Aubrac Circus (48)

Posté par mescourses le 28 juin 2019

Nasbinals, le 23 juin 2019

  • 56 km
  • Départ 6h15

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Me voici sur l’Aubrac avec mon ami GG pour notre objectif de l’année, le 56 km de l’Aubrac circus. Pour ma part une prépa comme j’ai pu avec cette tendinite à la hanche en février dernier et pour Jérôme, préparation digne d’un ….. 10km J Donc nous venons sans pression de résultat, juste finir et profiter un max de ce week-end lozérien. Nous arrivons sur place en milieu d’après-midi. Direction le retrait de dossard et l’hôtel. On fait vite le tour du village, surtout que nous le connaissons très très bien depuis le temps. La petite binouze du coureur pour fêter sa venue et le petit restau avec ses produits locaux : nous sommes fin-prêts ! La météo prévue étant parfaite, nous n’avons pas besoin de beaucoup de chose dans le sac. Il fait une bonne dizaine de degré à 6h quand nous nous présentons sur l’aire de départ. Perso débardeur et manchons. 3 courses au départ commun : Aubrac circus (56k), marathons des burons (43) et pass’Aubrac (marathon en relais), donc pas mal de coureurs sur la ligne. Faudra ne pas partir trop vite du coup, mais vu le kilométrage à faire, je pense que la raison prendra vite le pas sur la sensation. En 2010, je fis ma première compétition ici même sur le 18km et 9 ans après je participe à ma plus longue d’un trait ! On s’échange nos derniers encouragements puis je m’avance un peu plus sur la grille de départ.

 Mon reportage photos:

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6h15 pétante, départ lancé ! Préférant me concentrer sur ma course, j’ai laissé de côté la gopro et privilégié le téléphone pour les photos car je sais que je marcherai pas mal de fois lol. Je filme les premiers centaines de mètres puis c’est parti pour la grande balade au lever du soleil. Une très longue file indienne va se former au fil des premiers km car la séparation des parcours ne se fera qu’au 18°km au ravito de Bonnefon. Je découpe mon parcours en 3 étapes :

-        18 km 390+ en 2h pour rejoindre le ravito

-        19 km 960+ en 3h pour aller jusqu’à la station de Brameloup (2° ravito)

-        18 km 390+ en 2h jusqu’à l’arrivée

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Ce tout début de trac est une alternance de chemin type DFCI et passages en forêts. Le cadre est top bien sûr, un régal à chaque fois. J’ai l’impression de découvrir ces lieux à chaque fois. Quelques poses photos, je veux garder le plus de souvenirs de ce parcours alors je ne vais pas hésiter ! Le soleil prend sont temps pour se lever et les km défilent en direction du village d’Aubrac, lieu incontournable du coin ! Au km 5 et des poussières, j’en termine avec une dernière portion de forêt et me voilà sur le plateau et son fameux champ à vache qui peut se révéler traître pour les chevilles ! Prudence donc mais profitons tout de même du cadre. Et pour la petite anecdote, nous passons en Aveyron. Encore 1km à grimper avant de fondre sur le village. En général le sentier permettant son accès est une coulée de boue, mais cette année, nous sommes privilégiés, c’est sec !

Rapide traversée du bourg et nous plongeons direction la forêt. Un gros km d’ascension pour en terminer avec la difficulté de ma première partie. Objectif le 18°k et son ravito. Changement de cadre encore une fois. De magnifiques points de vue, des chemins très agréables en bord de prairie et petit retour à la civilisation au bourg des Enfrux au km 15.6. Bonnefon est en vue. Petite pause pour remplir les bidons et manger 1 bout, puis je file. 10 minutes d’avance sur mon timing (18.6k, j’avais vu très large tout de même pour ne pas être dégouté au cas où lol). Petit arrêt photo à la sortie car très joli village. Il vaut le détour, l’architecture de son bâti est remarquable et chargé d’histoire, sa tour, sa grange et sa chapelle sont à découvrir ! Je repars, à découvert, pour un peu moins de 2km toujours en descente, pour récupérer la forêt. Et une fois les pieds à l’intérieur je ne vais plus la quitter pendant 17km jusqu’au pied de la station de Brameloup. Parfait pour être à l’abris du soleil ;-). Tout en descente, je fais vraiment gaffe pour mes chevilles vu le terrain piègeux : des tapis épais de feuilles, racines, du dévers, …. Tout pour pimenter la chose ! Pour l’instant tout va bien physiquement. Je sais que je ne suis pas rapide au vu du profil, mais ce n’est pas grave, je pense à ma condition physique avant tout. Puis je prends photos sur photos J ! Mais le plus dur reste à venir !

