L’oenotrail du lunellois (34)

Posté par mescourses le 10 décembre 2022

Saint-Christol, le 4 décembre

  • 20km
  • Départ 9h30

tracé oenotrail

Dernière course de l’année pour ma part. C’était ladrecht ou l’oenotrail, plus en course pour le challenge ales agglo donc direction l’Hérault et les 20km de cet oenotrail du lunellois. 3eme participation, une sur le 12 et 2eme sur le longue distance. Il y a 4 ans je finissais 6ème sur 180. Le but est de faire mieux, et avec seulement 80 pré-inscrits la logique voudrait que ça soit le cas. Météo compliquée, pluie ces derniers jours, averses orageuses prévues aujourd’hui, on est parti pour faire du cross. Galère pour ce garer, je me retrouve à l’autre bout du village. Échauffement raccourci faute de temps. Puis faut me changer pour être sec au moins les premiers kilomètres et donc je me présente sur la ligne de départ à la dernière minute. C’est bon, le cardio est prêt. Je n’ai plus de souvenir de ma dernière participation donc je pars dans l’inconnu. Après Teyran et la Sauternes, 3eme semi nature, ce que j’affectionne particulièrement.

 oenotrail1

Je me place aux avant-postes, je ne partirai pas trop vite car je n’ai pas vraiment d’entrainement sur la distance dans les pattes. Seules mes dernières compètes compensent ce manque. Annoncé à 250+, va falloir garder une très bonne allure pour jouer devant. Départ lancé, faux-plat pour sortir du village, on se démarque assez rapidement. Ces premiers kms vont nous permettre de se jauger et de hiérarchiser les coureurs. Un peu moins de 2km pour quitter le bitume et attaquer les chemins boueux pour contourner le château des hospitaliers. Sentier sympa où je vais pouvoir gratter 2 places. Plus à l’aise sur ces parties, c’est bon à savoir. Encore 4 coureurs devant moi. Succession vallonnée de chemins de vigne et de petites zones ‘forestières’. Les kilos défilent, les places se dessinent. Je reprends 2 coureurs petit à petit, mais prudence car y a encore une dizaine de kilomètres. Une petite côte pour nous calmer mais sinon on n’a droit qu’à du faux-plat, très roulant mais rendu pénible par cette météo capricieuse. Ça glisse, ça colle, pas loin de faire du cross. Je profite des bosses pour passer devant, 3 ème !

oenotrail3

Ça défile, on garde nos distances. Au loin 2 coureurs, derrière assez proche, 2 également, faut pas se relâcher. Je passe la mi-course, le terrain reste le même mais le paysage semble changer constamment ce qui permet de ne pas tomber dans la monotonie. Le ciel se charge, pour l’instant on échappe aux averses, seulement quelques gouttes de temps en temps. Depuis le départ je cours au feeling, je n’ai pas regardé une seule fois ma montre. Je ne sais pas où j’en suis, combien il me reste …. La fatigue se fait ressentir mais faut rien lâcher car il y a toujours les 2 coureurs derrière et se rapproche. Un coup d’œil à ma garmin, 15eme km !! Plus que 5 ! Ça redonne le courage, encore 25’ à tenir. Je relance c’est maintenant qu’il faut se faire mal. Normalement je suis 3eme donc petite pression, ça revient au contact de plus en plus. Mon coup de boost n’aura fait qu’illusion lol.

oenotrail2

Km15.5 nouvelle portion de forêt version trail monotrace. Et soudain mon pied se dérobe et la belle gamelle dans la boue. Plus de peur que de mal, je me relève de suite et je repars. Le coureur a profité de cette mésaventure pour recoller et prendre les devants. Je l’accroche comme je peux, je veux surtout éviter un autre retour. On fait un petit kilomètre ensemble, on échange, ça fait du bien car depuis plus de 10 km je suis un peu isolé. Un signaleur nous pointé 4 et 5eme…. J’ai raté quelque chose. Le peu de course devant dès le départ, je pensais savoir compter au moins jusqu’à 10…. Bref. Au 17eme une portion de trail en sous-bois me permettant de recoller mais sorti de là je ne peux que constater notre différence de forme. L’orage gronde de plus en plus, je déroule, je commence à me retourner, ça tient. Dernière portion de trail avant de rentrer dans le village. Zone d’arrivée en vue, et j’en finis. 19.5km content pour une fois que cela soit plus court que prévu lol. Par contre D+ de 330, quasi 100 de plus … c’est pas grand-chose sur 20 bornes mais quand seule l’allure importe, on les ressent bien. Chronométrage par puce, je regarde l’écran, bien 5eme et 1er M2 hors scratch. Contrat remplit mais petite déception au scratch. Prochaine épreuve sûrement en 2023. Place au trail pour finir en roue libre.

oenotrail podium

profil oenotrail

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Jurassic trail (30)

Posté par mescourses le 3 décembre 2022

Saint-Siffret, le 27/11/22

  • 18km 500+
  • Départ 10h

tracé jurassic 1

Voilà maintenant 5 mois que je n’ai pas fait de véritables trails. Je décide de m’aligner sur le Jurassic trail. Un 18km avec 500 de dénivelé, de quoi s’amuser et surtout me changer de mes foulées natures ou bitume. Retour aux sources. Plateau relevé, limité a 450 coureurs, la demande est bien supérieure. Les dotations sont top avec la médaille finisher et les récompenses pour les 3 premiers de catégorie. L’objectif est toujours le même pour ma part, podium de catégorie. Je vais pouvoir me tester face à la concurrence dans ce domaine. Le plaisir aussi de retrouver des connaissances, un échauffement classique, le choix des vêtements au dernier moment avec ce début de températures très fraiches et je me place dans les premières lignes sur la ligne de départ. Très longue partie en descente pour débuter, tout ce que je déteste, ça va partir dans le rouge.

