12km de Ladrecht (30)

Alès, le 7 décembre 2014

• 10.90km
• Départ 10h

Avant dernière course de l’année pour ma part, la 30° édition de Ladrecht, course en ligne de 11km entre Alès et Les Salles-du-Gardon ». Une centaine de mètre de D+ sur bitume. L’occasion de retrouver des amis du Cévennes trail Club. Cette course fait partie de mon challenge FSGT, ça me permettra de limiter la casse, sachant que je ne pourrai le clore comme voulu.
Météo clémente, soleil présent mais temps rendu glacial . En cause, les rafales de vent régulières. Jusqu’au dernier moment, je suis un peu dans l’interrogation concernant l’habillement adéquat. Une première couche très fine et le maillot Raidlight du S.M.A.C.. On se bougera un peu plus si on a froid.

Tout le monde sur la ligne de départ, nous sommes plus de 300. Faut bien se placer pour éviter d’être englué d’entrée de jeu. Mon objectif est de rentrer dans le TOP 30 et peut-être mieux au vu de l’absence de beaucoup de têtes d’affiche. Mon ami Thierry du CTC sera le parfait repère, sachant qu’il sera devant moi. Très bien placé, je ne suis pas gêné au départ, la machine est en route. Les premiers centaines de mètres permettent d’étirer le peloton et de prendre un bon rythme. La première bosse arrive vite, tout le monde tient son rang mais j’en profite pour me rapprocher de mes prédécesseurs. Je connais bien le parcours, donc je sais où appuyer dans les quelques difficultés. Les bosses se situent au début du tracé, donc je garderai un rythme très soutenu. Je me situe dans les 30, juste derrière les 2 premières féminines, plus rapide que moi à l’accoutumée. La première « s’échappe » dans une descente, et je passe la 2° dans la bosse suivante. Thierry me double à son tour dans la descente. Plus qu’à me calquer sur lui, le lièvre est lancé. On récupère la route nationale et c’est parti pour une longue partie de faux-plat.

Une bonne séance de vérité sur ma forme actuelle est en marche. Les positions se figent, on ne me double pas, et je gagne mètre par mètre sur les coureurs me précédant. Les km défilent et je remonte sur la première féminine, je prends le train en marche. On quitte enfin la nationale pour longer le gardon. Je prends le relais, pas de féminine en vue, c’est gagné pour elle-même si il reste 3km environ. Je relance légèrement car je compte bien rattraper encore des coureurs. N’ayant pas trop calculer la position, dans le doute j’appuie dès que je peux. On rattrape 2 coureurs, on en passe un et le 2° essaie de s’accrocher. Je relance à nouveau pour le fatiguer. On rentre dans le village d’arrivée. Dernier faux-plat et 2 coureurs devant, 2 cibles ! Je me retourne, dis à la féminine qu’elle a gagnée, personne derrière, et j’envoie tout ce qu’il me reste. 500m au taquet, je rattrape le premier coureur et relance pour le décourager à me suivre. En surrégime mais je tiens et reviens sur un dernier coureur avant de bifurquer dans le faux-plat descendant, et sprint pour finir devant.

Photo Gunger 30 de Kikourou

Voilà terminé pour cette 30° édition, et je signe un excellent 42’12″ pour 10.9km ! Quelque soit le classement, je suis très satisfait de ma course et d’avoir pu encore envoyer sur les derniers kms. Le classement tombe et 13° place scratch et surtout 3° de catégorie hors scratch pour 2 » !!! quelle bonne idée d’avoir sprinté !!! Grosse surprise pour moi, car ce n’était pas prévu au programme. Le manque de concurrence y fait bien sûr (l’année dernière, ce chrono m’aurait placé 25°) mais je prends !!!! Thierry finit 11° à 30″ devant moi et surtout 1°V2 ! Place désormais à mon plan d’entraînement de 10 semaines pour préparer le 10km de Nice Carnaval run du 15 février. Pas de répits pour les braves. Prochaine course, et dernière de l’année, le Grand Prix Coline de Rousson, 10km nature, objectif Victoire !!

Trail de L’Escalo (04)

L’Escale, le 8/06

• 10km 535+
• Départ 10h

Petit week-end course dans les Alpes de Haute-Provence, à L’Escale. Au programme, ma 9° course du challenge FSGT 2014; Je m’aligne sur la courte distance (pour changer!) le 10.6km 535+. Mais la particularité du jour est que cette course sert de support aux championnats de France FSGT de course nature, petite pression supplémentaire. Dans ma tête je suis aux France et non plus dans mon challenge. Je vise un TOP 15 pour faire une pierre deux coups. Les grosses chaleurs sont là, près de 30° au moment du départ à 10h.

Après un échauffement millimétré, place sur la ligne de départ. D’abord fictif pour nous emmener sur les hauteurs du village histoire de pas se cramer d’entrée. Pensant qu’on ferait un départ lancé, on s’observe tous, la foulée se fait de plus en plus rapide. Puis la direction nous stoppe, pour attendre le reste des coureurs …. je vois pas trop l’intérêt !! On était chaud comme de la braise, c’était une super idée ce type de départ. Bien dommage! Et enfin les fauves sont lâchés! Tactique du jour, comme à chaque fois désormais, partir vite, accroché le bon wagon. Je me place 7°, on attaque le dur 100m après ce départ. L’avantage est de pouvoir rester avec la tête de course. D’entrée certaines portions sont de véritables mûrs! Mon prédécesseur perd du terrain sur la tête, et je décide de passer pour raccrocher. Les jambes répondent, je tiens la cadence. Quelques mètres d’avance sur le groupe de chasse. Nous sommes en sous-bois, bien protégé du soleil. Tout en monotrace, légèrement technique mais sans trop de difficulté mise à part le % par endroit! Vraiment top ce début de parcours !! Merci !