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Finie la facilité de la foulée en descente, maintenant les choses sérieuses commencent ! Environ 800 de dénivelé positif sur 14km se présentent à moi! Et après une petite mise en bouche, se dresse à nous la fameuse montée dans les gentianes, km 27.2. Nous sommes quelques coureurs éparpillés et cette difficulté rassemble tout le monde. La première partie se fait à la corde et merci pour cette aide précieuse. La montre n’affiche même plus d’allure. L’arrêt complet, raide de chez raide. Chaque arbre est un allier pour pouvoir s’y appuyer et reprendre le souffle tant bien que mal. 130+ sur 700m … le sens passer. Plus de corde sur la 2° portion, je fais en zig-zag pour limiter la difficulté. Enfin au sommet, je suis vidé littéralement. 20 minutes pour la gravir lol la loose complète lol. Moralement je me dis que j’ai fait la partie la plus hard du parcours …. Et une fois au sommet, ça fait du bien de trottiner dans la descente. Mais gaffe car à nouveau ce tapis très épais de feuilles où nos pieds s’enfoncent tellement que souvent nous ne pouvons les voir. J’y vais mollo pour la cheville, ce n’est pas le moment (d’un côté ça ne l’est jamais). Et d’un coup je butte assez fort dans une pierre « invisible », cachée sous ce volume et je chute assez durement au sol. Le genou fait la connaissance d’une autre pierre. Je ne peux me remettre debout immédiatement car cela m’a même provoqué une grosse crampe dans le mollet. Calmement je m’étire et me relève. Check up du corps : le genou ça va, bonne douleur au mollet et l’impression d’avoir passé le gros orteil gauche sous un camion.

2 coureurs s’arrêtent, un des deux me donnent de la sporténine pour la crampe et je les laisse repartir qu’ils ne perdent pas trop de temps. Après des minutes de pause à me demander si je jette l’éponge ou non (à 400 m plus haut, 2 bénévoles au sommet « des gentianes »), je repars tant bien que mal. Il me reste encore 10 km avant Brameloup et je ne suis pas tout à fait à mi-parcours !!! On verra bien, tant pis je tente. Je sors les bâtons du coup, histoire de pouvoir m’y appuyer. L’orteil est très douloureux à chaque appui et le mollet ne l’est pas moins… 10 minutes pour faire 500m en descente lol la totale loose …… bref, c’est pas grave, c’est comme ça ! Plus de peur que de mal. J’enchaîne avec une nouvelle difficulté, 1.2k 156+, elle est pas mal non plus celle là lol. Mais ça se monte plus facilement. La grosse descente derrière est plus dure à négocier vu mon état. Au km 30.6 j’en finis avec les montagnes russes et c’est parti pour une longue ascension (8.7k 580+). Mais ça permet de soulager l’orteil puis la douleur au mollet se transforme petit à petit en « simple pointe » au fil des km. J’ai bien fait de repartir car avec l’adrénaline ça devrait le faire !

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Le coin est tout simplement splendide ! On passe à plusieurs reprises des ruisseaux où je profite à chaque fois pour boire, remplir les bidons, tremper les pieds pour refroidir l’orteil et asperger le buff. Les cascades sont toujours un petit moment privilégié pour nous, un régal de courir dans de telles conditions. La forêt nous offre tous ces trésors, que cela soir sous nos pieds avec ces terrains divers et variés ou pour nos yeux. Les km défilent, le moral est au plus haut ; je suis sur le retour, je fonce (….) sur Brameloup pour clore mon 2° tiers de course. Au km 37.4 on sort du bois et on se prend le soleil que l’on a eu tendance à oublier. Un petit effort et j’arrive au ravito où quelques spectateurs sont présents pour nous encourager et attendre surtout leurs proches. Je me fais pointer et bonne pause au ravito. Je blague avec les bénévoles, refais le plein, puis après 5 minutes, je reprends la grimpette. 3h19 pour faire cette partie. Le terrain est toujours dégagé car on continue sur la piste de ski, et après moins de 2km j’atteinds le sommet, point culminant du parcours (1369m) avec un beau point de vue. La descente qui suit n’est pas super agréable pour moi vis-à-vis de mon pied. Par endroit je dois même marcher pour éviter à nouveau des problèmes. L’appui n’est pas terrible, l’extrémité du pied tape sur la chaussure, j’ai connu plus agréable. Dommage car je ne peux récupérer un peu de temps du coup L. Puis nouvelle portion de montée. Une piste forestière « en activité », en pleine cagne. L’essence de pin inonde les lieux et c’est très agréable, même si l’air devient étouffant. 3.5km de montée et 190+ plus loin, j’en termine et je suis sorti de la forêt pour récupérer les alpages.