jurassic1

Le gros peloton se lance sur le bitume ! Ces 3 premiers kilos sont tendus. Je limite la casse sans me mettre dans le rouge car la suite promet. Probablement dans les 40, je ne me fais pas d’illusion donc aucune pression. Je prends mon rythme dès que la pente s’adoucit. Au km 2.5 nous quittons enfin le bitume pour attaquer les choses sérieuses. La petite côte me permet de remonter quelques coureurs comme prévu. S’en suit alors une succession de montées courtes et descentes. Je m’attendais à pire comme montées. Elles sont donc très courtes, pas très techniques. J en garde quand même car je n’en suis qu’au-début. Km6 je me dirige vers Uzes par la vallée de l’Eure. Longue descente qui permet de dérouler malgré un terrain un peu piégeux. Le parcours est vraiment excellent (excepté le départ en descente), très joli cadre, les portions de monotrace sont top aussi, j’adore. Fin du single pour attaquer la prairie de la vallée de l’Eure. Passage sur la passerelle suspendue pour enjamber l’alzon. 200 m d’ascension en escaliers histoire de bien sentir les muscles. J’arrive à courir sur cette portion, je souhaite garder un rythme. On redescend dans la vallée, le passage à Uzès fut très éphémère. Un peu de plat à nouveau dans la prairie puis c’est réparti pour une montée. 1.4km 100+, rien de méchant, c’est relativement roulant, je maintien un bon rythme dans cet effort. Régulièrement je gratte des places et ne ressentant pas de fatigue, le moral est très bon pour la suite.

jurassic 2

Une fois au sommet je relance sur chaque partie possible. Toujours un réel plaisir dans un tel environnement. Enchaînement de montées/faux-plats, pas de répit si on veut jouer le classement. J’arrive sur Saint-Maximin, encore 3km. Depuis 3 km environ, nous sommes un petit groupe de 6 coureurs étirés sur quelques centaines de mètres. Arrive la seule véritable difficulté du tracé, la montée du T-Rex. Un mur, au premier sens du terme, sur un pierrier qui plus est. Tout ce petit monde se regroupe sur cette partie. Court mais impressionnant. Heureusement la descente qui suit n’est pas du même style. Toujours en monotrace, on attaque la dernière partie, la remontée vers l’arrivée. Je suis bloqué derrière un coureur. Impossible de passer, aucune place sans risquer d’y laisser une cheville. On suit une trace type ruisseau asséché. Dès que l’opportunité se présente je passe enfin.

jurassic 3

Je reprends l’allure qui me convient bien. Les autres ont dû prendre trop d’avance, je ne pense pas les revoir. Au vu du profil je pensais qu’on allait grimper mais pour l’instant je n’ai même pas l’impression d’être en faux-plat. A moins d’1km j’aperçois un coureur, je reviens sur lui et le passe immédiatement sans souci vu qu’on est enfin sur une partie montante. Je reconnais le parking , je sais qu’on en finit dans quelques secondes et je donne tout car il y a 2 coureurs à ma portée. Ça serait con de passer à côté d’un podium on ne sait jamais. Sprint final à 3 et cette fois-ci je le remporte. Petite satisfaction. Chronométrage par puce avec écran à l’arrivée et me voilà 19eme au général et surtout 3eme M2 pour 7 secondes ! Bien fait donc d’avoir tout mis sur ces derniers centaines de mètres. J’aurai donc droit à mon podium encore une fois. Pas vraiment satisfait du général mais bon …. Le minimum syndical est fait. Dimanche prochain rdv à saint-christol à côté de Lunel pour les 20km de l’oenotrail, objectif de cette fin de saison.

jurassic podium

jurassic medaille

profil jurassic 1

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10km des quais de Bordeaux (33)

Posté par mescourses le 10 novembre 2022

Bordeaux, le 6 novembre

  • 10km qualificatifs
  • Départ 10h

tracé bordeaux

Après un mois d’arrêt forcé des compétitions pour diverses raisons, me voici prêt à en découdre. Semaine en famille dans la région bordelaise, 2 courses au programme. Pour débuter, j ai opté pour les 10km des quais de bordeaux. Course qualificative pour les France 2023, plus de 4000 coureurs (avec la course en relais) inscrits. Naturellement, le podium pour moi est inaccessible, je viens juste me tester sur cette distance sur mes acquis en visant sous les 37’ soit 3’41 au kilo. Tout est bien organisé, des consignes pour laisser nos affaires, des stands bien délimités, des sas différents avec départ par vagues. Après un échauffement classique, je rentre dans le 1er sas, celui des – de 40’. La vague suivante parties 3’ plus tard avec les relais. Je connais les lieux donc je ne profiterai pas du paysage, les yeux fixés droit devant, concentré sur l’allure.

Le départ est lancé, quelques secondes pour franchir l’Arche et me voilà parti pour 37’ d’effort intense. Il me faudra au moins 300m pour arriver à prendre l’allure voulue. Beaucoup de coureurs dans ce premier sas. Les quais sont très larges, adaptés sans problème pour ce type d’épreuve et son nombre de coureurs. Le temps est quasi parfait, un peu frais par l’humidité, mais ça va. J’ai opté quand même pour du long mais une seule couche, avec des gants. Je remonte vite les manches. J’avais le premier kilo en 3’39  car fallait reprendre le temps perdu au départ. Parti à proximité du miroir d’eau, direction la cité du vin. 2eme kilo en 3’42. Juste avant le 3eme, on franchit la Garonne par le pont Chaban Delmas, on y fait une partie de notre dénivelé. Ces virages à 90 et 180° cassent bien le rythme, 4 secondes de perdues.

