’attaque la première difficulté de ce parcours, un faux-plat irrégulier d’un km et demi. Pas le temps de profiter du paysage, mais le terrain est super sympa à courir, des portions « trails », dans l’ensemble très roulant, mais de nombreux pièges présents lorsque l’on court à ces allures : caillasses, racines, ornières …. Les places se figent dans l’ensemble. Aveugle sur ma position, je cours finalement contre la montre. Cette partie du tracé me fait « tomber » à 4’ au kilo, c’est un très bon rythme en général donc si je le tiens je devrai être très bien placé au final. Je ne me retourne pas, trop tôt pour avoir fait un quelquonque trou avec le gros des outsiders.

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500m de descente piégeuse, je ne force pas par peur pour mes chevilles. Puis vient un petit mur, je ne cherche pas à comprendre, je marche pour récupérer mon souffle, un coureur me passe sans difficulté en grimpant ça comme qui rigole ! Heureusement, cette partie est très courte et je relance de suite. Même si j’ai perdu une place et peut-être quelques mètres sur d’autres coureurs, j’ai refait le plein d’énergie et c’est reparti !! Je maintien l’écart, à l’affut. Un dernier faux-plat d’1km pour la forme et on se lance dans le sprint final. Il nous reste 3 km en légère descente, j’ai les jambes pour me mêler à la lutte. On garde nos places sans laisser rien paraître. Je me suis rapproché de 2 coureurs que je suivais depuis 3km. Un coureur lance les hostilités et part, je prends le train, et rattrape les coureurs. Il part sans soucis, impossible pour moi de suivre le rythme.

Un des 2 essaie de faire de même mais comme moi, cale. On se retrouve à 2 et lui propose de forcer pour rattraper 2 coureurs en ligne de mire. Pas possible pour lui, je pars seul et appuie afin de montrer que je suis plus fort dans le ca où il me ferait un coup de bluff. Je me lance sur un dernier km de folie. Je récupère un autre coureur  et à 500m de la ligne d’arrivée un 2°, je lance alors un sprint final dans la bosse pour éviter un éventuel retour et garder ma place ! Pas mal de spectateurs sur l’aire d’arrivée, c’est super agréable et tellement inhabituel pour des courses comme celle-ci. Je franchis la ligne, j’ai tout donné. 2 et 4 secondes d’avance sur mes 2 poursuivants directs. Après voir repris mes esprits, je retourne voir arriver Valéry puis Luc (en test pour sa cuisse suite à une contracture). Tout le monde est rentré, c’est parfait !

St-cannat

Les résultats tombent, 9° au général (sur 389) pour ma part en 46’47s ! 6° sénior et 3° de catégorie hors scratch. Podium pour 4 secondes, comme quoi je n’ai pas sprinté pour rien  Super content bien sûr. Valéry 78° et Luc 131, tout le monde est content et c’est bien là le principal. Prochain RDV, le 8km du méca trail d’alès et ses 150+, avant dernière épreuve (normalement) de l’année pour moi.

tracé st-cannat

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Trail des eaux vives (13)

Posté par mescourses le 10 mai 2014

Marseille, le 8/05

  • 13 km 683+
  • Départ 9h30

TEV

3 jours de repos après Fos/mer pour soulager les tendons et faire du jus n’ont pas étaient de trop. Je me présente sur le domaine départemental de la Barasse pour une nouvelle édition du trail des Eaux Vives. Je connais très bien ce parcours l’ayant fait l’année dernière. 15° en un peu plus d’1h18m, ça me donne une bonne indication, même si sur la fin, l’insolation m’avait coupé les jambes. Je me baserai sur le temps au passage du Mont-Carpiagne (43m30). Je retrouve sur place mon ami Marseillais, Pascal R., en pleine forme, leader du challenge des trails de Provence le WE dernier !!
8° épreuve du challenge FSGT, désormais faut chasser mes plus mauvais résultats (Classement du challenge basé sur les 7 meilleurs résultats + 10pts par course supplémentaire avec un max de 50pts). Ma 33° place à Gardanne devrait sauter aujourd’hui. L’objectif du jour est de rentrer dans les 15. Y a du beau monde de présent, dont 2 séniors qui me devancent régulièrement. Un bon échauffement et je me place sous l’arche de départ. Comme l’année dernière on part tous ensemble, le 13 et le 23 km.