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Le sentier est bien sympa, toujours aussi excellement balisé. Il était impossible de se perdre ! Finies les montées, il me reste moins de 10km. Quelques faux-plats me rappelent qu’il faudra encore produire son effort. Je me mets à parler aux vaches car cela fait bien longtemps que je suis isolé. J’aperçois au loin un ou 2 coureurs et derrière moi idem. Nouveau passage, mais furtif, en forêt avec encouragement avec une cloche à vache d’une bénévole. On échange quelques mots mais je ne m’attarde pas. Retour définitif sur les alpages et quelques centaines de mètres plus loin, je récupère un chemin qui est la frontière Aveyron-Lozère, km 48.5, point d’eau avec bénévoles toujours aussi souriants !! 500m à suivre la « frontière » puis bifurque en pays lozérien. Si ma mémoire est bonne, je suis sur bitume pour rejoindre le hameau de Montorzier, km 50. Je négocie les descentes toujours calmement, impossible pour moi de dérouler et au km52 un coureur me rattrape lorsque je fais une halte au pied d’une petite bute, pour remplir les bidons et arroser la casquette au ruisseau de Place Naltes. Puis dans la montée je le rattrape et le laisse sur place car je peux encore courir sans problème. Je suis content de ce côté-là, car je ne suis pas fatigué malgré les 50 bornes passées.

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Les km défilent et se dresse devant moi la dernière difficulté. Le ruisseau de Sagne Nègre, qui se jette dans le petit lac de Souverols (et non St-Andéol comme j’ai pu indiquer dans la vidéo), en est le point de départ. Je bois un coup, trempe les pieds pour soulager la douleur et attaque la grimpette. Je dépasse 2 randonneurs puis quelques secondes après un autre coureur qui marche moins vite que moi. Les bâtons m’aident beaucoup et le fait de savoir la fin toute proche ça motive encore plus. Petite pause photo au sommet et un photographe me propose de me prendre en photo avec mon téléphone ! Super photo avec le lac en fond, merci beaucoup !! Petit passage en forêt, je fais toujours attention au pied car avec ce terrain c’est la misère pour les chevilles. Km 56, toujours pas de village en vue ….. je commence à pester mais pas le choix, faut avancer. Je fais donc ce 3° tronçon en 2h30 tout rond, 30 minutes de plus que prévu … Dur dur dans les descentes plus « raides », je continue à alterner marche et course pour soulager l’orteil. Km57, je croise des randonneurs, on s’approche enfin !!! Et 700m plus tard je peux enfin franchir la ligne d’arrivée !

57.67 km et 1929Md+ pour cette magnifique balade sur l’Aubrac ! Heureux d’en finir, je ne suis pas plus fatigué que ça (vu l’allure …..) mais soulagé car avec cet orteil HS cela devenait pénible. Passage sous la tente de la protection civile, verdict qui ne me surprend pas : quasi certitude d’une fracture. La radio Lundi confirmera : première phalange entièrement fracturée diagonalement. Du coup ce sera repos forcé encore une fois. Jérôme franchit la ligne un peu moins de 3h après, pas plus fatigué que ça. Sans entraînement c’est top ! Quelle performance ! Super week-end de passé avec mon GG et sa femme, et je vais plancher déjà sur le suivant J. Prochain RDV ….. éventuellement le 1er septembre sur le marathon de l’Ardèche.

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Maratrail de Camargue (13-30)

Posté par mescourses le 9 octobre 2017

Départ des Saintes-Maries de la Mer, 30/09/2017

  • Arrivée à Vauvert
  • 48km
  • Départ 11h

4 mois, 4 marathons, voici le deuxième et il s’agissait même de mon 2° objectif de l’année. Le maratrail du grand raid de Camargue, 48km quasi plat. Malheureusement, celui des Oussaillès un mois auparavant a laissé des traces et je m’y présente avec seulement 26km dans les jambes en ce mois de septembre. Donc le but c’est tout simplement de croiser les doigts et de franchir la ligne d’arrivée. Grand jour aussi pour moi, notre toute première aventure avec les amis sous nos nouvelles couleurs du Team Running Stones. Valéry aligné sur le 102km, Luc et moi-même sur ce 48. Le départ s’effectue sur la plage du Grand Radeau aux Stes-Maries de la Mer (13), site protégé, un cadeau pour nous de pouvoir courir dans ce cadre magnifique et désert.

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Je retrouve Luc à l’hôtel pour les derniers préparatifs, puis direction les arènes. Course en ligne, l’arrivée s’effectuant dans les arènes de Vauvert (30), on mettra une heure en bus pour nous rendre sur la plage avec une grosse centaine d’autres coureurs. Sur place, l’immensité s’offre à nous. Le temps couvert gâche un peu cette perception mais on devine toute la beauté du site. La zone de départ est définie par quelques drapeaux plantés dans le sable. Les gardians nous accueillent et nous accompagneront pour les premiers km dans le sable. Un peu avant 11h, tout ce petit monde est rassemblé, petit briefing et on lâche les fauves. Allure tranquille pour moi, 5 km pour sortir de la plage. On longe le littoral et on essaie de courir au plus près de l’eau afin d’éviter le sable mou qui est une véritable galère ! Quelques franchissements de digue pour casser la routine et on sort de la plage sous les encouragements des gardians qui s’arrêtent là.