quais bdx

De l’autre côté du fleuve, l’environnement n est pas le même, moins …. touristique on va dire. File interminable de coureurs, chacun ayant pris son rythme, on ne gagne ou ne perd pas beaucoup de place, et de toute manière on ne lutte que contre soi-même à notre niveau. Je passe la mi-course une fois rentré dans le parc aux angéliques. Courir dans cadre de verdure est sympa surtout en pleine ville. Puis on retrouve les bords de Garonne 500m plus loin, les premières grappes de spectateurs se dévoilent. 6eme kilo à l’allure souhaitée, 3’42 de moyenne, ça va être compliqué mais bon …. Un nouveau 180° puis un 45 pour passer le pont de Pierre afin de franchir une 2eme fois le fleuve sous les ovations des spectateurs venus en masse. Puis direction le parc des sports Saint-Michel pour y faire un aller retour. Encore 2 km, je tiens ce 3’42 et je graterai des secondes sur le dernier kilo. Un dernier effort, demi tour pour revenir sur les quais de départ pour la dernière ligne droite. On longe le miroir d’eau et j’en termine. 37’09 à ma montre, mais il y a 90 mètres de plus ! Très important lol. Ces mètres supplémentaires peuvent être vraiment pénalisants pour ceux qui veulent se qualifier. Exemple pour moi, fallait que je fasse 37 minutes max, du coup avec mes 37’09 c’est raté alors que strava m’indique que j’ai fait 36’51 sur les 10km. 17 secondes sur 90 mètres c’est cohérent. Le problème de ces distances de qualification.

En tout cas, objectif perso atteint, 3’41 au kilo, sans entraînement spécifique. Samedi je remets ça, sur un tout autre format, le 25km de la raisin d’or à Sauternes. 260+ seulement donc encore de la vitesse, parfait pour continuer à la travailler.

quais bdx2

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Foulées de la montagnette (30)

Posté par mescourses le 15 octobre 2022

Ribaute les Tavernes, le 8 octobre 2022

  • 10.4km
  • Départ 16h15

Je continue sur ma lancée avec ma 6 compète d’affilée. Direction Ribaute les Tavernes à côté d’Alès pour les foulées de la montagnette. 3° participation pour ma part mais ma première pour faire une place. Malgré ma faible participation au challenge Alès Agglo (objectif pour 2023 surement) je suis très bien placé donc du coup je vais le faire à fond désormais. Si je peux gratter quelque chose à la fin je ne vais pas me priver ! 2 parcours, un 5 et un 10, sur ce dernier, le seul « intérêt » (et avantage pour moi), la montée de la montagnette avec un kilomètre et demi en trail dont 600m d’ascension. Le reste c’est plat, bitume, à fond. Avec les 10km de Montpellier le dimanche, qualificatif pour les France, certains ne sont pas présents, du coup faut que j’en profite et marquer un max de points. Je croise Camille, vu à St-Mamert (3° !!) qui s’alignera sur le 5 avec son fils. Après un entraînement classique pour ce type de course, place sur la ligne derrière tous ces petits jeunes prêts à en découdre.

Ca part extrêmement vite comme prévu, pas d’affolement je prends mon rythme de départ, repère 2 coureurs de mon niveau et gère sans me soucier des autres. Beaucoup bifurqueront dans quelques minutes. Km 2, petite bosse que je considère plus comme un bon faux-plat, 400m à profiter de cette difficulté pour remonter la file. Au « sommet », le 5 part à gauche, moi à droite, toujours mes 2 coureurs qui me servent de repère. J’attaquerai au pied de la montagnette, du coup j’ai 1km pour recoller. Partie vallonnée, je reviens, ils reprennent de la distance, le yoyo habituel. On arrive au pied, petit coup de booste pour m’insérer entre les 2 histoire de ne pas être gêner. Je prends le sentier et j’attaque de suite. Gros rythme, à 7km de l’arrivée c’est peut-être un peu présomptueux mais j’espère faire la différence maintenant. Satisfait de ma montée, je relance sur le « plateau » et j’accélère dans la descente en priant pour mes chevilles.

Mi-parcours, retour sur le bitume et là il n’y a plus rien à calculer, faut faire un bon 5000 en espérant que ça ne revienne pas derrière. Maintenant que j’ai une vue dégagée, j’aperçois un coureur d’Alès Athlétisme au loin. A voir ce que ça donne au fil des minutes, si je m’en rapproche ou pas. Un peu de marge sur mes poursuivants à priori, je décide de me concentrer sur le coureur me précédant pour finir ma course. Je reprends mètre après mètre au fil des minutes. Etonnamment, j’ai plus l’impression qu’il m’attend qu’autre chose. Il ne fait que se retourner depuis la fin de la descente. Km 8, je rentre sur lui et profite de la petite bosse à l’entrée du village de Ribaute pour prendre les devants. Je verrai vite ce qu’il fait. Et comme je pensais, il reste derrière à sucer la roue. Ca sent la tactique des écoles d’athlétisme. Le petit jeune a une idée derrière la tête et me laissera jamais franchir la ligne devant lui si on finit ensemble.

Je me retourne pour savoir surtout si ça revient, personne, je peux me concentrer sur ce dernier kilo. On rentre de nouveau dans le village, il m’accroche les talons à plusieurs reprise tellement il est proche. On se croirait sur un cross lol ! Seule possibilité pour moi, lancer un sprint à 200m en espérant le surprendre et le décourager, j’y crois pas une seule seconde mais faut essayer quelque chose, je ne le verrai pas partir si il le lance lui-même. Perdu pour perdu, il va transpirer. C’est parti ! J’envoie tout ce que j’ai, je n’ai jamais sprinté à ce point là, mais rien à faire, il me passe à 10m de l’arche avec une certaine facilité. Je ne pouvais rien faire, mais j’ai tenté. Une poignée de main avec lui pour le féliciter, bravo !!! A peine arrivé René, Reboul le speaker plus que connu de nous tous, vient me prendre quelques mots et m’annoncer que je suis 5° ! Avec ce jeune devant, je serai forcément 1er de ma catégorie ! Parfait à tous les niveaux. J’attends mes poursuivants du jour avec qui on se tire la bourre finalement à chaque course. On se félicite avec sincérité, on se respecte, content pour l’autre et réciproquement. On se retrouve tous sur le podium pour notre moment de gloire ponctuelJ. Prochaine course, dimanche prochain à Tavel pour un tout autre format, 20km trail 500+