Au bout d’un moment, je lâche prise, mètre par mètre. Ils marchent plus vite que moi. Encore du boulot en perspective pour rivaliser avec les plus grands. Un coureur me passe mais reste à portée, je tiens ma place grâce à mes quelques relances. Je termine la première partie de l’ascension, 2.5km 300+. Place à une belle descente d’ un km et demi permettant de reprendre facilement ma 6° place et de faire le trou. Je sais qu’on va encore grimper du très raide, donc c’est toujours ça de pris! KM4 j’y suis en plein, 100+ sur 800m. J’y perds 2 places, prévu. Le but est de ne pas lâcher trop de distance car je sais que dans les descentes je fais parti des meilleurs (ben quoi !! j’aime les fleurs alors je m’en offre lol) et je pourrai me refaire. Par contre qu’est-ce que je déguste dans les côtes, même du mal à mettre un pied devant l’autre. Dur dur, rien dans les jambes. Nouvelle descente de moins d’1km, je récupère les 2 gars, je passe mais pas assez de distance pour prendre de l’avance.

Dernière côte, dernière difficulté, courte heureusement, un groupe revient et me passe. Je me retrouve 10° au sommet! Mais le maintenant, c’est à mon tour de jouer! Un verre d’eau rapidos au ravito, j’en passe déjà un qui s’attarde, et j’envoie tout de suite. 5km de descente de folie! Le terrain se prête aux échappées: monotrace à gogo en sous-bois et très peu de vue de l’avant. Dès les premières centaines de mètres, je récupère un 2° coureur. Seul au monde, je sais que j’ai réussi ma course, sauf blessure sur le retour. Je cravache tout de même pour essayer de récupérer d’autres coureurs mais surtout éviter un éventuel retour! Un autre devant, et il y passe à son tour! 7°! allez on y croit c’est tout bon. Plus que 2 km et je récupère un nouveau coureur, un jeune, donc c’est bon pour la catégorie! Je le dépose lui aussi.

On sort de la forêt, le village pointe son nez, et avec lui, un autre coureur. Faut faire vite car il ne reste plus bcp de temps. Je reviens moins facilement mais ça va le faire! Il me laisse même passer! Merci pour le geste, chapeau. Je rentre dans le village, tout en descente et franchis la ligne les points de la victoire serrés! Ah si je savais mieux grimper !!
Super résultat, vraiment très content! Et tout bon pour le challenge, mon meilleur résultat! Parcours assez dur pour l’ascension, que du monotrace en sous-bois. Quelques passages sur les hauteurs en pleine cagne. Beau parcours. Sur le 25km ils ont dû se barder aussi!

Trail des eaux vives (13)

Marseille, le 8/05

• 13 km 683+
• Départ 9h30

3 jours de repos après Fos/mer pour soulager les tendons et faire du jus n’ont pas étaient de trop. Je me présente sur le domaine départemental de la Barasse pour une nouvelle édition du trail des Eaux Vives. Je connais très bien ce parcours l’ayant fait l’année dernière. 15° en un peu plus d’1h18m, ça me donne une bonne indication, même si sur la fin, l’insolation m’avait coupé les jambes. Je me baserai sur le temps au passage du Mont-Carpiagne (43m30). Je retrouve sur place mon ami Marseillais, Pascal R., en pleine forme, leader du challenge des trails de Provence le WE dernier !!
8° épreuve du challenge FSGT, désormais faut chasser mes plus mauvais résultats (Classement du challenge basé sur les 7 meilleurs résultats + 10pts par course supplémentaire avec un max de 50pts). Ma 33° place à Gardanne devrait sauter aujourd’hui. L’objectif du jour est de rentrer dans les 15. Y a du beau monde de présent, dont 2 séniors qui me devancent régulièrement. Un bon échauffement et je me place sous l’arche de départ. Comme l’année dernière on part tous ensemble, le 13 et le 23 km.

 

Et c’est parti ! 800m de descente sur bitume afin d’étirer le peloton, j’en profite pour me placer. Je dois me situer dans les 25, je divise par 2, on va dire 13° pour se donner un point de repère. On bifurque pour attaquer l’ascension, fini le bitume et place au sentier jusqu’à l’arrivée. 800m de faux-plat pour débuter et nous rappeler qu’on part pour 5.5km 560+, donc faut pas s’emballer ! Je prends tout de même un bon rythme de croisière, faut faire la différence d’entrée. Je suis tout de même là pour récupérer un max de points pour le challenge ; c’est le profil que j’affectionne donc on y va !! La séparation des 2 parcours ne va pas tarder, on y verra plus clair. La file indienne s’est formée, j’te double, tu m’redouble, classique au bout de 2km, on fait notre place. Je tiens mon rang, Pascal à 100m devant, une très bonne indication : plus longtemps je le vois, mieux je suis classé. On arrive à la séparation et à ma grande surprise, une grosse partie fait le 23km ! Très bon signe, peut-être dans les 10 désormais ! Le sentier se serpente et je ne peux pas voir bien loin pour compter les coureurs. Nous sommes un petit nombre de 6 ou 7, très étirés. Attention de ne pas perdre trop de terrain non plus. Pascal s’éloigne petit à petit, il marche très vite en côte, impressionnant !!! Je l’ai toujours en visuel donc c’est déjà une super nouvelle.

Je grimpe tant bien que mal, comme tout le monde finalement, beaucoup de marche bien sûr, mais je relance dès que je peux, même si ce n’est que pour 30s. Le but est de ne pas perdre de terrain avec mes prédécesseurs et éviter un retour. 3 coureurs à portée de tir et 2 derrière moi, donc sous pression constante. A un moment donné, un « jeune » craque et nous laisse passer, c’est bon pour la catégorie ça. On s’approche du sommet du Mont-Carpiagne, point contrôle. Vue magnifique sur le littoral, toujours aussi magique ! J’en profite moins cette fois-ci, pris dans ma course et mon effort. Je vois le sommet, je redouble d’effort pour recoller au 2 coureurs. Chose faite en haut, je bascule avec eux en direction du Mont St-Cyr. Le premier me ralentit, je passe hors sentier pour le doubler et colle à l’autre coureur. Le sentier devient vite très raide et technique. La falaise sur le côté ne rend pas les choses plus simples. Je ne prends aucun risque et laisse de la distance pour voir où mettre les pieds. Je devrai revenir au pied de la grimpette.