Maratrail de Camargue
Album : Maratrail de Camargue
Stes-Maries de la mer (13) - Vauvert (30) 48KM
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Cette 2° partie nous fait découvrir l’île de Stel, la plus longue vigne d’Europe ! Et effectivement elle est longue ! Cette partie de dur permet enfin de prendre un vrai rythme. Les tendons sont bien réveillés mais rien d’alarmant pour l’instant. Je garde mon allure à 5’05″ au kilo. Je profite un max du paysage. Malgré ce côté désertique, c’est à coupé le souffle, une vaste étendue sauvage qui nous tend les bras. Nous sommes entourés des clos, sympa de courir sur de tels sentiers, inutile de chercher un raccourci lol. Beaucoup de coureurs éparpillés, un petit groupe de 4 coureurs au loin, si je peux revenir je m’y joindrai, c’est toujours plus intéressant à plusieurs pour faire toute cette route. Au km12 au jeu des ravitos j’arrive à le rejoindre, j’y suis le bienvenu et on échange quelques mots.

Dur passage pour ma part dans l’herbe à vache mélangé au sable, qui me coupe tout mon élan. Ces 2km m’ont fait sortir du groupe et du coup je vais devoir faire le yoyo parmi les coureurs errants. Je maintiens la distance avec le groupe. Au km22 on arrive au mas de Jarras-Listel. Un peu de flottement pour trouver son chemin, un fanion pas très intelligemment placé mais bon …. On repart de plus belle direction Aigues-Mortes et les salins du midi. Une première pour moi de les voir de si près et c’est génial qu’on puisse tous en profiter. Puis on longe les remparts de la ville pour aller chercher la voie verte. Un long long calvaire que cette partie, 2.5km interminables ! Heureusement on court désormais à deux depuis « la ville », on s’encourage et il nous tarde le prochain ravito J

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J’avoue que j’en ai plein mon c… j’avance plus et il reste encore des bornes lol le ravito du 32° fait le plus grand bien même si je n’ai pas plus faim que ça. Je remplis les gourdes histoire d’être tranquille jusqu’à la fin et je repars de plus belle. Je me dis qu’il me reste 15k environ, faut tenir au mental. La pluie fait son apparition, elle qui nous menaçait depuis le départ. Quelques gouttelettes pour rafraichir on va dire. Passage à la tour Carbonnière, encore une première pour moi. Petit passage à nouveau dans l’herbe à vache, heureusement de courte durée. Le paysage à totalement changé, on court désormais dans les prés de Saint Laurent et du Cailar, une longue longue longue ligne droite de 5km. J’alterne course et marche, je suis seul, un coureur au loin, je ne me retourne pas, une féminine me double. Malgré la difficulté du moment, j’essaie de profiter encore une fois du cadre qui est à l’opposé de ce que l’on a pu parcourir depuis le début. Mais cet interminable sentier tape sur le système et je me dis que je n’en verrai jamais le bout J Encore une fois c’est dans la tête, un pied devant l’autre et je me rapproche petite à petit des arènes.

Les km défilent comme ils peuvent et finalement je sors de cette monotonie passagère pour retrouver, en compagnie d’une féminine, une petite partie « trail » type Aubrac, herbe à vache. Et c’est à ce km 40.5 que l’on se prend la bosse du profil, 24+ lol. Ca passe trankilou et on descend le sentier DFCI ce qui permet de relancer un peu sans forcer. La tête dans les chaussures, on « dévale » sans faire gaffe et on se retrouve à couper une route sans bénévole, étrange ! Un coureur vient en contre-sens. On s’est planté ! Finalement on remonte le chemin et on trouve la bifurque. La loose ! Le manque d’attention due à la fatigue se paye cache ! 5’30″ de perdues et 650m de plus, bravo ! Je n’en avais pas assez fait.

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Km44, on attaque la voie verte qui doit nous remmener sur Vauvert, soudainement je me sens pousser des ailes et passe sans problème sous les 6’ au kilo, je rattrape une féminine et récupère celle avec qui je m’étais égaré. On fait ces derniers km ensemble en échangeant quelques mots. La encore c’est interminable. La pluie est fine, le cadre est fort sympathique là aussi, on sait qu’on en finit mais il nous tarde désormais !! Un peu moins de 4km de voie verte pffff, puis on bifurque enfin dans la ville et quelques centaines de mètres plus loin on aperçoit les arènes !!!!! On franchit enfin cette arche synonyme de soulagement !! 4h50m d’effort, bien loin de mon objectif initial, mais l’essentiel était bel et bien de terminer sans souci physique, mission accomplie, sans gloire certes mais c’est fait !