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Trail des carrières de Beaulieu (34)

Posté par mescourses le 8 octobre 2022

Beaulieu, le 2 octobre 2022

  • 16km 250+
  • Départ 9h45

2° édition et 2° participation pour ce trail des carrières de Beaulieu. L’année dernière j’ai terminé 8° en 1h16 et 1er de ma catégorie (Master 1), cette année le but sera de faire mieux bien sûr. En pleine forme, la dynamique est excellente, tout est réuni pour signer mon 8° podium consécutif. Nous sommes une grosse centaine sur ce 16km, une dizaine de M2 à priori (à la préinscription), donc faudra pas trainer. Echauffement classique de 30’ et place sous l’arche. Je me place en 1ère ligne, finie la tactique de la remontada, désormais je joue avec les grands. 2 féminines à mes côtés dont une que je ne connais pas du tout et qui à l’air très affutée. C’est parti ! Un petit kilomètre  en faux-plat  très large (route puis chemin) qui permet de se placer au fil des mètres puis on attaque les choses sérieuses en rentrant dans le sous-bois. 11°, 9° puis 7° je me place assez vite à l’affut. Nous sommes un petit groupe étiré.

beaulieu tracé

Comme dans mes souvenirs (pas si lointains), aucun répit, sentier technique de part son revêtement par moment et surtout de sa configuration tortueuse. Pas de ligne droite, pas de zone dégagée, un vrai trail. Il n’y a pas de montée à proprement parlé, uniquement des coups de culs de quelques mètres qui cassent le rythme. C’est ce qui fait sa difficulté. Dans ma tête décortique le tracé en 3 parties de 5km. Première partie je suis sagement voir ce que ça donne, si le rythme me convient et surtout mon classement. Les 5 suivants je passerai devant en appuyant voir si ça suit et les 5 derniers on gère. Ca, c’est sur le papier. Effectivement, dans le 4° kilo, mon prédécesseur perd mètre après mètre, du coup je le passe puis j’accélère pour accrocher les 2 de devant dont une féminine. On enchaîne les kilos à 3 puis je me place entre les 2 car c’est la féminine qui mène la danse à un rythme impressionnant. C’est elle qui faut suivre, c’est du costaud.

Puis assez rapidement on prend mètre après mètre sur notre compère du moment. On se retrouve à  2 désormais. Le rythme me convient, si elle accélère je ne suivrai pas longtemps c’est certain, sinon je risque de craquer et de tout perdre. Je la suis mais je ne peux pas prendre de relais. D’un autre côté elle n’a pas l’air d’en avoir besoin, elle parait tellement facile. On attaque les 5 derniers kilo. Quel régal ce cadre, on est en immersion totale. Par moment faut vraiment être attentif car on peut vite douter de la trace si on rate de visu le balisage. Chose qui nous arrive au 11°kilomètre. Gros doute, on se sépare pour retrouver la trace. Chose faite après de longues secondes. Notre poursuivant remonte sur nous, donc on repart de plus belle pour reprendre de la marge. Toujours dans l’incapacité de prendre les rênes. J’ai pris les gourdes avec moi pour ne pas perdre de temps inutile au ravito. Et en buvant un coup vers le 12°, ma cheville droite (toujours la même) se dérobe sous une caillasse. Légère torsion, ça boîte, du coup je lui dis que je peux plus suivre.

Trail des carrières de Beaulieu (34)
Album : Trail des carrières de Beaulieu (34)
02 octobre 2022
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Heureusement le terrain s’assagit ce qui me permet de retrouver  un peu le rythme sans prendre trop de risque. Plus que 3 bornes, je reviens à distance de la féminine mais je ne peux pas raccrocher. Personne derrière c’est là l’essentiel. Cette fin de parcours n’en finit pas lol, je suis un peu en sur-régime mais je m’accroche. On sort de ces sous-bois somptueux pour retrouver un chemin large type DFCI. Et à la bifurque je vois 2 coureurs passés devant, venant d’une autre direction !! Erreur de parcours pour eux, à savoir combien y en a avant !? Je récupère dans la descente le 2° coureur, on échange un peu et effectivement ils se sont trompés, plus d’un kilomètre de moins. Je reprends le rythme pour en finir et couper a ligne en 1h12m40 pour 16.1 km. Très belle amélioration par rapport à l’année dernière. Classé 5° mais après de nombreuses minutes (1 heure) dé vérification de la part de l’organisation, je suis finalement classé 4° derrière la féminine et donc bien entendu 1er de ma catégorie. Grosse satisfaction une nouvelle fois. 16km à ce rythme (4’31 au kilo) vu le terrain compliqué, très bonne séance. 2 jours de récupe puis je reprends mes séances et samedi les foulées de la montagnette de Ribaute les Taverne avec ses 10.4km. Encore une séance de vitesse pure en perspective.

beaulieu profil

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La ronde des vendanges (30)

Posté par mescourses le 11 septembre 2022

Saint-Mamert du Gard, le 11/09/2022

  • Course nature de 12km 150+
  • Départ 17h30

Fin de ma première semaine de préparation au marathon de Camargue, fractionné court puis long, je termine avec cette course locale nature. Après 3 ans d’absence, la ronde des vendanges revient au calendrier des courses hors stade. Week-end chargé avec principalement le trail cévenol, malheureusement je pense qu’il n’y aura pas grand monde de présent. La chaleur est présente même si les températures ont bien baissé, ciel légèrement nuageux, parcours en sous-bois à plusieurs reprise, on est prêt à en découdre. 48 préinscrits et pas plus de monde en arrivant sur place. Mes craintes se confirment lors de mon échauffement, si on est une dizaine à arpenter les rues du village c’est le bout du monde … Je me place en première ligne avec en tête la même tactique que dimanche dernier, partir très vite pour rester au contact de la tête et les jauger lors de la première bosse.