Pascal toujours en vue ! Il a déjà bien attaqué l’ascension ! Super Job mon ami, toujours au TOP !! A notre tour de s’y coller. 400m pour 90+ dans la rocaille, que du bonheur ! Je fais l’effort et passe devant, je veux être « en tête » au sommet pour voir le champ libre. Je ne creuse aucun écart sur lui. Fini l’escalade, on tombe sur un monotrace en gros faux-plat, et je ne relâche pas l’effort, j’envoie ce que je peux pour faire la différence. Passage au Mont St-Cyr. Le plus dur est fait. Maintenant faut foncer jusqu’à l’arrivée en évitant d’éventuels retours. Entre les 2 monts, j’ai pu la faire, donc la partie à venir étant très roulante, je peux envoyer. Un gros km et demi sur monotrace, avec quelques passages délicats pour les chevilles, donc je garde ma vigilance. Je ne me retourne pas, je me concentre sur ma descente. Je croise quelques marcheurs, et un me signale que seulement 5 ou 6 coureurs sont devants. Je ne m’enflamme pas, mais si c’est vraiment le cas, je tiens à la garder cette place !!

Km 9, fini le sentier. On récupère le DFCI au niveau du ravito. Pas d’arrêt bien sûr, je fonce sur le DFCI. Je me retourne et constate que le trou est fait. Personne en vu ! Je redouble d’effort pour consolider l’avance. Devant, Pascal poursuivi par un autre coureur. La distance entre nous est constante. A ce niveau et avec cette vitesse, c’est mission impossible pour revenir. Dans un sens comme dans l’autre. On arrive sur la fin, la cerise sur le gâteau, au km 11.5, 500m de côte avec ces fameux escaliers !! Moins d’un km et j’en finis !!! 6° place confirmée et 1° sénior hors scratch !! Une de mes plus belles places, si ce n’est la plus belle quand je pense à ce cadre somptueux !! Pour le challenge, excellente opération, surtout pour la catégorie. Avec mon ami Pascal, TOP 10 et podium tous les 2, journée parfaite ! Prochain RDV FSGT, dans un mois pour le championnat de France course nature à L’Escale dans les Alpes.

La draille de mourre poussiou (13)

Fos sur Mer, le 4 mai

• 11km
• Départ 10h

De retour dans les B.R. pour ma 7° épreuve du challenge FSGT. Au programme, les 11km nature de la draille de mourre poussiou de Fos sur Mer. Une chose est certaine, on ne va courir le long des raffineries J mais en colline, en surplombant les étangs. Le vent du Nord s’est calmé depuis la veille, mais il est toujours bien présent et nous délivre quelques belles rafales. J’espère, comme tout le monde, qu’on ne l’aura pas de face. Mais revenant du Sud …. on ne devrait pas y échapper. Sportivement, une petite alerte aux tendons d’achille à l’échauffement. C’est pas bon signe pour la suite, faudra que j’écoute mon corps et me mettre au repos forcé si besoin après le trail des Eaux vives de Marseille de jeudi prochain. Sinon je suis en pleine bourre, gonflé à bloc. Le tracé d’aujourd’hui semble rapide. Une montée en colline donc, puis descente le long des étangs avant de revenir en forêt. La tactique du jour, partir très vite et résister le plus longtemps possible. Un peu plus de 250 au départ, faudrait rentrer dans les 18.

Je me place comme d’habitude aux avant-postes. On lâche les fauves !! Bon sprint pour remonter et me placer à l’affut avant d’emprunter le monotrace en colline. Le repérage à l’échauffement va me servir. Je suis dans les 15, je continue à remonter et me voilà 9°. Ca me laisse une marge d’erreur pour la suite. Tout en montée sur cette première partie. Cadre bien agréable, le revêtement est sympa, assez roulant avec des passages légèrement technique par endroit (racines, caillasse, …). Je tiens mon rythme et ne perd pas trop de terrain sur la tête. Dès le 3° km ça commence à me reprendre, un puis 2 coureurs . Impossible de prendre le train, trop rapides pour moi sans me mettre dans le rouge plus qu’il ne faut. On court sur du léger vallonné, et garder un rythme régulier n’est pas si facile que ça. Bonne séance pour ça !! 2 autres me passent à leur tour. Me voilà 13°, faudrait penser à arrêter l’hémorragie désormais !

Km 5, on descend au bord de l’étang. Très agréable, c’est plat, un vrai tapis, idéal pour la vitesse. Seul hic, c’est le vent de face. 3 km à le subir ! Dur dur pour ne pas être lâché, mais je tiens, je donne tout au risque de le payer plus tard. Statut-quo au km 8, on attaque la remontée sur la colline par de larges escaliers. Gros coup de mou, les muscles ne répondent plus, un coureur en profite pour me reprendre et me déposer. Arrivée en haut, je reprends le rythme. 2 coureurs me reviennent dessus, me passent. Mais cette fois-ci, faut tenir, je perds trop de places. Je prends le train en marche à quelques mètres derrière.