La pluie fine me glace le sang avec la fatigue et la douche chaude me fait le plus grand bien ! Luc arrive 25’ plus tard, toujours au top l’ancien, fidèle à lui-même un exemple de régularité ! Les coups de tel passés durant ces heures ont fit du bien au moral, un grand merci à ma sandrinette qui m’a encore soutenue à 100% et à Véro toujours au top pour nous encourager aussi grâce à ces messages et pour son sens de l’organisation d’avant et après course !!! UN GRAND MERCIIIII Place au repos une semaine et on verra le we prochain ce que ça donne. Objectif les côtes du Rhône dans 3 semaines.

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24h de Peynier en relais (13)

Posté par mescourses le 5 juin 2017

Peynier, le 20 mai

  • 24h en relais de 5
  • Départ 11h

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Me voici avec la famille Raidlight P.A.C.A. pour participer à ces 24h de Peynier, en relais de 5 (mixte). Format totalement inédit pour ma part où je pars encore une fois dans l’inconnu. Je vais repousser une nouvelle fois mes limites : augmentation de la distance parcourue prévue, environ 60km. Et l’interrogation réside dans le fait de savoir comment le corps va réagir à ces alternances de course/repos. J’arrive sur place au camping, j’installe la voiture et la tente de repos, la chaleur est présente, le vent aussi malheureusement. Terrain type chemin/trail au programme sur une boucle de 930m. J’ai pris 3 paires de chaussures différentes, les débardeurs/manches courtes et bas à la pelle. Retrait du dossard, toute l’équipe arrive au fur et à mesure : Luc le grand sage et Véro notre intendante, Fred notre boss, Valéry le roi du ravito et Hélène qui nous permet de basculer dans la catégorie mixte ! Objectif du grand sage : la victoire ! Pour le reste de l’équipe : se faire plaisir et remmener ce qu’on pourra accrocher.

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Une fois tout le monde installé, on se dirige vers la zone de départ. Une centaine de solos et seulement 12 équipes, donc on peut dire que c’est porte ouverte pour nous normalement. Tactique prévue : je pars en premier pour placer l’équipe dans de bonnes dispositions, relais de 30 à 40’. Départ lancé et immédiatement un coureur un relais part comme si il faisait un 10km …. Mon rythme prévu est de 4’30 » au kilo. Le premier tour me sert de repérage et à la fin de celui-ci je peux dire qu’on ne va pas s’ennuyer : que de la relance, une seule partie de répits au point le plus bas du tracé avant de revenir sur la zone camping. 10+ par tour et un pur régal en forêt sur la partie la plus haute. Mes vieilles hayate 1 aux pieds, trouées de partout, je pense que la nouvelle génération (les 3) serait le top sur ce tracé car sur cette première il manque cruellement d’amorti. Je finis ma rotation en pleine forme et c’est au tour de Luc. 8.18km en 37’04 pour 92+.

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Album : 24h de Peynier

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Valéry puis Hélène prendront la suite et Fred terminera la rotation et me redonnera le témoin à 13h14. Changement de pneumatique, deux rotations avec des running, les Mizuno Ultima 6. Le corps suit sans problème (heureusement) et je repars pour une même séance. Il fait bien chaud, mais le vent nous évite une petite canicule. On se barde sur la partie forêt tout en relance, le vent nous balance un peu de poussière en y rentrant mais pas trop gênant. 37’17 » et 8.3km 96+. Les deux premières équipes ont une tactique radicalement différente de la notre : ils passent le relais à chaque tour. Curieux de savoir comment ils vont passer la nuit …  Après chaque passage, direction le ravito pour grignoter régulièrement, car 600 calories de perdues à chaque fois, faut quand même en reprendre.

Mon troisième passage s’effectue à 15h35, pour 33’28 » et 7.33k 90+ ; on commence à diminuer la durée de nos relais afin de « préparer » la nuit. 4’34 » au kilo su ce passage, tout va bien, je me freine afin de ne pas aller plus vite car je suis loin d’avoir fini ! Changement de chaussures et j’enfile des trails cette fois-ci pour soulager les muscles et les articulations, Mizuno Mujin 2. 4° relais à 17h56, 6.46km en 29’25 69+ et donc 4’33 » au kilo. Arrêt au stand Osthéo pour massage de la jonction tendon d’Achille/mollet qui est dans le rouge. Massage très douloureux ….. mais faut ce qu’il faut ! 5° séquence à 20h26, on est encré à la 4° place, on ne perd pas trop de distance, et on est largement devant les 5°. La nuit sera le juge de paix. Je ralentis un peu car le démarrage commence à se faire délicatement. Je comptabilise 5.53km en 26’, 60+ et 4’43 » au kilo.