TEV

 

Et c’est parti ! 800m de descente sur bitume afin d’étirer le peloton, j’en profite pour me placer. Je dois me situer dans les 25, je divise par 2, on va dire 13° pour se donner un point de repère. On bifurque pour attaquer l’ascension, fini le bitume et place au sentier jusqu’à l’arrivée. 800m de faux-plat pour débuter et nous rappeler qu’on part pour 5.5km 560+, donc faut pas s’emballer ! Je prends tout de même un bon rythme de croisière, faut faire la différence d’entrée. Je suis tout de même là pour récupérer un max de points pour le challenge ; c’est le profil que j’affectionne donc on y va !! La séparation des 2 parcours ne va pas tarder, on y verra plus clair. La file indienne s’est formée, j’te double, tu m’redouble, classique au bout de 2km, on fait notre place. Je tiens mon rang, Pascal à 100m devant, une très bonne indication : plus longtemps je le vois, mieux je suis classé. On arrive à la séparation et à ma grande surprise, une grosse partie fait le 23km ! Très bon signe, peut-être dans les 10 désormais ! Le sentier se serpente et je ne peux pas voir bien loin pour compter les coureurs. Nous sommes un petit nombre de 6 ou 7, très étirés. Attention de ne pas perdre trop de terrain non plus. Pascal s’éloigne petit à petit, il marche très vite en côte, impressionnant !!! Je l’ai toujours en visuel donc c’est déjà une super nouvelle.

trail eaux vives 2014 (1)
Je grimpe tant bien que mal, comme tout le monde finalement, beaucoup de marche bien sûr, mais je relance dès que je peux, même si ce n’est que pour 30s. Le but est de ne pas perdre de terrain avec mes prédécesseurs et éviter un retour. 3 coureurs à portée de tir et 2 derrière moi, donc sous pression constante. A un moment donné, un « jeune » craque et nous laisse passer, c’est bon pour la catégorie ça. On s’approche du sommet du Mont-Carpiagne, point contrôle. Vue magnifique sur le littoral, toujours aussi magique ! J’en profite moins cette fois-ci, pris dans ma course et mon effort. Je vois le sommet, je redouble d’effort pour recoller au 2 coureurs. Chose faite en haut, je bascule avec eux en direction du Mont St-Cyr. Le premier me ralentit, je passe hors sentier pour le doubler et colle à l’autre coureur. Le sentier devient vite très raide et technique. La falaise sur le côté ne rend pas les choses plus simples. Je ne prends aucun risque et laisse de la distance pour voir où mettre les pieds. Je devrai revenir au pied de la grimpette.

trail eaux vives 2014 (5)
Pascal toujours en vue ! Il a déjà bien attaqué l’ascension ! Super Job mon ami, toujours au TOP !! A notre tour de s’y coller. 400m pour 90+ dans la rocaille, que du bonheur ! Je fais l’effort et passe devant, je veux être « en tête » au sommet pour voir le champ libre. Je ne creuse aucun écart sur lui. Fini l’escalade, on tombe sur un monotrace en gros faux-plat, et je ne relâche pas l’effort, j’envoie ce que je peux pour faire la différence. Passage au Mont St-Cyr. Le plus dur est fait. Maintenant faut foncer jusqu’à l’arrivée en évitant d’éventuels retours. Entre les 2 monts, j’ai pu la faire, donc la partie à venir étant très roulante, je peux envoyer. Un gros km et demi sur monotrace, avec quelques passages délicats pour les chevilles, donc je garde ma vigilance. Je ne me retourne pas, je me concentre sur ma descente. Je croise quelques marcheurs, et un me signale que seulement 5 ou 6 coureurs sont devants. Je ne m’enflamme pas, mais si c’est vraiment le cas, je tiens à la garder cette place !!

trail eaux vives 2014 (3)