Les 2 ont passé un coureur, je reviens dessus à mon tour. On approche de l’arrivée, je reste derrière et au sprint je devrai l’avoir. Je partirai dans son dos pour le surprendre. On quitte le sentier pour récupérer les 200 derniers mètres de bitume jusqu’à l’arrivée. Comme convenu je lâche tout et le dépose facilement. Je franchis la ligne d’arrivée en 15° position, en 43m50 soit 4’ au kilo. Avec ce vent de face sur ces 3km, pas si mal pour moi, mais une sensation de gâchis tout de même, d’avoir perdu ces dernières places. Y avait moyen !! 4° de catégorie hors scratch, à 25 secondes du podium ….  Les tendons ont pris chère aussi dans la bataille !!! Pour ne pas prendre de risque, repos 3 jours jusqu’au trail des eaux vives de Marseille, étape importante de mon challenge. Repos après si nécessaire.

Les chemins de Ste-Rosalie (13)

La Fare les Oliviers

• 11km 270+
• Départ 9h15

Me voilà reparti dans les Bouches-du-Rhône pour continuer mon challenge FSGT. Un nouveau coin, La Fare les Oliviers près d’Istres, pour participer aux « chemins de Ste-Rosalie », 11km 270+. Le profil est intéressant pour moi, avec une montée, un plateau (malheureusement) vallonné pour faire parler la vitesse, et une descente courte. L’objectif est simple, rentrer dans les 10%, qui devrait être une formalité et surtout rentrer dans les 18 pour améliorer mes points au challenge. La météo est clémente, ciel couvert, pas de chaleur, le temps idéal pour courir. Beaucoup de monde présent sur les 2 distances, 600 annoncés (250 sur le 16k et 350 sur le 11). Le grand parcours partant seulement 15m avant nous, on va se les prendre sur le plateau.

Les douleurs au mollet de la semaine semblent me laisser tranquille. Une petite alerte à l’échauffement sur la cheville, on verra bien. Je me place aux avant-postes, derrière les caïds. Le départ est lancé, une bonne descente pour commencer histoire d’étirer un peu le peloton. Le début de la montée en calmera surement. Je me suis bien lancé et on attaque rapidement les 3 km d’ascension. Le terrain est un DFCI, donc très roulant, le peloton s’étire, les positions se figent légèrement. 2 ou 3 glissent, partis surement trop vite. J’essaye de tenir le rythme du meneur du groupe, mais pas évident. Le profil de la montée donne un peu d’intérêt : 2 gros coup de cul, quelques zones de relance possible. Je me situe dans les 20, ça va être serré, mais pas impossible. Je perds du terrain petit à petit et 3 coureurs me repassent, faut s’accrocher.

Je tiens le coup jusqu’au passage du sommet, c’est une bonne nouvelle. On va pouvoir lâcher les chevaux. Je reste avec le groupe quelques minutes voir ce que ça donne. Puis je décide d’y aller, j’en passe 3 et colle au meneur. On commence à rattraper les marcheurs et surtout le fond de classement du 16. Heureusement que le chemin est large, on peut passer sans difficulté et ils s’écartent, bien fair-play ! 6.5km de plateau vallonné ! terrible les faux-plats à prendre avec la vitesse, étant mon point faible ! Le « meneur » se fait la belle. Je me retrouve isolé du 10 en remontant un nombre incalculable de coureurs du 16. Je profite pas beaucoup du paysage, pas de vue dégagée, ça me rappelle la boucle de Valtrède.

Sur la fin, un coureur me rattrape, on fait un petit bout de chemin ensemble et profite d’un dernier coup de cul au km8 pour partir. Je ne pense pas avoir récupérer de coureurs du 10, donc on va pas faire des merveilles cette fois-ci. Un dernier effort pour atteindre la vigie et je peux attaquer la descente. Un gros km à fond histoire de se faire plaisir, puis on arrive sur la fin, lieu de séparation du 10 et 16km. Je passe sous l’arche. Un peu déçu, car je doute être super bien classé. Au final je termine 15° sur 311. Objectif atteint sans artifice. Après discussion, on me fait part du niveau très très relevé sur ce parcours, donc ça atténue ma déception. Prochain RDV, un 17km 500+ à Poulx pour le Beaver trail, pour le fun sur une telle distance. Et pour le challenge FSGT, ça sera le 4 mai pour la draille de Mourre Poussiou à Fos/mer.

Trail des vieilles pierres (84)

Oppède-le-vieux, le 6 avril

• 10 km 672+

5° étapes pour moi du challenge FSGT , le trail des vieilles pierres à Oppède le Vieux, Vaucluse.  Aucune surprise pour moi l’ayant fait l’année dernière, avec une très belle 10° place et un podium. Donc l’objectif de cette année est de faire minimum aussi bien concernant le scratch qui est ma priorité absolue.  La montée sera longue et la descente …. Longue aussi J. Je compte sur le km de plat au sommet pour rattraper du monde éventuellement mais surtout creuser un écart.

Une nouvelle fois chanceux, il fait un temps magnifique, et on aura pas froid. Toujours les 2 distances de 10 et 21km et toujours un départ commun, mais pourquoi ne pas décaler ne serait-ce que d’1/4 d’heure !!???  Faudra bien partir et ne pas se faire enfermer d’entrer dans la ruelle du départ et au début du monotrace d’ascension.  Fidèle au poste, je retrouve Philippe de Raidlight Vaucluse.

Très bien placé sous l’arche, le départ est lancé ! On joue des coudes pour éviter de se faire déborder de partout, puis de se replacer. Le petit bémol de cette édition est qu’on ne passe plus à nouveau par le point de départ, mais d’un peu plus bas pour rattraper le monotrace par la route. Bien dommage pour nos supporters et spectateurs !! Très bien placé, je remonte quelques coureurs sur la route pour attaquer l’ascension dans les meilleures conditions. Et c’est parti pour le dur. Un petit km en courant puis place à l’alternance marche-course. Bonne nouvelle, je ne perds pas de place pour l’instant. Le sous-bois nous protège du soleil et c’est une bonne chose car dans le dur, j’aurais souffert !! Toujours aussi superbe ce long monotrace. Quelques parties techniques mais rien de très méchant. C’est ce côté raide et long qui fait la particularité de l’ascension. Avant que la pente se radoucisse, je me fais passer par 2 coureurs, faudra essayer de pas perdre trop de terrain. Le pourcentage diminue et je peux relancer un peu mieux afin de ne pas être trop distancé avant le final.