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De nouvelles têtes semblent apparaître dans les deux premières équipes, et on l’a tous remarqué …. Etonnant et « déroutant » on va dire ! Et en discutant avec les 3°, eux aussi l’ont remarqué, bref …. De toute manière ils semblent intouchables et sauf accident on devrait rester à notre 4° place. De notre côté on change de cap pour la nuit et à mon 6° relais on partira sur une rotation d’une heure afin que chaque membre puissent se reposer 4h. 23h c’est parti pour une heure de frontale, mp3 sur les oreilles, un tour de me chauffer les muscles car là ça devient dur pour repartir. La machine tourne ensuite comme une horloge, 11.31km en 1h02, 117+ et 5’29 » au kilo. Au tour de Luc. Direction le ravito et le plat de pâtes bolognaises qui fait le plus grand bien, puis sous la tente afin de se reposer un bon moment. Levé une demi heure avant mon relais, là ça commence à être vraiment dur musculairement. Impossible de marcher normalement, on est à deux doigts de basculer dans la catégorie handisport. Quelques AR pour essayer de s’échauffer, puis Fred me passe le relais à 4h00. Deux tours pour essayer de relancer tout ça, puis au 3° ça se détend et je peux augmenter l’allure. Je ferai  11.38km en 1h06 pour 117+ et 5’53 » au kilo (les deux premiers tours passaient en plus de 7’ au kilo lol). Le relais de Luc est le bienvenu ! Ravito avec potage de nouilles et vite repos à la tente. Massage et étirements. La cuisse droite commence à céder. Je croise les doigts.

8h du matin, on y arrive !! plus que deux passages de prévus, on a raccourcit et on fait au feeling désormais, entre 3 et 5 tours chacun. 5.83km en 34’pour ce 8° relais et je finis sur un misérable 3.72km en 23’ avec un plus que pitoyable 6’15 » au kilo, mais physiquement ça sent le roussis. Direction le ravito et surtout la doucheeeeeeee !!! 11h, on fait la dernière ligne droite tous ensemble. Ayez !!!! on l’a fait ! 4° au général avec 273 tours effectués derrière 3 clubs de running venus pour la gagne. Pour ma part j’aurai effectué 68km 767+ en 5h49m. Un grand moment de passé tous ensemble, l’assistance fut parfaite, la tactique aussi pour soulager les organismes, des fous-rires tout au long de ces 24h. Equipe soudée (j’étais prêt à vendre père et mère pour rejoindre un team où les supportrices pouvaient faire lever les morts), où seul le soutien sans faille de son partenaire ne comptait (génial les rotations la nuit ou on pouvait venir chercher du soutien moral qu’auprès de la table de marque), des échanges philosophiques pour montrer que nous ne sommes pas que des sportifs (plus personne ne me réveillera à 7h du mat pour partir courir après une nuit de run).

Conclusion de ce we : pour faire un podium à Peynier, il faut être aveugle  avec un seul orteil et venir du bangladesh avec un pistolet à eau ……. Oui fallait être présent pour comprendre !  Sinon y a le C.R. de Valéry qui résume bien ces 24h avec un autre regard !

Place au repos désormais, une semaine sans rien faire, car se point dimanche prochain le marathon de la baie du Mont St-Michel.

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Trail du Capuchadou – Trans Aubrac (12)

Posté par mescourses le 5 mai 2017

Laguiole, le 22 avril 2017

  • 48.5km 1300+
  • 10h00

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Ca y est, j’y suis !! l’objectif de l’année se présente à moi. Le trail du Capuchadou en Aveyron et ses 49km ! De retour en Aubrac pour réaliser une nouvelle fois ma plus longue distance, après le 30km (2015) et le 43 (2016) de Courir en Aubrac à Nasbinals. Cette fois-ci ça sera lors de l’événement de la Trans-Aubrac. IL s’agit d’une course en ligne rejoignant Laguiole à St-Géniez d’Olt, via notamment le célèbre village d’Aubrac. Comme à chaque fois, j’ai embarqué avec moi mon ami Jérôme. Une bonne prépa depuis novembre, sans incident : 1 CAP + 2 cani-cross + 1 vélo et de la PPG ainsi que de la rando par semaine. Formule gagnante j’espère. GG en délicatesse avec sa cuisse depuis des lustres vient courageusement avec moi, on croise les doigts pour que ça tienne. La course étant samedi, on s’est pris un we de 3 jours au pays de l’aligot et on ne va pas se priver !!! Super bien installé dans un village vacances sur Ste-Eulalie d’Olt (un des plus beaux villages de France), on s’est bien bardé au restau vendredi soir pour prendre des forces ! Côté météo il fera un beau soleil pour la course, seule la température et surtout le ressenti reste à connaître.