tracé st mamert

Aucun tête d’affiche connue pour ma part, y a peut être un bon coup à faire au général. Je serai vite fixé. Départ donné, quelques centaines de mètres pour sortir du village. Je me mets en parfaite position, 5° en prenant l’allure des premiers. La première bosse se présente, encore sur bitume. La tête ralentit naturellement, et en maintenant mon allure sans forcer, je reviens à leur hauteur immédiatement. Je décide de maintenir l’allure et un seul coureur me suit, je prends la tête. On attaque le dfci et je relance pour enfoncer le clou. 2 VTTistes ouvrent la piste. Un gros kilomètre de plat et on vire à droite toute pour attaquer un monotrace en « montée ». Au souffle je devine qu’un seul coureur me suit. Attend-t-il que je faiblisse pour passer ou est-il au taquet ? De toute manière je fais ma course, on verra bien. Je suis parti très vite en prenant la tête, désormais faut assumer. On passe sur une partie de faux-plat, toujours aussi caillouteuse. J’en remets une couche pour reprendre une allure élevée, et j’entends que le souffle s’éloigne. Plus de question à se poser, c’est aussi simple que ça.

st mamert arrivée

Derrière les VTTistes, je déroule et j’attends la prochaine difficulté pour me jauger. Le parcours est bien sympa, très joueur, propice à la vitesse, par moment technique avec la caillasse. J’avoue que je ne regarde pas trop ce qui m’entoure et garde les yeux rivés sur la piste. J’ignore même la montre et garde conscience de la distance grâce aux sons qu’elle émet. 5°km, début de la longue « difficulté » (rendue par l’allure prise depuis le départ). Je commence à sentir la fatigue car impossible de garder ce rythme très soutenu. J’imagine que c’est pareil pour les poursuivants, donc pas d’affolement. Avec le recul quand j’analyse ma courbe d’allure, je vois quand même que j’étais sur du 4’30 au kilo dans le dur, mais le ressenti sur le moment était tout autre lol. Les parties descendantes font du bien pour pouvoir relancer. Par contre toujours pas de ravito, j’espère qu’il y en a un car ça devient dur sans flotte. Un peu avant le 8°k, j’en finis avec ce monotrace et je récupère un DFCI. Un bénévole m’annonce le ravito un peu plus loin, il était temps !! Ce chemin permet de relancer, encouragé par les ouvreurs, on échange même quelques mots.

st mamert podium

Le ravitaillement, un verre …. raté, 2° verre …. encore raté, un des derniers en bout de table, obligé de ralentir si je veux boire lol. Bon, la moitié à côté, mais ça fait du bien le peu avalé. Je repars de plus belle. Un ouvreur m’annonce la suite, un monotrace très technique en descente, ils prennent de l’avance pour ne pas me gêner au cas où par rapport aux arbres, ça sera délicat pour eux. 500m de descente et 500m plus roulants puis je récupère un large chemin. Encore 2km, je me renseigne, personne derrière mais faut pas se relâcher car 2km il peut s’en passer des choses si il y a défaillance. Plus de difficulté, il me faut juste tenir cette bonne allure. Je retrouve le bitume preuve que je me rapproche de l’arrivée.  Une dernière bosse et descente dans le village, passage dans les ruelles étroites et je déboule sur la rue principale au son de la cornemuse ! L’arche au bout et j’en termine !! Première victoire, en moins de 49’ avec  1’ d’avance sur mon poursuivant et presque 5 sur le 3°. Très heureux de cette première, j’ai tourné quelque fois autour et je la tiens enfin ! C’est surtout l’allure tenu sur ce parcours qui me fait le plus plaisir, 4’02 au kilo. Dimanche prochain, cela ne sera pas la même histoire avec le semi marathon de Teyran, l’occasion de refaire du long en vitesse.

profil st mamert

COUPE ST MAMERT

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Trail le grand chêne (30)

Posté par mescourses le 9 septembre 2022

Lézan, le 4 septembre 2022

  • Trail de 10km
  • Départ 10h

 

Après un été très calme question compétitions (1 seule aux bouzèdes), me voilà parti pour une longue série durant cette saison automne-hiver. Objectif le marathon de Camargue et ces compètes serviront de fractionné long. Nouvellement en catégorie Master 2, le podium est mon seul but. Un mois en roue libre, je vais pouvoir me tester avant d’attaquer une préparation de 8 semaines. Parcours à priori un peu exigeant, un vrai mini trail. Temps idéal, pas de pluie, pas de chaleur, tout est fait pour se régaler. Dossard récupéré, échauffement réalisé, en place sous l’arche avec tout ce beau monde, plus de 150 coureurs, belle réussite. Le départ se fait du terrain de foot, un tour pour étirer le peloton.

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C’est parti ! Ca cravache dur comme à chaque fois, sans être en surrégime, je force l’allure pour ne pas être trop décroché. Tout faire pour rester dans les 20 et remonter comme à mon habitude. Après ce km, petit mur qui en calmera plus d’un. Encore sur bitume, je profite de cette première difficulté pour me replacer plus convenablement dans la hiérarchie. Après ces 400m, place au sentier. J’accroche le bon wagon et une fois n’est pas coutume, je ne joue pas la carte de la remontada. 10km c’est court donc ça se tente. On est mis de suite en condition, monotrace en sous-bois dans les chênes. Que de la relance, très peu de zones où on peut dérouler et faire valoir notre pointe de vitesse. Des petites bosses, des faux-plats, des pifs-paf …. Tout est là pour s’amuser, aucun temps mort. Un peu ralenti dans ces premiers kilomètres, sans trop forcer le passage dans ces singles, je passe les coureurs au fur et à mesure, tant est si bien que je ne sais plus où je peux en être dans le classement. Je récupère un petit groupe qui ont failli se planter de chemin, c’est vrai qu’à cet endroit ce n’était pas forcément bien indiqué. Je repars devant du coup j’appuie pour ne pas me faire de suite déborder.