Derniers mètres en forêt et on récupère le plateau au sommet, place au bitume pour aller chercher le sentier pour descendre. Rien que d’y penser …. Mais bon, je n’y suis pas encore. Je lâche les chevaux, au bon souvenir de Monaco !!! Grosse remontée, je passe 4 coureurs. On quitte le bitume et attaquons la « prairie » beau mélange d’herbes de garrigue et de caillasses ! Je passe mieux que l’année dernière où j’avais été surpris du revêtement avec des pierres plantées tout le long. Mais là, ça passe très très bien, je récupère  2 coureurs et les passe petit à petit, sans prendre trop de risques.

Allez !! place au monotrace et la descente de l’enfer !  La première partie est « abordable », donc j’en profite au max, en prenant quelques risques mais ça passe. Puis vient le toboggan ! C’est plus la même histoire, la pédale de frein enfoncée au max, les cuisses brûlent ! Je ne suis plus dans mon domaine là, un autre monde pour moi, vraiment très dur à subir. Tout en virages à 90°, dès qu’on prend de la vitesse on part à la faute, plus les caillasses, le gravier par endroit, les racines …. Ça va être long !! A force de frôler la faute, et bien je la mange, comme l’année dernière J C’est la tradition ici lol. Belle petite chute, le genou gauche prend un bon coup, mais bon, rien de casser. Je mets quelques mètres pour recourir, derrière ça revient, mais aucun regret, vu comme il descend …. Il m’aurait repris quoi qu’il arrive. J’arrive au bas, enfin …. Pffff quel calvaire !! je relance tranquillement, au loin un coureur, ça sera l’objectif de fin de course.

Gros faux-plat pour revenir vers le village, une belle calade, la vraie !! Je reviens petit à petit dessus, sans trop forcer. Le petit escalier pour arriver sur la place du village. Plus qu’à faire le tour …..  par en haut, histoire de visiter les monuments ! je recolle au coureur. Pas de gourde, ça doit être du 10km ! Il bifurque à gauche …. Mais pas de rue-balise !! et non faut encore monter ! Je l’appelle, mais rien, il continue ! Personne derrière, plus de pression, je finis en roue libre. Une petite pause photo furtive à ma photographe attitrée, et j’en finis !!! Je mets une minute de moins que 2013 !! YES !! déjà ça de pris. Les résultats tombent, 10° scratch mais pas de podium cette fois-ci. Déception, mais bon, c’est comme ça. Et je note que le V1 qui « s’est trompé » sur la fin de parcours, me prend 1m40s !!!! et passe miraculeusement de la 9° à la 7° place !!!! Belle mentalité, car étant juste derrière lui, je doute qu’il ne m’ait pas entendu. C’est comme ça !

Au final, cette 10° place est une bonne chose pour mon challenge. Prochaine RDV dimanche prochain pour un entraînement en situation réelle au trail du Roc des mates de Lauret (34) afin de préparer ma 6° étape du challenge FSGT, « les chemins de Ste-Rosalie » à La Fare les Olivier (13) : 11km 270+. Un grand merci à ma photographe personnelle !!!!!!!!

Le trail de Glanum (13)

St-Rémy de Provence, le 13 février 2014

• 14 km 497m D+
• Départ 10h

De retour dans les Bouches-du-Rhône à l’occasion de ma 4° épreuve du challenge FSGT. Et cette fois-ci c’est au pays de Van Gogh que je me retrouve: St-Rémy de Provence pour le trail de Glanum. Un 26km pour le grand parcours et le 14km pour moi. L’occasion également de courir à nouveau avec Aude et Nicolas du CTC, prétendants au podium tous les 2, GRANDS spécialistes de trails et trails longs et avec une dizaine de membres du Team Raidlight (Vaucluse et PACA), principalement Pascal (14km) et Philippe et Valéry (26km). Temps idéal, ciel bleu magnifique et à l’heure du départ les rayons du soleil nous chaufferont bien. Cette course me sort de mon programme d’un mois d’entraînement pour le 10k de Monaco de la mi-mars et remplace quelque part un 10km de préparation prévu au programme.

Objectif du jour, rentrer dans les 18 pour améliorer mon classement FSGT, c’est tout ce qui compte. Si on peut faire mieux, on va pas se priver, mais sur 14km … pas idéal pou moi. Après avoir vu le départ du 26 km, c’est à notre tour. Cette fois-ci je suis idéalement placé, en 2° ligne juste derrière Pascal. Lâchez les fauves!! Passage délicat pour sortir de la zone de départ avec 2 virages serrés. Un peu plus d’un km et demi de plat / faux-plat pour étirer le peloton. Je prends le bon train en me plaçant dans les 15, Pascal dans les 5 et Nicolas juste derrière moi. Après une partie bitume pour sortir de la ville, on attaque un sentier en faux-plat, Nico me passe devant. Je passe très vite comme pour un 10, puis pour les 4 derniers km faudra gérer. Mais entre-temps y aura du D+. A un croisement, 3 coureurs dont Nicolas sont presque arrêter sur place, à priori ça cherche son chemin. Une petite pancarte à ras le sol nous aiguille. Puis il redisparaît lol Vraiment trop fort Nicolas !!