Levé 6h45, un bon petit dej, on met le nez dehors et on se pèle avec cette humidité !! mais le départ n’étant qu’à 10h … c’est toujours l’interrogation. On part sur St-Géniez pour prendre la navette qui nous emmènera à Laguiole. Une heure de trajet en bus, mais en papotant ça passe ! Arrivé sur place, au soleil il fait bien chaud déjà. Au briefing on nous annonce qu’on aura bien chaud. J’enlève tout et j’opte pour le débardeur. Un seul ravito sur le parcours, au 20°km. Sur les conseils de GG, je dois y arriver les deux gourdes aux ¾ vides. Faut vraiment que je me force à m’hydrater pour éviter les crampes qui devraient arriver passés les 35Km. Me basant sur les burons de l’année dernière, je vise les 6h15 max de course, sachant que l’état du terrain est nickel, tout dépendra des genoux et des muscles. Je sors l’appareil photo, un cliché puis plus rien ! le bug au très bon moment …. Moi qui comptais faire un reportage photo c’est la tuile. Dégouté ! décidément j’aurai du matos de trop dans mon sac !

matos

10h on lâche les 350 partants (record cette année). Je prends ça pour une magnifique rando course où je marcherai dans les pourcentages les plus importants et en faisant très très attention aux chevilles dans les pâturages ! Principalement on va monter jusqu’à mi-parcours puis descente sur l’arrivée avec 3 principales côtes, mais ça c’est sur le papier ! Un petit km en gros faux-plat d’entrée pour sortir de ce très joli village, placé bien au chaud au milieu du troupeau je pars trankilou avec la banane en me disant que je vais en prendre plein les yeux. Passé l’entreprise de couteau laguiole, on quitte le bitume et nous voici partis arpenter l’Aubrac. 4km d’ascension d’entrée (200+) pour étirer le peloton avant de « souffler » sur du plat. 10km de montée entre-coupés de zones de récupe et avec un passage à la station de ski de Laguiole (km9). Sans forcer je remonte la file de coureurs (partis un peu trop vite ou bien encore plus prudents que moi ?)

Nous voilà désormais partis pour 10 autres km mais de montagnes russes, afin d’aller chercher le seul ravito du parcours sur les hauteurs d’Aubrac. Je ne me lasse pas de venir courir dans cette région (4° course), les paysages sont splendides, la difficulté de courir sur les alpages, les tourbières et cerise sur le gâteau, c’est la période des jonquilles ; et je fais tout mon possible pour ne pas en écraser ! Côté sportif, tout va bien, je ne casse pas la baraque mais les km défilent. Je suis en mode balade, peut-être un peu trop d’ailleurs. Entre les km 15 et 19, on roule entre 3 départements ; un coup dans l’Aveyron puis le Cantal et la Lozère. Egalement le passage au point culminant du parcours à 1426m (dans le Cantal) où d’ailleurs on peut me voir sur la vidéo à la 3° minute. Le point de vue est tout simplement magnifique. Une vue à 360°, avec un ciel sans nuage. Quelques secondes à profiter du moment présent et pour souffler un peu puis je repars en faisant très attention dans la descente. On croit que c’est roulant mais ces pâturages sont de véritables pièges à chevilles. Alors prudence, je ne suis qu’au premier tiers de la course.

Descente sur le buron des Bouals, lieu du ravito. J’ai bien descendu mes gourdes comme mon GG me l’a conseillé. En rentrant dans cette salle, un buffet gargantuesque s’offre à nous !!! Je n’ai jamais vu ça !! On pourrait dire qu’il y en a à perte de vue. Côté gauche les liquides et à droite la nourriture. Je remplis les gourdes et descends 2 verres de jus de fruits, un de coca et un d’eau. Je prends quelques minutes mais je ne m’attarde pas sur la nourriture car j’y passerai des heures à tout goûter. J’attrape un abricot sec été 2 morceaux de banane et me dirige vers la sortie pour me faire pointer. Et c’est reparti !! Plus de ravito donc faudra que je profite des ruisseaux qui seront présents sur cette partie pour ravitailler. Première partie alpage on va dire et place désormais à une partie qui devrait être forestière car on va descendre de 1000m. Passage au village d’Aubrac, toujours boueux ! Souvenirs de mes deux dernières années à courir ici (km8 après le départ de Nasbinals).