Km 9, fini le sentier. On récupère le DFCI au niveau du ravito. Pas d’arrêt bien sûr, je fonce sur le DFCI. Je me retourne et constate que le trou est fait. Personne en vu ! Je redouble d’effort pour consolider l’avance. Devant, Pascal poursuivi par un autre coureur. La distance entre nous est constante. A ce niveau et avec cette vitesse, c’est mission impossible pour revenir. Dans un sens comme dans l’autre. On arrive sur la fin, la cerise sur le gâteau, au km 11.5, 500m de côte avec ces fameux escaliers !! Moins d’un km et j’en finis !!! 6° place confirmée et 1° sénior hors scratch !! Une de mes plus belles places, si ce n’est la plus belle quand je pense à ce cadre somptueux !! Pour le challenge, excellente opération, surtout pour la catégorie. Avec mon ami Pascal, TOP 10 et podium tous les 2, journée parfaite ! Prochain RDV FSGT, dans un mois pour le championnat de France course nature à L’Escale dans les Alpes.

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La draille de mourre poussiou (13)

Posté par mescourses le 7 mai 2014

Fos sur Mer, le 4 mai

  • 11km
  • Départ 10h

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De retour dans les B.R. pour ma 7° épreuve du challenge FSGT. Au programme, les 11km nature de la draille de mourre poussiou de Fos sur Mer. Une chose est certaine, on ne va courir le long des raffineries J mais en colline, en surplombant les étangs. Le vent du Nord s’est calmé depuis la veille, mais il est toujours bien présent et nous délivre quelques belles rafales. J’espère, comme tout le monde, qu’on ne l’aura pas de face. Mais revenant du Sud …. on ne devrait pas y échapper. Sportivement, une petite alerte aux tendons d’achille à l’échauffement. C’est pas bon signe pour la suite, faudra que j’écoute mon corps et me mettre au repos forcé si besoin après le trail des Eaux vives de Marseille de jeudi prochain. Sinon je suis en pleine bourre, gonflé à bloc. Le tracé d’aujourd’hui semble rapide. Une montée en colline donc, puis descente le long des étangs avant de revenir en forêt. La tactique du jour, partir très vite et résister le plus longtemps possible. Un peu plus de 250 au départ, faudrait rentrer dans les 18.

draille

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Je me place comme d’habitude aux avant-postes. On lâche les fauves !! Bon sprint pour remonter et me placer à l’affut avant d’emprunter le monotrace en colline. Le repérage à l’échauffement va me servir. Je suis dans les 15, je continue à remonter et me voilà 9°. Ca me laisse une marge d’erreur pour la suite. Tout en montée sur cette première partie. Cadre bien agréable, le revêtement est sympa, assez roulant avec des passages légèrement technique par endroit (racines, caillasse, …). Je tiens mon rythme et ne perd pas trop de terrain sur la tête. Dès le 3° km ça commence à me reprendre, un puis 2 coureurs . Impossible de prendre le train, trop rapides pour moi sans me mettre dans le rouge plus qu’il ne faut. On court sur du léger vallonné, et garder un rythme régulier n’est pas si facile que ça. Bonne séance pour ça !! 2 autres me passent à leur tour. Me voilà 13°, faudrait penser à arrêter l’hémorragie désormais !

mourre poussiou (4)

Km 5, on descend au bord de l’étang. Très agréable, c’est plat, un vrai tapis, idéal pour la vitesse. Seul hic, c’est le vent de face. 3 km à le subir ! Dur dur pour ne pas être lâché, mais je tiens, je donne tout au risque de le payer plus tard. Statut-quo au km 8, on attaque la remontée sur la colline par de larges escaliers. Gros coup de mou, les muscles ne répondent plus, un coureur en profite pour me reprendre et me déposer. Arrivée en haut, je reprends le rythme. 2 coureurs me reviennent dessus, me passent. Mais cette fois-ci, faut tenir, je perds trop de places. Je prends le train en marche à quelques mètres derrière.