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Un peu plus loin je laisse passer mais je m’accroche car derrière ça suit pas vraiment. Un bon coup à faire. Passage au ravito, km 5 et des poussières, je relâche pour boire une gorgée. Comme on peut voir sur la photo, le but est dans mettre plus dans la bouche qu’à l’extérieur lol. Je garde la distance avec les 2 coureurs. Un poil plus loin, idem, le balisage laisse un peu à désirer, on tâtonne quelques secondes avant de retrouver la trace. Encore une fois ça m’a permit de revenir au contact. Je repars entre les 2 histoire d’essayer de profiter de « l’aspiration » lol, mais j’ai du mal quand même. Dans une descente je lui laisse la possibilité de passer mais il me répond qu’il est cuit. Je maintien mon rythme soutenu et me retrouve en chasse patate. On semble sortir des bois et j’arrive à voir un 3° coureur au loin. J’ai fait un peu le trou avec mon poursuivant, devant ils sont à mon sens, trop loin, du coup faut que je garde ma place.

lézan

Passé le 8° kilo, un bénévole m’annonce 6° !! Quelques doutes quand même car je ne pensais pas avoir doublé autant de coureurs dans les 2 premiers km, mais bon ….. Belle grimpette sablonneuse pour la dernière difficulté. Je marche, trop raide pour moi avec l’effort fourni depuis le départ. Une fois au sommet je relance pour fondre sur l’arrivée. Je me retourne et j’aperçois un nouveau coureur, du coup je relance en me mettant dans le rouge. Je dévale le mur du départ, je sais qu’on est arrivé. Un dernier coup d’œil et je peux finir en roue libre. 50’02, et bien 6° au scratch, podium assuré. Attente habituelle, le classement tombe, 6° officiel et 1er de catégorie M2. Super résultat, très content au vu du mois passé.

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Le sentier des bouzèdes (30)

Posté par mescourses le 15 août 2022

Génolhac, le 7/08/22

  • Course de montagne de 11.4km 945+
  • Départ 9h

Décision prise de participer à cette épreuve il y a 5 semaines pour accompagner Benjamin, ni une ni deux, un plan de préparation express pour ne pas être ridicule le jour J. Fort de mes séances précédentes pour le Collet de Dèze, finalement je suis dans la continuité. 11000m de D+ en juillet entre la CAP et le vélo, je pense être au top de ma forme pour cet événement. Je passe récupérer Benjamin et Olivier et direction Génolhac. Le temps est idéal, 22° au départ et surement la même température au sommet quand j’y arriverai. Il s’agit de ma 3° participation, la dernière remonte à 2013, ça commence à dater ! Un quart d’heure d’échauffement et après avoir repérer les forces en présence, place sous l’arche. Le peloton est libéré ! Départ en côte, très coute suivi d’un faux-plat pour étirer un peu tout ce monde et très rapidement on se retrouve dans le vif du sujet. Une grosse côte bien raide pour calmer les ardeurs de certains. Je prends un rythme régulier sans me cramer inutilement. Y à 8km d’ascension à suivre.

tracé

 

Parti comme d’habitude en tête du ventre mou, je me soucie pas des autres et je suis vite rentré dans ma course. Un petit échange avec Benjamin et je pars en « éclaireur » J. 1km sur bitume puis c’est parti pour le sentier. La première partie s’effectue en sous-bois, racines et pierres au programme de ces sentiers. Je suis tout sauf spécialiste de ce type de course, 5 km d’ascension non stop me vont très bien, il s’agit de mes entraînements trail, je verrai bien ce que ça donne. Je continue mon petit bonhomme de chemin, j’ai bien passé du monde, les places semblent figées, on a tous trouvé notre rythme. Les km défilent, tout va bien, pas de fatigue exagérée, j’avance bien. On coupe la route qui mène au sommet à plusieurs reprises, 4 fois, entre le km 2 et 3.3, obligeant les voitures à s’arrêter J . Les ravitos sont très nombreux, il y en a un tous les 2km au minimum ! Et on a droit aux éponges ! Le top ! Km 4, on quitte la forêt et on en prend alors plein les yeux ! La vue sur les hauteurs est tout simplement magnifique.

Le terrain change également, on rentre dans une partie de lacets, comme sur une route de montagne. Sol « glissant » avec ces graviers. En levant les yeux on aperçoit aussi les coureurs qui nous précèdent. Ils sont si proches et si loin à la fois ….. J’arrive à grappiller 2 places, rattrapant plus vite mon retard métrique en prenant les ravitos express. Dès que la pente s’adoucit j’augmente l’allure sensiblement. C’est l’avantage d’avoir bosser le fractio en côte et le changement de rythme. Km 6 on repart pour 400 mètres de lacets à nouveau, je commence à sentir la fatigue, je franchis la ligne en sortant ma zone de confort. Le plus dur reste à faire. 2km d’effort à tenir sans craquer. Un coureur me rattrape et passe devant, il s’agit de Florian Perrier, rien que ça, podologue très connu du milieu. Au général je dois être pas mal quand même s’il se trouve là ! Bien aidé par 1 km (6.5 à 7.5) de plat, je relance immédiatement, le test est réussi, les jambes répondent bien. Je maintiens la distance avec Florian.

profil1

La pente se redresse dès lors que j’arrive à un hameau, dernier km d’effort ascensionnel. J’en profite pour passer le coureur que je suivais depuis un bon moment. J’arrive à raccrocher Florian, je suis au taquet, je sais qu’on ne va pas tarder à en finir. Km 8.5 ça sent bon ! Je passe sur du faux-plat toujours dans un cadre idyllique. Florian prend le large, bien meilleur que moi à la relance. On ne joue pas dans la même cour ! Je récupère le DFCI et c’est parti pour 2km de fractionné. J’envoie ce que je peux. Je me retourne, personne, du coup je me concentre sur Florian et j’essaie de maintenir la distance, une quinzaine de secondes je pense. Une petite bosse qui fait bien mal, juste avant l’arrivée. Je m’en souvenais de celle là lol, mais surpris de bien la prendre, sans trop grincer des dents, ça brûle bien quand même mdr !! Je regarde ma montre et je fais mon max pour franchir la ligne sous les 1h15 !!