Première difficulté de 2.5km pour 150+ en 3 étapes. La pente est sévère, dur dur pour moi après des départs en trombe, comme d’hab! Je me retrouve en 2° position d’un groupe de 4 ou 5. Je prends le rythme sur ces sentiers bien caillouteux! On se retrouve en forêt, bien agréable, mise à part qu’on est pas à la recherche de champignons. Vivement les sommets pour profiter de la vue! Je suis assez vite dans le rouge ans ces premières côtes, les jambes veulent rien savoir, et je ne suis pas encore au 4°km ! La trace est assez technique, on va rigoler dans les descentes. Vers le sommet, je prends le relais pour emmener le groupe et basculer devant. Dans la descente je prends facilement de l’avance, il en faudra car la grosse ascension va vite se présenter. La montagne se dresse devant nous. 2km pour 170+. Je passe le Premier km comme je peux. Petit « répit » tout en relance avant l’enfer sur terre.

Je me retrouve au pied de la difficulté: 600m pour gravir 110+. Je trouve mes limites, quelqu’un à débrancher mes jambes! Je me fais doubler petit à petit par 6 coureurs, impossible de prendre le train au passage. C’est de la rocaille avec un pourcentage improbable. J’arrive au sommet tant bien que mal. Je souffle un bon coup et profite de la vue magnifique sur le Ventoux enneigé! Encore une fois rageant de ne pouvoir immortaliser le moment. Vue sur 360°, c’est magique, quel beau pays!! Retour aux affaires, nous ne sommes qu’au KM7 ! Mais la tendance est à la descente mais vallonnée, et vu le début, je sais que ça va être hard sur les côtes restantes. Après mes limites en côte, place aux descentes !! avec le même pourcentage mais c’est de la terre, aucune accroche sur ce monotrace!! Et ce qui devait arriver, arriva, une belle chute sur le cul avec glissade digne des derniers J.O. Plus de peur que de mal.

Entre le km 9 et 10, j’entends qu’on m’encourage !! Un coureur me passe en trombe et grimpe une bosse comme moi sur un 10km plat !!! Il sort d’où lui?? le 1° du 26 ? Et quelques centaines de mètres plus loin, je vois mon Pascal qui me passe, on discute. Le groupe de tête s’est en fait perdu au tout début à un embranchement et à fait 1.6km de plus. On longe un lac pour aller chercher un passage insolite, le passage d’une « cheminée »: corde et échelle de rigueur! Super moment qui redonne le sourire malgré la fatigue. C’est particulier et j’adore ça !! Sorti de là, maintenant faut attaquer, il reste 3km en faux plat descendant. Toujours en monotrace, un coureur devant moi, on va chercher le site archéologique de Glanum. De la pure vitesse, faisons parler le résultat de ces 3 derniers mois d’entraînement. Je reste à l’âfut, on récupère mètre par mètre sur un autre coureur devant nous. Retour dans le village. On passe le coureur sur la fin et passons enfin l’arche d’arrivée! OUFFFFFF c’est fini. Très très dur pour moi aujourd’hui en côte, un calvaire, y a des jours sans.

Résultat, une inespérée et inattendue 11° place au général, à quelques misérables secondes du podium de catégorie, si j’avais pu passer ce coureur devant moi …. mais bon. Pascal finit 5° et 1°V1 hors scratch et Nicolas prend une superbe 3° place scratch !!! Aude, comme prévu, facile première féminine !!! Supers résultats pour nous tous, c’est super !!! Podium et repas tous ensemble pour finir cette magnifique journée. merci à vous tous pour ces bons moments, sans oublier nos copains du 26km !! Maintenant je me replonge dans mon programme d’entraînement. Surement le « duo des gardons » de ribaute (30) le 7 mars en préparation, puis ça sera le grand moment à Monaco. Ma première tentative pour passer sous les 38′ aux 10km, un de mes 3 objectifs de l’année.

La boucle de Valtrède (13)

Châteauneuf-les-Martigues, le 9 février 2014

• 14km 445m D+
• Départ 9h30

3° étape de mon challenge FSGT, la boucle de Valtrède à côté de Martigues, et ses 14 km 445+. Trop long pour moi et pas assez de dénivelé, mais je ne m’y présente pas en victime, loin de là. L’objectif du jour est de rentrer dans le TOP 30. C’est l’occasion surtout de retrouver mon ami Luc « from Marseille » de Raidlight, et toute sa famillette et de passer un bon moment avant et après aussi !! Beau soleil en bord d’étang, j’espère avoir un beau point de vue sur les hauteurs histoire d’en profiter un peu plus, même si ça ira vite comme d’habitude. 2 distances au programme 8 et 14km, départ commun, ça à l’air d’être à la mode par ici et c’est bien regrettable !!! 585 coureurs présents.

Je me place sous l’arche histoire de partir avec le bon wagon. Et bien sûr beaucoup attendent la dernière seconde pour se présenter et en étant sous l’arche je me retrouve en 8° ligne !!!!!!! Je ne comprends toujours pas comment ils peuvent donner le départ comme ça! Et toujours ces personnes devant qui partent pour pour faire un marathon et qui nous EMMERDENT à chaque fois !! BORDEL !! Départ donné, un sacré bordel pour passer devant, les coudes m’aident et là pas de remord !! avec quelques mots d’oiseaux au passage! 

900m de plat où je remonte un nombre incalculable de coureurs, puis vient la première ascension du parcours qui va déjà donner une idée des positions et forces en présence. Montée sur DFCI, assez raide pour commencer, la file indienne se forme. Je me situe environ 35 je pense, en espérant qu’au moins la moitié est sur le 8 !! Je passe 3 coureurs en ce début puis statu-quo! Un petit écart se forme derrière moi. Petit à petit les écarts « grandissent », une histoire de mètres d’avance. 2km 180+, le cadre est pour l’instant pas terrible, paysage un peu désolé, surface pourrie, DFCI défoncé. On a l’impression que ce coin est laissé à l’abandon.