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mourre poussiou (3

Les 2 ont passé un coureur, je reviens dessus à mon tour. On approche de l’arrivée, je reste derrière et au sprint je devrai l’avoir. Je partirai dans son dos pour le surprendre. On quitte le sentier pour récupérer les 200 derniers mètres de bitume jusqu’à l’arrivée. Comme convenu je lâche tout et le dépose facilement. Je franchis la ligne d’arrivée en 15° position, en 43m50 soit 4’ au kilo. Avec ce vent de face sur ces 3km, pas si mal pour moi, mais une sensation de gâchis tout de même, d’avoir perdu ces dernières places. Y avait moyen !! 4° de catégorie hors scratch, à 25 secondes du podium ….  Les tendons ont pris chère aussi dans la bataille !!! Pour ne pas prendre de risque, repos 3 jours jusqu’au trail des eaux vives de Marseille, étape importante de mon challenge. Repos après si nécessaire.

tracé draille

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Les chemins de Ste-Rosalie (13)

Posté par mescourses le 27 avril 2014

La Fare les Oliviers

  • 11km 270+
  • Départ 9h15

Me voilà reparti dans les Bouches-du-Rhône pour continuer mon challenge FSGT. Un nouveau coin, La Fare les Oliviers près d’Istres, pour participer aux « chemins de Ste-Rosalie », 11km 270+. Le profil est intéressant pour moi, avec une montée, un plateau (malheureusement) vallonné pour faire parler la vitesse, et une descente courte. L’objectif est simple, rentrer dans les 10%, qui devrait être une formalité et surtout rentrer dans les 18 pour améliorer mes points au challenge. La météo est clémente, ciel couvert, pas de chaleur, le temps idéal pour courir. Beaucoup de monde présent sur les 2 distances, 600 annoncés (250 sur le 16k et 350 sur le 11). Le grand parcours partant seulement 15m avant nous, on va se les prendre sur le plateau.

Les douleurs au mollet de la semaine semblent me laisser tranquille. Une petite alerte à l’échauffement sur la cheville, on verra bien. Je me place aux avant-postes, derrière les caïds. Le départ est lancé, une bonne descente pour commencer histoire d’étirer un peu le peloton. Le début de la montée en calmera surement. Je me suis bien lancé et on attaque rapidement les 3 km d’ascension. Le terrain est un DFCI, donc très roulant, le peloton s’étire, les positions se figent légèrement. 2 ou 3 glissent, partis surement trop vite. J’essaye de tenir le rythme du meneur du groupe, mais pas évident. Le profil de la montée donne un peu d’intérêt : 2 gros coup de cul, quelques zones de relance possible. Je me situe dans les 20, ça va être serré, mais pas impossible. Je perds du terrain petit à petit et 3 coureurs me repassent, faut s’accrocher.

Je tiens le coup jusqu’au passage du sommet, c’est une bonne nouvelle. On va pouvoir lâcher les chevaux. Je reste avec le groupe quelques minutes voir ce que ça donne. Puis je décide d’y aller, j’en passe 3 et colle au meneur. On commence à rattraper les marcheurs et surtout le fond de classement du 16. Heureusement que le chemin est large, on peut passer sans difficulté et ils s’écartent, bien fair-play ! 6.5km de plateau vallonné ! terrible les faux-plats à prendre avec la vitesse, étant mon point faible ! Le « meneur » se fait la belle. Je me retrouve isolé du 10 en remontant un nombre incalculable de coureurs du 16. Je profite pas beaucoup du paysage, pas de vue dégagée, ça me rappelle la boucle de Valtrède.

Sur la fin, un coureur me rattrape, on fait un petit bout de chemin ensemble et profite d’un dernier coup de cul au km8 pour partir. Je ne pense pas avoir récupérer de coureurs du 10, donc on va pas faire des merveilles cette fois-ci. Un dernier effort pour atteindre la vigie et je peux attaquer la descente. Un gros km à fond histoire de se faire plaisir, puis on arrive sur la fin, lieu de séparation du 10 et 16km. Je passe sous l’arche. Un peu déçu, car je doute être super bien classé. Au final je termine 15° sur 311. Objectif atteint sans artifice. Après discussion, on me fait part du niveau très très relevé sur ce parcours, donc ça atténue ma déception. Prochain RDV, un 17km 500+ à Poulx pour le Beaver trail, pour le fun sur une telle distance. Et pour le challenge FSGT, ça sera le 4 mai pour la draille de Mourre Poussiou à Fos/mer.

profil rosalie tracé rosalie

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