Marathon des Oussaillès (09)

Posté par mescourses le 17 septembre 2017

Aulus-les-bains, le 27 août 2017

  • 42.195km
  • Départ 9h

Seul marathon estival en France, me voilà parti en direction de l’Ariège avec Jérôme afin de participer à cette » mythique » distance en préparation du maratrail de Camargue fin septembre. Cette course s’annonce très sympa du fait de son côté intimiste avec sa limitation à 100 participants solo. Un relais de 4 et un semi sont également au programme. Arrivé la veille à notre base de Saint-Girons, ville arrivée, on profite à fond en visitant ce lieu où tout semble s’être arrêté dans les années 70. Agréable ceci-dit, l’environnement est très agréable, au pied des montagnes avec Le Salat coulant au cœur de la ville pour donner cette note de fraicheur.

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Puis direction Saint-Lizier et son riche patrimoine ; on y découvrira le Palais des évêques et sa cathédrale qui renferme un très joli cloître. Le sportif reconnaîtra également une partie de la fin du parcours avec une belle côte qui nous cassera surement bien les jambes (km 39). Après la partie instructive (les pressions au pmu du coin en font partie), direction le complexe sportif afin de récupérer les dossards pour être tranquille le lendemain. Les bénévoles sont bien sympa, tous ont le sourire, on papote. On sent bien là le côté convivial, sans pression, que malheureusement on voit de moins en moins à mon sens. Direction l’hôtel, où l’on profitera de la piscine avant d’aller casser la croûte.

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Lever à heure raisonnable, on prend quelques forces et on se dirige vers le complexe afin de prendre la navette qui nous mènera à Aulus, lieu du départ. L’occasion de reconnaître une grosse partie du tracé et encore une fois de bien papoter avec toutes ses personnes. Une fois sur place, on remarque vite que l’on se trouve sur une station de trail ; ça donne des idées de vacances sportives à mon GG !! je sens que l’année prochaine ça pourrit le faire avec une compète pour clôturer tout ça. On garde cette idée sous le coude. Derniers échanges entre nous avant de se placer sur la ligne fictive de départ et nous voilà lâcher sur le bitume pour redescendre vers Saint-Girons. La première partie comporte quasiment tout le dénivelé négatif de cette épreuve tandis que le 2° semi est vallonné avec ses faux-plats et la bosse de St-Lizier.

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Ca part très vite, plusieurs coureurs sont venus en prépa des 100km de Millau, dont Jérôme Bellanca champion de France du 100km en 2013, 2015 et 2017 et 8° au championnat du monde 2015. J’essaie de ne pas m’emballer et me laisser descendre sans mettre de rythme. 4’30 » au kilo au lieu des 4’55 ça fait bcp tout de même, mais bon …. On verra bien. Paysage bucolique, ombragé et sous la protection des sommets qui nous entourent. Les oiseaux chantent, les chaussures résonnent sur le bitume, retour aux sources, tout est réunis pour se faire mal avec le sourire. Cette première partie défile sans difficulté et cela nous a donc permis de profiter pleinement de ce qui nous entoure ; la vallée du Garbet est vraiment très agréable. On perd 250m sur les 16 premiers km, puis à partir de là, ce n’est plus la même chanson. C’est plat et les faux-plats se font vite sentir sur l’allure. Malgré que l’on soit peu nombreux, je me trouve toujours avec quelqu’un autour de moi.

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Passage à Seix, lieu du 3° relais et village départ du semi-marathon. Beaucoup de spectateurs concentrés dans ce lieu, ça me fait halluciner, on est fortement encouragé. Le plus dur se présente désormais. La difficulté réside dans ce profil particulier de succession de faux-plats plus ou moins longs. Sans entraînement marathon, dur pour moi de garder un rythme régulier. Puis moralement tjs cette barre du semi où je me dis « putain je n’ai fais que la moitié » lol, mais je sais qu’à partir du 27° en général le moral et la confiance reviennent. On a basculé depuis peu dans la vallée du Salat. Le cerveau sur OFF et je profite de chaque ravito pour me désaltérer et m’alimenter légèrement histoire d’éviter de mauvaises surprises. Le temps est idéal, puis on est bien à l’abri sur la majorité du tracé donc c’est top. Passage de la barre des 30 bornes, je tiens le bon bout ! Encore une grosse heure, et ces 12 bornes c’est la distance habituelle des footings ou canicross : psychologiquement on se raccroche à n’importe quoi pour tenir bon !! J

J’avoue que pour ma part c’est de plus en plus dur, mais les km défilant, moralement je suis bien et retrouvant la civilisation ça le fait encore plus. Arrivée sur St-Girons, contrairement au semi, on prend  la direction de St-Lizier en Aller-retour. Ca permet de croiser les coureurs. Une fois au sommet, pause éclaire pour m’enfiler un bout de pastèque pour partir à l’assaut des 3 derniers km, descente et plat pour en finir. Je n’ai pas croisé beaucoup de coureurs solos donc je me dis que j’ai peut-être un bon coup à faire au général et surtout en catégorie. Donc j’augmente l’allure. Arrivée sur le complexe, tour de la piste d’athlétisme été j’en fini en 3h26m, record perso à la clé mais  au vu du profil y a pas de quoi pavoiser non plus, c même pas terrible mais je ne suis pas venu là pour ça. Juste engranger les km. Chronométrage à la puce, donc je peux voir mon classement sur l’écran, je finis 14°, j’espérais un top 10 mais bon, je n’ai pas fait ce qu’il fallait pour ça. Par contre j’ai la mauvaise surprise de voir Jérôme sur place, arrêt au 19° pour préserver sa cuisse. C’était une reprise sur du long sans avoir eu l’occasion dernièrement de faire un semblant de prépa digne de ce nom ! Pas de risque inutile.

profil

coeur

Après une longue attente, deux bonnes binouzes bien méritées et une douche réparatrice, le classement tombe et j’échoue à 7 secondes du podium de catégorie ! Non mais quel connard, au lieu de bouffer tes pastèques, court feignasse. Dégouté lol mais bon …. C’est le sport, et la place du couillon il faut bien la décerner à quelqu’un ! Le principal c’est que l’on a passé encore une fois un we mémorable entre amis et que l’on est pas prêt de s’arrêter là !! Repos mérité désormais et on va voir si physiquement on a pas trop morflé . Et il va s’avérer que l’ensemble tendons-ligaments ont pris très cher. Mal engagé pour la Camargue, moi qui y allait pour « jouer » le général ….

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