Super chrono, très content de moi, je ne pensais pas faire si bien ! Et quand le classement est affiché, 13° au général et surtout 2° de ma catégorie ! Quelle satisfaction ! Le travail paye. Benjamin arrive 5’ plus tard et Olivier en +16’ qui n’est pas habitué à ce type d’effort ! Bravo les gars, une belle réussite. Un grand merci à Ophélie qui nous récupère au sommet, nous évitant ainsi de se retaper les 11km en sens inverse lol. Désormais en roue libre pour faire ce mois d’août, je pense m’orienter vers le marathon de Camargue fin octobre comme prochain « objectif ».

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Trail de la nouvelle calade (48)

Posté par mescourses le 3 juillet 2022

Le Collet de dèze, le 26 juin 2022

  • Trail de 11.5km 450+

Ca y est, c’est le jour J, le jour de mon objectif de ce début d’année. Anciennement At Home, je connais parfaitement le parcours, dur, casse patte, aucun répit si on joue le haut du tableau. 8 semaines d’entrainement spécifique, de très bons résultats lors de mes 3 compètes, je suis fin prêt pour relever mon défi. Objectif podium de catégorie minimum et surtout être au top sur les zones d’ascension. Départ à 10h, sur place à 9h15, dossard récupéré, échauffement habituel. Je croise 4 coureurs qui seront devant moi au classement, bon ….. du coup ….. 5° place comme objectif.

Temps idéal, pas trop chaud, ciel complètement couvert, les ravitos suffiront. On doit être 80 grand max, comme d’habitude, y a jamais eu foule, le parcours doit en calmer quelqu’uns. Je me place dans les premières positions pour ne pas être gêné, comme d’habitude. Départ lancé, c’est parti pour un petit tour au bas du village. Je me retrouve vite déborder de part et d’autres mais pas d’inquiétude, je ne change pas ma stratégie : partir vite sans me faire entraîner, maintenir une grosse allure en côte pour faire la différence et dérouler le reste du temps. On sort du village et on prend une petite route très étroite de campagne, la sélection débute. Faux-plat sur plus d’un km avant d’attaquer la première côte. 13° je ne m’affole pas, à chaque fois c’est pareil. Le duo de tête est déjà « loin », bon courage à celui qui tient tête à Corentin Capelier, je ne connais pas ce coureur (maillot des sapeurs pompiers).

calade photos ACNA

Sur la fin de cette première partie je remonte 3 coureurs avant d’attaquer librement l’ascension. 900m de grimpette trail bien raide sur une bonne partie. Mis en application de l’entrainement, je me surprends à courir des parties raides que je n’avais jamais même espérer, pourtant j’ai parcouru ces traces peut-être une centaine de fois ! Je gagne mètre après mètre puis 2 coureurs qui alternent marche et course, me laissent passer. Je vois le « pompier » en difficulté, on remonte sur lui arrivé presque au sommet. Je le passe (et un autre aussi) juste avant de retrouver le bitume pour attaquer la descente. Je zappe le ravito pour gagner du temps et recoller au 4ème, maintenant je suis à ma place voulue, je vais tout faire pour la garder tout en regardant devant au cas où … Je sais que je vais perdre du temps, chose faite de suite petit à petit. J’en garde pour la suite et la « longue » montée sur route qui va suivre. 6° mais je garde mes distances avec le suivant. Garder contact avec le 6°, primordial, car en côte je semble plus costaud.

Km4, fin de la descente et j’enchaîne de suite avec l’ascension. Toujours sur bitume, c’est l’heure de vérité sur ces 2500m. Je reprends ma 5° place assez rapidement et maintenant faut creuser l’écart petit à petit sans me mettre dans le rouge. Le cadre est toujours aussi génial pour courir, je m’en lasserai pas, j espère que certains en profiteront quand même. Je suis bien dans la montée, je creuse l’écart, et reprends même un peu de terrain sur le 4°. Enchainement de virages serrés à faire vomir des familles, quelques mètres de replat où j’appuie pour creuser encore plus. Je me base  à mon prédécesseur, Cliff, M4, je me calque sur lui sans m’endormir si je suis plus rapide. Je reviens à moins de 100m une fois au sommet mais surtout personne en visuel derrière. Passage au ravito et c’est parti pour une longue descente en 2 temps. La petite pluie de la veille à rendu le terrain très glissant. Nous sommes sur une piste forestière très roulante mais piégeuse par endroit. Je ne prends pas le temps de récupérer, j’attaque de suite pour avoir le plus d’avance possible avant la partie technique.

tracé

Passé le km 8 je quitte la piste pour enchaîner sur la partie trail, très technique et donc rendu très piégeuse par la météo de la veille. Beaucoup de pierres, plaques, des petits ponts de bois ultra glissants. Je reviens quelques mètres de Cliff !! Il doit gérer car je n’ai pas le même niveau donc ça m’étonne un peu, mais motivé pour essayer peut-être sur un malentendu, de gratter une place lol. En attendant je donne tout ce que j’ai pour dévaler au plus vite, mais plusieurs fois je suis à la limite de la faute, ça glisse sans cesse. « Ravin » à gauche, terrain en dévers, monotrace, tout est réuni ! Ce kilo est terminé, place à la dernière difficulté, 1500m de faux-plat (qui semble être une côte vu ce que les muscles ont subi dans la descente) et d’une descente encore plus dure dans la caillasse. On peut tout perdre ici !! Je reperds bcp de terrain sur Cliff, il est bien plus costaud que moi. Je calme ma joie et reprends un rythme convenable pour finir la course. Ce km de montée me semble avoir duré 10km, mais ça tient ! Place à la descente, je pense être tranquille derrière du coup je gère, je lève le pied pour éviter toute erreur. Ca passe et retour sur le bitume pour les derniers 1500m. Cliff est passé 3°, en vu le nouveau 4, J.C. dumas, Master 3 surement, du coup, certain d’être 1er de catégorie, donc  c’est gagné, objectif atteint. Retour au village et descente en roue libre à l’arrivée au stade. 5° et 1er de catégorie en moins de 59’ pour ces 11.56km 460+, parfait !!