Fini la montée, maintenant faut relancer. 3.5 km de vallonné principalement de la descente. Les places vont commencer à se jouer. Pour moi c’est le moment de faire l’écart sur les poursuivants. Dur dur de tenir un bon rythme sur les bosses, mais c’est pas nouveau. J’ai pris un rythme d’un 10km sachant que toute la fin c’est de la descente, ça devrait le faire. Km5, bifurque des 2 parcours. Le 8 repique sur le village et nous continuons sur ce DFCI. Seulement 2 coureurs visibles descendent. Je suis désormais dans un groupe de 4. On reste en file indienne avec quelques mètres d’écart durant tout le reste du parcours. Après une bonne descente, on attaque une bonne bosse de 50+ qui vient nous couper les jambes. A chaque fois je perds mon avance ou cède du terrain sur mon prédécesseur. Le yoyo sur les parcours vallonnés. Un bon km et demi de montagne russes, puis à nouveau une descente. A chaque fois je prends les devants. Enfin une partie sympa, un petit coin de canyon où je me régale, un peu technique où mon côté traileur prend tout son sens!

Dernière bosse, la plus hard, 186+ sur 1.6km pour finir en beauté. Je lâche du terrain sur mon prédécesseur et vois revenir 2 hommes. Je marche, inutile de perdre des forces, reste encore un peu plus de 3km de descente. Je me fais passer mais m’accroche derrière. Je bascule enfin dans la descente et prends de suite les devants. J’envoie tout, 3 km de descente DFCI puis bitume (on a récupéré les 3km du début). Je gratte mètre par mètre. 19.5 de moyenne sur le premier km, le plus raide; 16.84 sur ces 10 dernière minutes pour en finir. 1h00m46s pour parcourir ces 14km et une belle 18° place sur 315 arrivants. Luc arrive quelques minutes plus tard avec ses objectifs,lui aussi, atteints.

Parcours peu intéressant, voir même pas du tout à mon goût. Un pont de vue sur le golf très furtif …. perso je le conseille pas. Le côté positif, un maillot long de bonne qualité en cadeau, un bon ravito d’arrivée (3 sur le parcours !!), des ostéo dispo. Sportivement, le principal est d’avoir récolté plus de points que prévu pour le challenge. Et d’avoir passé une super journée avec mes amis marseillais !!!

Prochain RDV, samedi prochain pour le Calvisson Roc Challenge (30) et le 23/02 sur le trail de Glanum à St-Rémy de Provence pour le FSGT.

Trail de la Galinette (13)

Cadolive, le 2 Février 2014

• 10 km 500+
• Départ 10h00

2° manche pour moi concernant le challenge FSGT : le trail de la Galinette de Cadolive  entre Aix et Aubagne. Un 10km 500+ annoncé, une montée – une descente, mon profil idéal, et je compte bien ramassé le max de points. Objectif toujours dans les 10% et cette fois-ci, le podium. Temps couvert et très humide vu ce qui est tombé la veille. Nous sommes 11 du CTC répartis sur les 3 distances : 10, 23 et 42km. Possibles podiums sur chaque parcours.

Départ du 42km à 8h (j’étais encore dans mon lit j’avoue !!), celui du 23 km à 9h et j’en profite pour voir Aude et Nicolas.

10h c’est mon tour ! Placé en première ligne ! Et c’est parti ! De suite je « sprint » pour me placer et prendre le bon wagon. 700m de plat pour étirer ces 200 coureurs. De suite se pointe le début de la principale difficulté : l’ascension du Mont-Julien. Nous sommes toujours sur bitume pour grimper dans le haut du village. Je tiens le rythme, je suis 13°, trop loin à mon goût. Petite surprise de départ, un magnifique escalier (ou un mur, c’est pareil) qui nous met déjà à l’épreuve, mais ça se court avec à la clé une place de gagné J A la sortie, je gratte une place de plus.

J’ai pris mon rythme de croisière et nous sommes 3 à faire le chemin ensemble, 2 vétérans. Je n’arrive pas à les passer, la pente est toujours aussi raide, on ne va pas se cramer de suite. On quitte enfin le bitume pour emprunter un monotrace bien caillouteux te légèrement boueux. J’imagine le gros du peloton se lancer sur ce chemin, ça va bouchonner ! C’est bon pour nous ! Toujours 3, un petit trou s’est formé. On commence à avoir des points de vu à travers les arbres, ça doit couper le souffle de là-haut, mais bon … encore une fois on va pas immortaliser le moment lol. Je commence à alterner marche-course, sans perdre de terrain sur mes 2 partenaires du moment qui continuent à courir. Ca m’arrange ! ils perdent des forces pour rien et à la relance ça sera pour moi ; enfin c’est la tactique du moment J

On arrive sur la fin de cette partie, et je m’engouffre dans l’espace laissé ouvert par le coureur me précédant, comme prévu ça commence à caler. J’enfonce le clou sur chaque partie moins raide en relançant quelques mètres, histoire de lui faire comprendre que c’est inutile de s’accrocher et montrer que j’en ai sous la godasse ! Guerre psychologique. Plus que 2 pour finir la première ascension au km 2.8.

Après l’effort …. un autre effort, c’est parti pour la relance en faux plat descendant, on carbure bien histoire de mettre le plus de distance possible avec le ou les poursuivants. Toujours en monotrace, un vrai régal ! On arrive à une bifurque ; le bénévole indique sans indiquer, mon prédécesseur prend à droite, raté c’était à gauche. Je le double et l’attends pour faire la dernière ascension, courte, ensemble. Je prends la tête et « relance », il accroche pas et perd mètre après mètre. Devant moi, ma prochaine victime, encore un vétéran. Je le rattrape petit à petit, j’aimerai passer devant lui pour la descente car à voir le sentier ….. mieux vaut être devant !