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Présent sur la vidéo à la 3° minute ;-)

Ce petit arrêt ravito m’a fait le plus grand bien, j’ai l’impression d’être frais musculairement. Les coureurs se font rares, la ravito a chamboulé cette longue file étendue. Pour une fois je m’alimente correctement jonglant entre pom’potes, gels et sucres. Près de 3km à descendre avec passage en forêt qui est super agréable. On longe par endroit la Boralde se St-Chély d’Aubrac (affluent du Lot). Puis place à près de 4 km de montée. On sort de la forêt et on regrimpe sur les alpages. Pause pipi au grand air. Je me retourne et contemple la vue sur le lac des moines. J’ai grappillé quelques places en 6km. Tous les voyants sont au vert à mi-course, ça donne des idées mais un peu trop tôt, il me reste encore 23 km. Tactique : je continue comme ça.

La petite pause ravito a du me faire plus de bien que je le pensais car les jambes tournent mieux et j’ai même envie d’augmenter l’allure. Aucun gêne musculaire, les genoux fidèles à eux-mêmes mais ne me donnent pas ce sentiment de défaillance. 26° km on finit de grimper et on bascule sur 7km de descente (pour 500-) en sous-bois. De mémoire c’est dans la descente que l’on a eu la joie de trouver un ravito « sauvage ». J’en profite pour boire 2 verres sans remplir les flasks étant encore bien remplies. Puis on déroule en longeant un ruisseau, Le Merdanson,  donc aucun souci de ce côté-là. J’en profite pour envoyer quelques messages aux amis qui m’encouragent depuis le départ !

Un bon moment tout seul, j’aperçois 3 coureurs espacés les uns des autres. Voilà mon objectif. Je rattrape assez vite le premier et j’enchaîne sur les suivants. Bien plus rapide qu’eux et sans forcer ça me donne des idées pour la fin. J’augmente l’allure et j’arrive au pied d’un beau mur : 110+ sur 600m (oui ça peut faire sourire, mais cavaler 7km et d’un coup cette bosse, ça parait un mur). 5 coureurs sur cette zone en marche désespérée ! Ils y passent aussi, je monte en marchant mais d’un pas décidé, les mains sur les cuisses et le torse en avant, et une fois au sommet je relance sans sourciller dans la descente. Petits coup de fil pour dire que tout va bien et le fait de discuter recharge les batteries.

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Pas de répit, km 35.8 une petite bosse, j’arrive à courir si ce n’est pas trop raide et je rattrape encore des coureurs. Toujours pas de douleurs, je relance dans la descente, passage dans un hameau (je ne retrouve pas sur la carte son nom … ), une fontaine mais l’eau n’y coule que goutte par goutte donc pas de perte de temps, je trace. Grosse montée pour enchaîner : 1km 100+. Belle vue dans notre dos du hameau traversé. A nouveau seul, je relance une fois au sommet, 2km de descente. Je suis dans les 10 derniers km, dernière difficulté avalée avec un passage à proximité de Crespiac où de nombreuses personnes sont là pour nous encourager (et voir surtout passer leur proche). Quelques blagues échangées et c’est reparti. Grosse descente en forêt assez raide de plus de 3km, très roulante mais gaffe avec la fatigue. Je rattrape 3 autres coureurs et les dépose sans sourciller. Que c’est bon quand on n’a pas de douleur après tous ces km !! Désormais en bas, je longe le ruisseau. Un coureur me laisse passer et je poursuis de plus belle. Ca sent bon la fin !!! Je rentre dans Saint-Géniez en longeant le Lot, un dernier coureur en point de mire pour faire la cerise sur le gâteau. Traversée du camping avec dernière bosse pour le fun et entrée dans le gymnase pour en finir !!!!!

5h15 pour ces 48.4 km et 1230+ ! Objectif réalisé avec brio ! 22° au scratch et pointé 58° au ravito du 20°km. C’est ce qu’on appelle une remontada !! Aucune douleur ou alerte d’aucune sorte ! Tout bon pour la suite. Le temps de récupérer au ravito en dévalisant, comme à mon habitude, les boissons. Je continue de marcher car le fait de rester statique me gêne plus qu’autre chose. Bain de pieds dans le Lot, bain de soleil sur le gazon, j’attends mon GG !! Il en finira frais comme un gardon 3h plus tard. La cuisse a tenu et cet écart de temps est dû au ravito du buron où Mr a goûté à tout !!! Trop fort GG !

profil aubrac

Le soir nos farçous,  Aligot et pavé de bœuf de l’Aubrac sont bien mérités !!! un pur régal pour se raconter notre escapade de la journée. On ne trainera pas en soirée, la fatigue se pointant rapidement sur la digestion. Lendemain balade décrassage avec visite de Ste-Eulalie d’Olt un des plus beaux villages de France. Là au moins j’ai pu faire des photos avec le tel !

Dans un mois, bel enchaînement 24h de Peynier en relais + Marathon du Mont-St-Michel le we d’après.

Publié dans Aveyron, Sup. à 42km | Pas de Commentaire »

 

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