PROFIL

Après une longue attente (fête du village en même temps en plus…) , la récompense avec ce podium, coupe et panier garni !! Le plaisir d’avoir revu Benjamin à l’arrivée, venu en spectateur pour moi ! Trop sympa, merciiiiii ! Petite semaine de repos pour soulager les tendons qui ont surement pris cher et je verrai la suite du programme plus tard.

PODIUM

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Trail de St-Victor (30)

Posté par mescourses le 19 juin 2022

St-Victor, le 12 juin 2022

  • 11km 390+

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Fin de ma 6eme semaine de préparation pour le trail du collet de deze et dernière compète avant ce jour J. Je me rapproche beaucoup de ce que j aurai droit le 26 juin, une course qui paraît bien dure car tout en relance, de la grimpette et en prime pas mal de caillasse je pense. On va voir si je peux assurer après une bonne semaine d entrainement. Direction Saint victor la Coste, un peu perdu au milieu de nulle part, pour ce 11km 390+ annoncés. J avais hésité longtemps à faire le 25km au programme également mais c est pas ma cible kilométrique et avec cette chaleur prévue… la raison a pris le dessus. On a pas l’air bien nombreux même sur cette petite distance. Le temps de récupérer le dossard et je vois partir le 25km. S’ils sont 30 c’est le bout du monde. 20 minutes d’échauffement et je suis paré pour en découdre. Objectif, faire une bonne course avec un rythme très soutenu du début à la fin et allé chercher le podium de catégorie. On doit être 70 à tout casser, donc aucune excuse, faut le podium.

Placé dans les premières positions, 8h30 c’est à nous ! Ca part vite comme d’habitude, mais pas d’affolement, toujours en surrégime sur le premier kilo histoire d’éviter toute gêne éventuelle. Dix coureurs devant, plus qu’à les reprendre un à un ! On est prévenu, au 2° kilo il y a une belle grimpette bien raide. Premier révélateur du parcours pour faire un premier écrémage. Je refais déjà mon retard sur le faux-plat puis j’attaque l’ascension d’un bon rythme. Le sentier n’est pas loin d’être technique mais ça se court. Quelques portions de marche pour ne pas se fatiguer inutilement, et je continue à rattraper des coureurs. 4 de passés après cette montée. J’entame la descente en faisant vraiment gaffe aux chevilles, ce n’est malheureusement plus mon fort. Je perds rien sur mes poursuivants, c’est déjà pas mal et je me suis même bien régalé sur cette partie.

2 st victor

Désormais c’est une succession de montées et descentes sans vraiment pouvoir souffler. Que de la relance, des parties roulantes, de la caillasse, des racines, tout y est, un super terrain de jeu ou on ne s’ennuie pas. Je relance sans arrêt, les jambes sont là, beaucoup de zones ombragées, donc tout va bien. 2° montée « importante » au km 5, et j’en profite une nouvelle fois pour rattraper et dépasser un coureur. Le ravito est le bienvenu à la mi-parcours, avec bifurcation des 2 parcours (je ne me souviens plus si c’était avant ou après la montée). Certaines parties sont bien techniques entre garrigue et forêt de chênes, vraiment être concentré, ça pardonnerait pas. Je faiblis pas, le travail de D+ paye car dès que le terrain se redresse, je suis dans mon élément.

3 st victor

Cette fin de parcours n’est pas de tout repos, je passe un coureur au pied d’un raidillon et un bénévole me pointe 4° ! et le 3° est juste devant. On attaque la dernière montée, celle du château en ruine qui domine le village. Elle s’enchaîne immédiatement après une énième dans la caillasse.  Je décide de prendre les devants et mener l’allure pour ne pas être gêner au cas où. Me voilà virtuellement sur le podium. J’espère que la pression ne va pas s’emparer de moi. Je prends un peu le large malgré ce terrain très très technique. Même sur les parties plates, je ne peux que marcher car aucune vision dans ce monotrace avec ces caillasses et buissons qui prennent toute la place. Un vrai trail. Je sens le 4° revenir un peu sur ces parties, je croise les doigts pour la descente qu’elle ne soit pas si chaotique, mais bon …..

6 st victor

Passage aux ruines au KM8.5 et me voilà parti dans une descente sous haute tension, menacé par le 4°. Heureusement c’est une belle calade qui se dresse sous nos pieds. Je relance à chaque sortie de virage pour limiter la perte de terrain mais je garde mes forces pour la fin qui devrait être plate logiquement. Je le laisse revenir sur la fin en rentrant dans le village. Et un « miracle » survient : virage à 90 sur notre droite et un beau petit coup-de-cul nous attendait. Parfait pour moi et en plus mon binôme de cette fin de parcours ne s’y attendait pas. « Putain je croyais que c’était plat jusqu’à la fin, je me suis fait avoir ». Je comprends de suite qu’il est cuit et de suite j’en mets une belle dans la bosse. Et très vite on tourna à gauche sur du quasi plat et j’envoie tout ce que j’ai (sachant qu’il reste encore 2km quand même) pour m’éloigner le plus possible pour lui saper le moral. On est sur un sentier direction les vignes. J’entends plus rien, je pense avoir fait la différence mais je me retourne pas, 3’40 au kilo, je ne fais pas semblant sur cette fin. J’en finis en roue libre après m’être retourné, petite bosse avant de fondre sous l’arche.

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3° place ! Un podium scratch, ça faisait bien longtemps et génial pour me récompenser de mon travail fourni à l’entrainement. On se félicite avec mes 2 prédécesseurs et avec les 3 coureurs qui me suivent au classement. Une bonne douche et la remise des récompenses (1h30 après !! bien trop long cette attente !). De bons augures pour la suite et ma dernière semaine de travail qui s’annonce. Prochaine compétition, l’objectif en Lozère.

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