Objectif atteint, je le reprends juste au sommet et passe devant avec sa bénédiction. Au loin, un autre coureur. J’attaque la descente bien décidé à faire le trou et à essayer de me rapprocher du 7°. Monotrace abrupte, trop à mon sens, très dangereux et rendu glissant par la météo. Je tombe sur le DFCI, un joli tapis roulant. Et là je déroule en descente, 17,5 de moyenne sur 2km.

Le 7° est devenu invisible, il a du descendre encore plus vite ….. impressionnant, pourtant y a des bonnes portions de visibilité au loin !! On va se battre pour garder cette 8° position. Je quitte le DFCI pour reprendre un monotrace, encore une partie géniale à courir, toujours en descente ou faux plat descendant. Je zig-zag dans les buissons. Km 7, je retombe sur le DFCI, zone de contrôle puce. Le plus dur pour moi, la relance en montée / faux plat. L’impression d’être à l’arrêt. Un coup d’oeil derrière, j’ai quelques centaines de mètres d’avance, faut rien lâcher. Une fois la côte passée, ça sera gagné. L’écart semble se stabiliser. J’arrive au bout, plus qu’à rejoindre l’arrivée en passant par ces fameux escaliers. Je lâche tout histoire de ne pas avoir de mauvaises surprises. Un dernier coup d’oeil sur la dernière ligne droite, personne derrière. Et je franchis la ligne d’arrivée ! Confirmé 8° au scratch puis la bonne nouvelle après la douche, 3° de catégorie hors scratch ! YES !!! Cerise sur le gâteau, Aude finit 2° féminine sur le 23km et Nicolas 21°/392 !! Sur le 42km 2 autres podiums féminins de catégorie pour Françoise et Isabelle !!

Un max de point pris pour le challenge FSGT. Prochaine course, la boucle de Valtrède à côté de Martigues, comptant pour le challenge. 14Km 450+ annoncés. Trop long pour moi, mais un top 30 me conviendrait parfaitement surtout qu’il y aura du monde !!

 

La boucle gardannaise (13)

Gardanne, le 12/01/2014

• 11km 230+
• Départ 10h00
• Challenge FSGT

Me voici à Gardanne, pour ouvrir mon compteur points pour le challenge FSGT, mon principal objectif de l’année. J’avoue que j’aurai préférer faire le trail Ocres et Limons de Mormoiron (Vaucluse), mais bon, faut faire un choix. Puis c’est l’occasion de revoir mon poto Pascal de Raidlight, engagé sur le 6km; cela faisait un moment, depuis le 8 mai 2013 aux Eaux vives de Marseille. Beaucoup de monde sur cette édition, nouveau parcours pour l’occasion. Le départ commun aux 2 courses (6 et 11km) est repoussé de 15m pour laisser le temps aux nombreux retardataires de s’inscrire. Mon objectif est toujours de rentrer dans les 10% et bien sûr de prendre le plus de points possibles, même si je sais très bien que c’est pas vraiment le type de course qui m’avantage. Mais je dois m’adapter au vu de mes ambitions, à savoir rentrer dans les 1% au final du challenge (dans les 70 au général sur environ 11500 classés).

Je viens me placer à l’avance sous l’arche de départ, car vu le nombre, si je me fais enfermer c’est fini d’entrée de jeu. Tout ce petit mon se regroupe et le départ est lancé. Quelques centaines de mètres dans les ruelles du village pour se sortir de se peloton. Méfiance au début car ces passages sont pas si aisés avec ces virages à 90° et les voitures garées. Une bonne ligne droite pour sortir du centre et étirer tout ce monde. Après 1km, on attaque la première côte. Début en gros faux plat qui nous casse la vitesse, j’ai l’impression d’être à l’arrêt complet!

Je prends mon rythme sur ces 2 premiers km de difficulté, 100+. Je perds pas trop de places donc ça va. Arrivé au sommet, une file indienne plus ou moins étirée s’est formée. Les places figées, tout se fera sur les relances. 500m de descente pour rapidement attaquer la 2° côte, pas de répit! 90+ sur 1.5km. Dur dur mais ça tient; cela fait un moment que nous sommes le même petit groupe, plus ou moins espacé. Je joue à l’élastique, mais je ne perds pas de terrain. Arrivé au 2° sommet, je relance de suite sur le gros km de plat descendant. J’en garde sous la godasse pour la descente.

Km 6.5, début de la descente pour le retour. Bonne pente au début, ça fait du bien de changer d’effort. Plus facile d’un coup lol. Finalement, mois facile que prévu, beaucoup de zone de relance en petite bosses, dur dur de prendre un rythme. Le terrain et le cadre dans lesquels on évolue est au TOP!! Vrai terrain de trail avec ces monotraces, plus ou moins techniques, en forêt. Heureusement qu’il n’a pas plu depuis quelques jours car cela aurait été tout autre chose. De belles petites zones de boue par endroit. Nous sommes plus que 4. Je suis pointé 32°, bon …. on fera pas de merveille encore aujourd’hui. Dernière bosse, j’ai plus grand chose dans les jambes, heureusement qu’elle est courte. Sur ces zones je perds toute mon avance faite ou reperds le terrain récupéré sur mon prédécesseur.

On fait le yoyo avec 2 autres coureurs. On arrive à l’entrée du village. Un retour venu d’ailleurs d’un 4° coureur, il nous passe sur cette fin. Je suis entre 16 et 18km/h sur les 600 derniers mètres mais je ne rattrape pas le groupe de 3 devant. Je finis donc 31° en 51’29″ pour parcourir ces 11.4km, soit 13.4 de moyenne. Ca passe sous les 10%, mais un peu déçu de ma prestation, mais bon c’est comme ça. Après on se dit toujours qu’on aurait pu mieux faire

Petite pause compète dimanche prochain avant d’enchaîner 5 we courses au minimum. Prochain RDV la vallaguière du trail du Coutach. Pour le challenge, le trail de la Galinette de Cadolive (13) le 2 Février.